Des tatouages électroniques translucides

Gemmes

Il existe désormais des tatouages électroniques translucides faits à base de Graphène.

L’intention, apparemment, serait de nous tatouer et de nous relier automatiquement au système de santé afin de relever en temps et en heure leurs données physiologiques.

On nous dit que c’est naturellement pour notre bien.

Qu’en est-il ?

Leur origine

Les chercheurs de l’Université de Tokyo ont mis au point un « tatouage électronique translucide ». Il se colle sur la peau comme une sorte de patch électronique, doté d’un écran. Ce dernier affiche les données des activités faites par la personne qui a ce tatouage.

Ce tatouage utilise des « Oleds » : ce sont des Led fabriquées à partir de polymères organiques de couleur rouge, verte et bleue. Elles ont été déposées sur un substrat de quelques microns d’épaisseur, couplé d’un capteur optique pour mesurer le pouls et l’oxygénation du sang en permanence.

Un tatouage temporaire pour analyser l’activité cérébrale

L’ancienne méthode qui utilisait des électrodes branchées sur le cuir chevelu et des câbles avait ses limites. En effet, on ne peut pas indéfiniment garder un patient accroché à ces câbles ; la mise en place est assez fastidieuse et si le patient bouge ou que le gel utilisé pour mettre en contact le cuir chevelu et une électrode devient sec, cela peut affecter les résultats.

Mais d’autres chercheurs se sont aussi penchés sur un « tatouage électronique » et les choses avancent vite.

Des chercheurs de l’Université du Texas et de l’Université de Californie à Los Angeles ont mis au point des tatouages temporaires. Au lieu de câble, on utilise une encre qui est capable de reconduire le signal électrique.

Elles peuvent être utilisées pour analyser l’activité cérébrale – ce que l’on appelle l’électroencéphalographie (EEG).

On mesure l’activité électrique du cerveau grâce à des électrodes posées sur le cuir chevelu.

C’est bien plus rapide à mettre en place et bien plus agréables pour le patient et évite que les résultats soient corrompus : c’est un système bien plus fiable, selon le journal « Cell Biomaterials » datant du 2 décembre 2024.

Un tatouage imprimable

Cette sorte de tatouage est directement imprimé sur le crâne du patient – pour l’instant, ayant des cheveux courts (d’autres tests doivent être faits sur des cheveux longs). Un robot projette l’encre au goutte à goutte sur le cuir chevelu sans le toucher.

Ce système utilise deux types d’encre « biocompatibles » :

• La première est prévue pour être un conducteur – pour jouer le rôle d’électrode.
• La deuxième connecte l’électrode à des câbles posés sur la nuque : elle achemine le signal.

Avant d’imprimer, le robot scanne la tête du patient via un smartphone. Il génère une carte en 3D qui sera utilisée pour imprimer les électrodes et les câbles en quelques minutes seulement !

Les encres sèchent rapidement (moins de 12 mn) et donne un tatouage temporaire qui ne craint pas les mouvements de peau, résiste à la transpiration corporelle et non détectable par le patient.

Une fois qu’on a fini de l’utiliser, il suffit d’un peu de savon ou une lingette d’alcool pour l’effacer.

Contrairement au système traditionnel de câbles et électrodes qui perdait 40% du signal en 6 heures, ces nouveaux types de tatouage fonctionnent parfaitement même après 6 heures.

Vers une santé e-connectée ?

Cette fois-ci, ce sont les chercheurs des Universités du Texas Austin et du Massachusetts Amherts qui ont collaboré pour développer un autre « tatouage invisible ».

Il est conçu pour relever tous les signes vitaux du corps :

• La fréquence cardiaque
• Le taux de glucose
• Le niveau de stress etc.

Et tout cela, bien sûr, en temps réel.

Et ce tatouage est si petit qu’il est aussi fin qu’une cellule humaine tout en étant aussi performant qu’un électrocardiogramme classique.

Un pas vers l’homme machine ?

Allons nous devenir des objets connectés ou des eHumains ?

Ces tatouages électroniques font partie de l’épiderme ce qui les rend « invisibles ». Il ne craint pas les mouvements de la peau et donne un résultat précis inégalé par l’ancien système de câbles et électrodes : va-t’il faire partie de notre corps et de notre vie dans un futur proche ?

José Millán, un des auteurs qui étudie ce tatouage, a déclaré lors d’un communiqué :

• « Notre étude peut potentiellement révolutionner la façon comme on conçoit les dispositifs non invasifs pour connecter le cerveau à des machines »

Il continue :

• « Les tatouages électroniques ont le potentiel de remplacer ces systèmes en les imprimant directement sur la tête du patient, rendant les interfaces cerveau-machine plus accessibles ».

Des utilisations à l’infinie

Selon une étude publiée par Nature en 2022, les tatouages en graphène (GETs) reposent sur la bioimpédance – c’est-à-dire la résistance électrique des tissus pour suivre les variations du flux sanguin en temps réel.

D’autres types de capteurs se basent sur la biochimie corporelle. En effet, nos fluides corporels communiquent des informations sur notre état de santé. L’analyse de la sueur pourrait alerter des niveaux anormaux en cortisol (hormone du stress), glucose (diabète) ou encore d’acide lactique (fatigue musculaire).

Ils annoncent l’approche d’une nouvelle ère où nous n’aurons plus besoin de prendre un rendez-vous chez le médecin ou de faire une prise de sang : ces tatouages analyseront en temps réel notre état de santé !

Les utilisations sont exponentielles si on couple ce genre de tatouage à une intelligence artificielle, on pourrait détecter bien d’autres choses : les premiers signes d’hypertension ou d’arythmie avant même que cela ne se déclenche en se basant sur l’historique des données.

Ces tatouages peuvent aller bien au-delà du domaine médical puisqu’ils ouvrent une nouvelle voie : celle des interactions entre l’homme et la machine. Cela ne manquera pas d’intéresser les militaires, la recherche spatiale et même la cybersécurité.

Une nouvelle clé biométrique ?

Le tatouage pourrait être utilisé comme clé d’identification biométrique.

Une clé de sécurité, comme celle que nous utilisons déjà pour accéder à notre compte bancaire, de sécurité sociale, de crypto etc.

L’intelligence artificielle pourrait utiliser ce tatouage pour alerter automatiquement les secours en cas de malaise.

Mais ira-t-elle aussi jusqu’à faire une « mise-à-jour » du cerveau et/ou du corps humain en cas de détection d’une défaillance ?

On se dit que c’est de la science-fiction, mais les chercheurs sont toujours à l’œuvre pour qu’un jour -et cela risque d’être ‘demain’- ces tatouages graphènes puissent devenir totalement autonomes sans dépendre d’un équipement de connexion tel qu’un boitier, montre intelligente ou smartphone etc.

On n’est donc pas loin de vivre des scénarios dignes de films de science-fiction. Car qui dit « homme-machine » couplé à l’intelligence artificielle, dit aussi « risque d’être piraté ».

Selon la Bible

Ce genre de tatouage ou de « marque » n’étonne pas ceux qui connaissent ce que dit la Bible sur « la marque de la bête ».

Apocalypse 13 versets 15-17.

• Et il lui fut donné d’animer l’image de la bête, afin que l’image de la bête parlât, et qu’elle fît que tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la bête fussent tués.
  Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom.

Nous ne pouvons plus nier qu’un système de surveillance qui contrôle ce que les gens font au quotidien et qui limite leur droits s’ils ne sont pas «de bons citoyens» n’existe pas, car cela existe en Chine sous le nom de «Crédit social». Et sur quel système est-ce que cela repose? Sur les transactions faites au quotidien en passant par internet, que ce soit via l’ordinateur ou le téléphone mobile.

Tout est centralisé sous leur ID. Le tatouage électronique est juste « plus invisible » et couplé à l’intelligence artificielle, permettant, non seulement de gérer des millions de gens en même temps – chose qui est déjà faite en Chine – mais de laisser cette intelligence gérer leur vie quotidienne (transactions financières, santé…).

Regardez ce qui se passe en Chine : un bon citoyen se voit octroyé des bons points alors que les «mauvais» s’en voient retirer. Et ces points sont octroyés sur tout ce qu’ils font au quotidien : leurs achats, leur éducation, leurs voyages, leur bonne conduite qui doit s’aligner sur la politique du gouvernement… Cela va bien au-delà d’un système de sécurité sanitaire.

Plusieurs de nos articles décrivent ce que la Bible annonce pour la fin des temps:

• La statut de Nebucanedstar – les pieds.
• La série sur l’enlèvement de l’Eglise.
• Un passeport sous-cutané: est-ce «la marque»?
• L’identité digitale mondiale
• Et bien d’autres (voir l’index du site dans le menu).

Que faut-il retenir ?

Beaucoup de chrétiens disent : « Le retour de Jésus n’est pas loin » (1).

La Bible nous prévient de ce qui va se passer à la fin des temps. Il ne faut pas être ignorant des temps dans lesquels nous vivons.

Car ce qui paraît comme étant une avancée technologique bénéfique peut devenir une arme redoutable entre les mauvaises mains…

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