Les étapes clés de la Grande Dépression

Gemmes

La Grande Dépression de 1933 aux États-Unis fut la plus importante dépression économique du XXème siècle. Énormément de familles se retrouvèrent dans un état précaire après l’effondrement de l’économie du pays. Quelles en sont les grandes lignes ? Regardons ensemble.

L’histoire

1929

L’économie américaine souffrit, dès septembre, d’une crise économique sévère mondiale. La production américaine finit par être impactée dans le secteur automobile, agricole, immobilier. Pourtant, la spéculation bat son plein à Wall Street : les banques prêtent à « tout va ». Entre 1928 et octobre 1929, le montant total des prêts va jusqu’à doubler ! Les prix flambent… jusqu’au fameux octobre 1929 où la bourse s’effondre totalement : c’est un krach boursier que l’on appellera plus tard « le jeudi noir ».

1930

La loi «Smoot-Hawley Tariff Act» sous la présidence de Herbert Hoover augmente les droits de douane sur plus de 20’000 types de biens importés malgré les avertissements des économistes qui entrevoyaient déjà les répercussions néfastes sur l’économie.et fait empirer les effets du Krach boursier. Pourtant, elle avait pour objectif de protéger les intérêts des compagnies et fermiers du pays en visant les importations venant de l’Europe et du Japon. Mais elle eut pour effet de propager leur crise à l’échelle mondiale.

Fin 1932

L’économie américaine qui avait déjà beaucoup souffert du krach boursier de 1929, en subissait toujours les conséquences. Mais en cette fin d’année 1932, tout s’effondre. Le marché boursier de Wall Street perd 90% de sa valeur dès la fin de l’année 1932.

Les banques font faillite et les américains voient la valeur du dollar chuter : leurs économies ont fondu ! On parlera de « bulle spéculative ». Plus tard, certains incrimineront la Fed d’avoir laissé la masse monétaire chuter de plus d’un tiers. Les entreprises, mises à mal, font des licenciements en masse, générant un cercle vicieux. Plus de gens au chômage, moins de dépenses, donc moins de production et donc plus de fermetures, etc…

Le 8 novembre, c’est un jeune président qui est élu : Franklin Roosevelt.

Au milieu de cette conjoncture catastrophique, il déclare l’état d’urgence national et impose un jour férié, en se basant sur l’Acte du 6 octobre 1917 (Act of October 6, 1917). Cette décision est discutable d’un point de vu légal puisque le pays n’était pas en guerre. Cet acte lui donne les pleins pouvoirs pour agir sans avoir à passer par la Chambre du Parlement.

Mars 1933

Le 5 mars 1933, l’administration gouvernementale prend une décision extrêmement grave qui tombe comme un couperet : à minuit, le système bancaire sera fermé. Les américains se lèvent donc le 6 mars 1933 pour découvrir qu’il y a eu une grande remise à zéro – ce que l’on appelle une « grande réinitialisation ». Les gens n’ont plus accès à leurs comptes bancaires ou placements. Les banques ne tiennent pas non plus le coup : 10’000 d’entre elles font faillite suite à l’effondrement du marché boursier de Wall Street. Sans banques, beaucoup de commerces ferment, faisant exploser le nombre de personnes se retrouvant au chômage.

Avril 1933

Franklin Roosevelt prend alors une autre décision : celle de proclamer le Décret numéro 6102 le 5 avril 1933.

Ce dernier exigeait que tous les particuliers ramènent à la banque la seule chose qui avait encore de la valeur sur le marché et encore plus lorsque c’est la seule monnaie du marché noir en période si noire : l’or physique. lls avaient 26 malheureux jours pour s’y conformer – entre la date de promulgation du décret jusqu’au 1er mai. Sinon ?

Si vous refusiez de vous y soumettre, vous tombiez sous l’Acte «Des Enemies Secrets – Commerce avec l’Ennemi» de 1917 (Secret Enemies – Trading with the Enemy Act of 1917). Et l’inculpation indiquait que vous étiez un «terroriste». Pourquoi ? Parce que l’État avait deux promesses :

• Que l’or allait être utilisé pour rééquilibrer l’économie qui venait de s’effondrer et de stabiliser le dollar.
• Que les banques de commerce seraient rouvertes.

Mais que c’est-il passé au final ? C’est l’américain moyen qui en a payé le prix.

C’est à cette époque que des commissions furent créées pour « veiller sur la sécurité» des marchés financiers et d’éviter ce genre de situation dans le futur. Par exemple, la création de la Caisse et Dépôt pour que les investissements soient séparés des dépôts faits dans les banques.

Qu’est-il devenu de tout l’or récupéré des particuliers ? Franklin Roosevelt le déposa… dans une base militaire secrète mais néanmoins connue : celle de Fort Knox dans le Kentucky.

Mai 1933

Neuf mois après la fermeture des banques lors du 6 mars 1933, l’administration de Franklin Roosevelt proclame un nouvel acte : celui du Gold Reserve Act.

Ce nouvel acte datant du 5 mai 1933, précise que les américains peuvent seulement utiliser le billet de la Réserve fédérale des États-Unis. La Cour suprême l’entérine en loi sous le numéro 19343.

Certains dénonceront cette loi comme étant le moyen d’usurper le droit à la propriété privée.

Désormais, il est illégal de détenir et d’utiliser des espèces en métal. La United States Mint qui produisait des pièces «Double Eagle» (traduction : « Double aigle ») en métal arrête sa production pour refondre l’or majoritairement sous forme de lingot d’or.

Janvier 1934

Le 30 janvier 1934, le gouvernement exige que tout l’or physique et certificats d’or qui étaient jusque-là détenus par la Réserve Fédérale soient remis au Département du Trésor des États-Unis. Mais ce n’est pas tout : le Trésor et les institutions financières n’ont désormais plus le droit de vendre cet or contre des dollars. Un Fonds de stabilisation des changes sous le contrôle du Trésor est créé pour contrôler la valeur du Dollar sans avoir à demander l’approbation de la Réserve Fédérale. Dernier point de cette loi : le président a le droit d’établir la valeur en or ou dollar par… simple décret !

Dès l’adoption de cette loi, Roosevelt change donc le prix légal de l’or de 20,67 USD à 35 USD. Cette variation de prix a incité les mines d’or du monde entier à produire plus pour obtenir des dollars. Conséquence : le dollar se dévalue. Déjà que la population avait perdu leurs emplois, leur argent, maintenant leur monnaie est dévaluée jusqu’à 59%. Certes, cette dévaluation du dollar a permis de ré-augmenter la masse monétaire tout en augmentant le stock d’or, stoppant la déflation – mais ce sont les particuliers qui en ont subi les conséquences qui devaient survivre avec une misère.

Qu’à cela ne tienne ! Il y a bien l’argent ?

Juin 1934

Ah ! Oui : l’argent ! Le gouvernement s’en est occupé : le 19 juin, en plein milieu de la Grande Dépression, il passe l’Acte d’Achat en Argent – (Silver Purchase Act). Le gouvernement par ce décret annonce sa politique pour augmenter le niveau de stock en argent et or. Seul le Secrétaire de la Trésorerie pouvait directement acheter de l’argent pour atteindre ce but. Cet acte fut suivi par le Décret Exécutif 6814 qui ressemble à celui pour l’or (6102), le 5 avril 1933. Tout l’argent métal détenu par les particuliers devait être remis au Trésor pour être refondu en pièces. Le prix de l’argent augmenta de 45 Cents à 81 cents l’once provoquant le même phénomène que pour l’or. Les seules exceptions furent certains types de pièces de collection.

La guerre ?

Au début Franklin Roosevelt affirma son intention de ne pas entrer dans une 2ème guerre mondiale qui se dessinait en Europe. Il signa même une clause de neutralité en 1936. Cette dernière prolongeait déjà un acte de neutralité fait en 1935 mais qui devait expirer. Il empêchait d’accorder des emprunts et crédits aux pays en guerre. Mais cet acte ne couvrait pas les «guerres civiles» comme celle de l’Espagne (1936-1939) ce qui arrangea les compagnies pétrolières américaines.

Les États-Unis refusent de s’impliquer dans la 2ème guerre mondiale qui fait rage en Europe, mais un événement va tout changer : Pearl Harbour, le 7 décembre 1941 – une base militaire navale américaine qui fut attaquée par les japonais impliqués dans la 2ème guerre mondiale. Du jour au lendemain, les États-Unis sont devenus le premier producteur d’armes au monde. Et, bien sûr, ils étaient livrés contre paiement en or. La veille du 1er janvier 1941, plus aucun or fut déposé dans les chambres forts du Fort Knox… En fait, plus aucun or ne sorti ou ne fut rentré depuis, jusqu’à ce jour…

Juillet 1944

C’est la fin de la guerre. Les États-Unis passent un traité avec les 41 autres alliés. Et c’est dans ce traité qu’il fut décidé que le Dollar allait devenir la devise mondiale : c’est le système monétaire appelé «Bretton Woods» qui régit les règles des transactions commerciales entre les États-Unis, le canada, l’Europe de l’Ouest, l’Australie, etc – au total 44 pays. L’objectif est de mettre en place une organisation monétaire mondiale pour «reconstruire le développement économique» des pays qui ont souffert de la guerre. Depuis, ces pays doivent effectuer toutes leurs transactions en Dollar.

1971

Le gouvernement américain avait dit que pendant toute la période de 1944 à 1971, que le Dollar était soutenu par l’or (autant d’or que de dollar émis). Si c’était le cas, le commun des mortels aurait dû avoir le droit de réclamer l’or contre ses billets de dollar, mais comme la détention d’or par les particuliers était devenue illicite, ce n’était pas possible.

Le 1er janvier 1975, l’acte sur la Réserve d’or (Gold Reserve Act) fut révoqué par le président Ford.

Cela a pris 12 ans après les premières décisions de Roosevelt pour que l’économie du pays se rééquilibre (1933-1945). Le même temps que pris la présidence de Franklin Roosevelt qui fut président du 3 mars 1933 jusqu’au 12 avril 1945, date à laquelle il mourut. Il fut président 12 ans, un mois et 8 jours. Il fut le seul président des États-Unis a avoir fait quatre mandats, ce qui n’est plus possible de nos jours suite à un amendement de la Constitution qui limite le nombre de mandat que peut faire un président.

Il fut donc président tout au long de cette grande «remise à zéro» (grande réinitialisation).

Selon la Bible

Israël connu des jours terribles où les gens n’avaient plus rien. Ce n’était pas un « krach» boursier, mais ils étaient environnés par l’ennemi et ne pouvaient sortir de la ville. Au bout de plusieurs semaines et mois, la nourriture vint à manquer au point où deux mères vinrent se plaindre au roi. Elles avaient passé un accord pour d’abord manger le fils de l’une et prévoyait de manger le fils de l’autre le jour suivant. Seulement, la mère du deuxième enfant alla le cacher.

On ne peut même pas envisager un tel scénario de nos jours. Mais lorsque les gens ont faim, ils arriveront aux extrêmes : le cannibalisme.

La Grande Dépression a poussé des familles à se séparer d’enfants ayant moins de 12 ans pour qu’ils se « débrouillent » pour survivre en faisant des petits boulots pour avoir moins de bouches à nourrir.

Au lieu de se tourner vers Dieu, le roi d’Israël, réalisant la gravité de la situation en entendant ces deux femmes, voulu envoyer un soldat pour décapiter le prophète d’alors : Elisée.

Mais, Elisée, rempli du Saint-Esprit, savait ce qui se tramait. La Bible rapporte même le propos de celui qui venait le tuer :

2 Rois 20 verset 33 :

• «Voici, ce mal vient de l’Éternel; qu’ai-je à espérer encore de l’Éternel?».

Dans l’Ancien Testament il n’y avait pas la révélation de la bonté de Dieu. Ils considéraient que le bien ET le mal venaient de Dieu. Les seules mentions de satan sont rares : dans le livre de Job, et lors de la peste envoyée contre Israël du temps de David. Sinon, il y a aussi un passage qui décrit satan lorsqu’il était encore un ange de lumière – Lucifer (Esaïe 14).

Dans le Nouveau Testament, Jésus a clairement dit :

Jean 10 verset 10.

• Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance.

Ce voleur que décrit Jésus, c’est satan.

Jacques 1 versets 16 à 17.

• Ne vous y trompez pas, mes frères bien-aimés: toute grâce excellente et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières, chez lequel il n’y a ni changement ni ombre de variation.

Avez-vous remarqué que Jacques dit qu’il ne faut pas se tromper sur la nature de Dieu? Dieu ne donne que «des dons parfaits». Il est lumière et non ténèbres !

Mais revenons à l’histoire de famine qui s’abattait sur une ville d’Israël. Le roi envoie un «messager» tuer le prophète, pensant que cette famine vient de Dieu.

Que va-t-il se passer ?

Est-ce que Dieu a foudroyé sur place ce messager et ce roi qui ne croyaient pas en Lui ?

Non. Même le prophète qui savait que l’envoyé du roi venait le tuer a pu lui transmettre ce que Dieu avait à dire :

2 Rois 7 verset 1.

• Élisée dit: Écoutez la parole de l’Éternel! Ainsi parle l’Éternel: Demain, à cette heure, on aura une mesure de fleur de farine pour un sicle et deux mesures d’orge pour un sicle, à la porte de Samarie.

Mais l’officier qui était proche du roi n’y crut pas. C’est impossible que du jour au lendemain Dieu puisse changer une situation où les gens mangent leurs enfants à une abondance de nourriture !

2 Rois 7 verset 2.

• L’officier sur la main duquel s’appuyait le roi répondit à l’homme de Dieu: Quand l’Éternel ferait des fenêtres au ciel, pareille chose arriverait-elle? Et Élisée dit: Tu le verras de tes yeux; mais tu n’en mangeras point.

Pour raccourcir l’histoire, Dieu utilisa des lépreux qui découvrirent que l’ennemi était parti en catastrophe pensant être entouré d’armées puissantes en laissant tous leurs biens et nourriture sur place ! Dieu avait fait entendre le bruit d’une grande armée, les remplissant de frayeur !

Et voici l’épilogue de cette histoire :

2 Rois 7 versets 16-17.

• Le peuple sortit, et pilla le camp des Syriens. Et l’on eut une mesure de fleur de farine pour un sicle et deux mesures d’orge pour un sicle, selon la parole de l’Éternel.

Le roi avait remis la garde de la porte à l’officier sur la main duquel il s’appuyait; mais cet officier fut écrasé à la porte par le peuple et il mourut, selon la parole qu’avait prononcée l’homme de Dieu quand le roi était descendu vers lui.

Que faut-il retenir ?

La Grande Dépression puis la 2ème guerre mondiale précipita beaucoup d’hommes dans des situations qu’ils n’avaient jamais envisagées, dans des lieux voire des pays qu’ils ne connaissaient pas, pour une cause qui a dû leur sembler nébuleuse et bien loin de leur réalité quotidienne… L’or déposé dans les chambres fortes de Fort Knox n’a jamais été sorti jusqu’à ce jour…

On peut voir ces événements sous deux plans : soit comme une grande arnaque pour s’attirer la majorité des stocks d’or et d’argent et imposer le dollar comme devise pour les transactions financières mondiales. Ou, solutions pour remettre à flot une économie qui s’était écroulée après les conséquences du Krach de 1929 ?

Chacun doit se faire sa propre opinion.

Mais il faut retenir une chose : lorsque les circonstances semblent noires et désespérées, Dieu manifeste toujours Sa bonté envers ceux qui s’attendent à Lui.

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