Les manuscrits de la Mer Morte – Qumrân
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Gemmes
Des manuscrits en hébreu ancien furent découverts par hasard dans des grottes proche de la Mer Morte en 1947. Ils correspondent à 37 des 38 livres de l’Ancien Testament. Quelle est leur histoire et leur version correspond-elle à celle que nous avons aujourd’hui ?
Venez avec moi !
L’histoire de cette découverte
Tout commence en 1947, un an avant que l’État d’Israël soit reconnu officiellement par les Nations Unies – une manifestation tangible d’une des prophéties du livre d‘Isaïe.
Trois jeunes bergers bédouins étaient à la recherche d’une chèvre égarée dans les montagnes entourant la Mer morte, une mer qui se trouve au niveau le plus bas du globe.
L’un d’entre eux grimpa vers une cavité se trouvant dans les hauteurs d’une de ces montagnes désertiques et y jeta une pierre dans l’espoir d’effrayer la chèvre pour la faire sortir de sa cachette.
Seulement, dans sa chute, la pierre fit un bruit qui indiqua que quelque chose s’était brisé. Craintif, mais aussi curieux de savoir s’il avait trouvé un trésor caché, le jeune garçon se faufila à travers cette petite ouverture pour descendre dans cette grotte malgré le manque de lumière.
Une fois à l’intérieur, il découvrit – sans encore le savoir – un trésor biblique ! Cette cave était remplie de poteries d’argile scellées contenant des rouleaux de cuir enroulés dans des toiles de lin. Elles conservaient précieusement des manuscrits vieux de 2’200 ans dont plusieurs avaient été écrits pendant que Jésus vivait sur Terre.
Il en saisit trois et redescendit le flanc de la montagne et partit les montrer à un antiquaire de Jérusalem afin de savoir s’il pouvait en tirer quelque chose. L’antiquaire compris de suite l’importance de la trouvaille et convainquit l’État de racheter les rouleaux vendus par des pilleurs. Plusieurs vagues de fouilles officielles furent entreprises pour découvrir au total, sur plusieurs décennies, 11 grottes.
Ces parchemins furent appelés «les manuscrits de la Mer Morte».
Il s’agissait, en fait, de copies de 38 des 39 livres de l’Ancien Testament datant de cent ans avant Jésus-Christ. Celui qui manque est le livre d’Esther. Ils sont majoritairement écrits en Hébreu et d’autres en Grec.
Un des rouleaux découverts par le jeune bédouin était une copie entière du livre d’Isaïe mesurant plus de 7 mètres de long. Un autre, renfermait la plus ancienne copie des dix commandements donnés par Dieu à Moïse. C’est au total, 100’000 fragments dont 220 textes bibliques répartis dans 870 rouleaux.
Tous ont été écrits par un scribe différent à l’exception d’une dizaine de textes.
Où sont-ils aujourd’hui ?
Les rouleaux sont entreposés en plusieurs endroits. Israël ne peut les revendiquer puisque ces rouleaux ont été découverts sur le territoire Jordanien.
Une partie se trouve donc à Amman, en Jordanie.
Des archéologues, pendant les fouilles, ont envoyé des fragments à Londres et à Paris.
En Israël on y retrouve :
- Une partie dans le musée d’Israël qui conserve les manuscrits qui relatent l’Histoire du peuple juif.
- Le Sanctuaire du Livre à Jérusalem qui est un endroit dédié pour abriter la majorité des quelque neuf cents manuscrits mis au jour à Qumrân entre 1947 et 1956 sauf ceux sont conservés à Amman, en Jordanie. Le Sanctuaire du Livre se reconnaît à son dôme en céramique blanche qui ressemble au couvercle des poteries dans lesquelles les manuscrits furent découverts. On peut y voir au centre de l’édifice, un fac-similé du Grand Rouleau d’Isaïe déployé pour y révéler les écrits étalés sur 7 mètres de longueur. Mais aussi le Codex d’Alep, la plus ancienne version connue de la Bible hébraïque.
La restauration
Les chercheurs travaillent depuis 70 ans à recomposer les parchemins qui sont en lambeaux, à les restaurer et à les traduire.
Avec les nouvelles technologies, ils sont capables de lire les passages qui étaient écrits avec une encre qui n’était plus visible.
Ils ont conclu que ces copies étaient les plus anciennes qui avaient jamais été retrouvées.
Les manuscrits qui ont été conservés dans des poteries d’argile et enroulés d’une toile de lin ou de peaux et mis dans une grotte sont ceux qui ont été retrouvés en meilleur état – ce qui a facilité leur datation et lecture. Les manuscrits de la grotte numéro 4 n’eurent pas cette chance.
Il y eut aussi de mauvaises décisions prises pendant l’étape de restauration des années 50. Les scientifiques d’alors avaient scotchés certains lambeaux de manuscrits sur une plaque de verre. Ces lambeaux réagirent négativement aux produits chimiques du scotch. C’est tout un travail de restauration minutieux qui est en cours pour tenter de les sauver.
Les fragments sont désormais pris en photo pour avoir une version numérique qui facilite leur analyse : on peut les exposer à diverses lumières, zoomer dessus pour réussir à mieux les lire et reconstituer le puzzle à partir des bouts de fragments.
Même après 70 ans, les chercheurs continuent de faire des découvertes !
- On arrive à lire aujourd’hui des textes qui étaient illisibles sans la technologie de nos jours. Malheureusement, il reste encore des manuscrits illisibles.
- Des grottes autrefois fouillées continuent de révéler de nouveaux fragments.
- Des textes réapparaissent au marché noir. Des fois se sont des faux ou de véritables fragments qui refont surface après un pillage. D’autres peuvent provenir de collections privées acquis avant les fouilles officielles.
Mais il y a surtout cette découverte qui va bousculer plus d’un : elle permet de confirmer que la version de ces livres que nous avons en possession aujourd’hui est la même version qu’il y a plus de deux mille ans !
La seule chose qui diffère est que les scribes ont ajouté des voyelles et une ponctuation. L’hébreu est un écrit qui comporte que des consonnes. Seulement, à la lecture, il peut arriver que l’on hésite entre des mots qui sont composés de mêmes consonnes mais qui ont des voyelles différentes. C’est aussi une langue qui n’a pas de ponctuation. Cela ne change pas dramatiquement le sens des passages, mais cela donne matière à réfléchir sur la traduction et compréhension des textes modernes que nous avons de nos jours.
Une version fiable ?
Les scribes qui étaient chargés d’écrire à la main des copies de livre de la Bible (Torah) le faisaient en suivant des règles très strictes.
S’ils faisaient une erreur par rapport au texte d’origine, ils n’avaient pas le droit de faire une rature pour réécrire le bon mot à côté. Ils refaisaient TOUTE LA PAGE après s’être purifié par un bain pour avoir fait cette faute. Ils se devaient d’être le garant de l’intégrité de cette copie. Laisser une erreur signifiait modifier la Parole sacrée de Dieu : un péché devant Dieu ! C’est la raison pour laquelle ils suivaient ce rituel.
Par qui furent-ils écrits ?
Les archéologues ont retrouvé des textes qui nomment les auteurs de ces copies. Notamment, sur un calendrier, non pas basé sur les 354 jours du calendrier lunaire des religieux de l’époque, mais sur un calendrier solaire basé sur 364 jours (il était divisé en 52 semaines et 12 mois de 30 et 31 jours, très proche du nôtre).
Les auteurs de ces copies se font appeler «Yarad» ou «Fils de la Vertu» ou encore «les Fils de Lumière».
Ils étaient une autre branche de la religion juive mais qui était considérée comme une secte. Ils pratiquaient au minimum deux ou trois bains par immersion totale quotidiennement faisant partie d’un rituel de purification. 10 lieux de purification furent retrouvés lors de fouilles de la ville de Qumrân au pied des montagnes. Un bain comportait souvent un double escalier pour descendre vers une sorte de bassin rectangulaire creusé dans le sol. On y descend impur par un escalier pour y remonter par l’autre, purifié.
Ils retrouvèrent 70 squelettes enterrés individuellement sans ornement sous 2 mètres de roches dans une sorte d’écrin creusé dans la roche aux abords de cette ville. Tous étaient enterrés sur le dos, les bras croisés sur les hanches, la tête tournée vers le soleil du midi : c’est une disposition funéraire unique en Israël. Mais les archéologues n’ont pas fini de mettre à jour toutes les tombes encore nombreuses. Jusqu’à présent, seuls des hommes y sont enterrés et ils ont environ en moyenne 30 ans dont la moitié plus de 40 ans. Cela peut sembler jeune, mais pour l’époque, ils ont une moyenne d’âge plus élevée que la normale. 33% d’entre eux soufraient apparemment d’«exostose», c’est-à-dire une excroissance dans le canal auditif contre 1% qui avaient ce problème dans le reste du pays. Il s’agit d’une inflammation douloureuse qui peut mener à la surdité totale. Les exostoses se développent souvent chez les surfeurs, plongeurs sous-marins ou chez ceux qui sont exposés à l’eau froide et/ou au vent glacial. C’est plutôt étonnant pour des hommes qui habitaient dans un désert ! La seule explication : leurs bains rituels associés au vent fort du désert.
Les archéologues réussirent à dater un des os : il date du 1er siècle de notre ère – il a 2’000 ans, lorsque les romains occupaient Israël. Ce qui prouve que ces morts et le village de Qumrân ont le même âge que les manuscrits.
Pour les archéologues et autres spécialistes, Qumrân est un site unique en Israël : les fouilles ont permis d’établir qu’il s’agit d’une communauté d’hommes célibataires qui se sont consacrés pour être des prêtres et qui sont morts âgés pour leur époque. Des écrits précisent qu’ils prenaient leurs repas en commun, ce que confirment les fouilles qui mirent à nu la plus grande salle du site avec une autre attenante servant de garde-manger, avec des poteries stockant de la nourriture.
Les découvertes confirment bien qu’il y a tout ce qu’il faut à Qumrân pour pratiquer les rites décrits dans les textes de la Mer Morte.
Des encriers furent retrouvés dans une des salles – certainement celle où les manuscrits furent copiés. Une autre preuve qui fait le lien entre les habitants de Qumrân et les manuscrits : les fours de poterie retrouvés ainsi que les fragments de poterie identiques à ceux des manuscrits ET faits à partir de la même argile !
Il n’y a pas de doute : les habitants de Qumrân sont bien les auteurs des manuscrits et il s’agit de ceux que l’on appelle «les Esséniens».
En 2020, une analyse ADN (3) trouvée sur les peaux qui enveloppaient les rouleaux a révélé qu’il ne s’agissait pas de peaux de chèvres comme on le pensait, mais de vaches ou de moutons. Ils estiment que ces peaux ne pouvaient venir du désert où se trouvaient les Esséniens. Ils ont pu constater des différences dans les parchemins étudiés, à la fois dans leur contenu, le style de calligraphie et le choix de peau de bête : pour eux, c’est la preuve que ces rouleaux viennent de différentes provenances.
Il y a donc encore des mystères à élucider…
Qui sont ces Esséniens ?
Les historiens s’accordent pour dire qu’il y avait trois grandes branches de religion juive : les Pharisiens, les Sadducéens et les Esséniens. Curieusement, le Nouveau Testament mentionne les deux premiers mais ne dit rien sur les Esséniens.
Ces derniers viennent de Jérusalem et ont créé cette communauté bien des siècles avant Jésus avec l’objectif d’avoir la liberté de pratiquer leur religion comme ils l’entendaient. Ils passaient la plupart de leur temps à lire les Saintes Écritures. Leur communauté était régie par des règles précises qu’ils ont écrites sur un des parchemins retrouvés.
Ils sont de ceux qui attendent le retour du Messie Roi et Prêtre. Un de leur parchemin décrit comment est ce Messie, tirant leur description d’extraits d’Isaïe.
Chose étonnante, un de leur texte décrit une série de Béatitudes, bien avant que Jésus le fasse (voir «les béatitudes» dans Matthieu 5).
Un autre texte explique pourquoi les Fils de Lumière ont caché leurs manuscrits : ils voulaient que ces manuscrits -qui constituent l’héritage du peuple juif- soient conservés et transmis pour les générations futures. Ils pensaient que c’était leur devoir de les protéger.
Mais pourquoi ces manuscrits ont-ils été abandonnés pour finir par tomber dans l’oubli ?
Un des textes décrit la fin des temps dans un rouleau nommé «Le rouleau de la Guerre» : un combat apocalyptique entre les Fils de Lumière et les fils des ténèbres. Ils pensaient que la fin des temps était proche et prêchait l’apocalypse à venir.
En l’An 66, les juifs de Césarée se révoltèrent contre les Romains qui occupaient alors la Judée. Cette révolte se répandit dans la province et s’étendit au point que Rome se vit contraint d’envoyer 60’000 soldats supplémentaires pour l’endiguer. En effet, les juifs avaient commencé à décréter un état Juif sur un petit territoire et avaient massacrés la garnison romaine de Jérusalem. La réplique des romains fut sans appel : ils massacrèrent les populations et détruisirent Jérusalem – selon ce que Jésus avait prédit – en l’an 70. Ils n’ont pas seulement incendié la ville, mais ils ont aussi détruit le Temple. Les romains utilisaient des arbalètes et des machines de guerre qui envoyaient des pierres énormes contre la ville. En s’effondrant, les bâtiments ont monté le niveau des rues. Les ruelles du centre historique de Jérusalem ont été construites bien au-dessus de ces décombres (Il existe une galerie souterraine qui fait l’objet de fouille sous la ville pour retrouver les anciennes ruelles).
Peut-être que les Esséniens ont pensé qu’il s’agissait de l’Apocalypse qu’ils avaient prédit. Ce que l’on peut constater, c’est que la grotte numéro 4 contenait la majorité des manuscrits mais qui n’étaient pas préservées dans les mêmes conditions que les autres : les rouleaux n’étaient pas entourés de linge et de peaux. Il semblerait qu’ils aient été mis précipitamment dans cette grotte, comme si un danger imminent était sur le point de se produire.
Où sont partis les Esséniens ?
Se seraient-ils réfugiés à Jérusalem ? Ont-ils rejoint les chrétiens ?
Les archéologues ont trouvé un bout de réponse à 50 km au Sud de Qumrân. En effet, ils retrouvèrent en cet endroit, d’autres manuscrits cachés dans une forteresse chargée d’histoire : Massada.
A l’origine, Massada est le lieu où le roi Hérode choisi de construire 5 palais avec piscines, jardins et avec toute la logistique pour que l’approvisionnement en eau et aliments se déroule sans accroche.
Ce choix de résidence défiait les éléments : Massada est en fait une falaise haute de 300 mètres au milieu du désert ! Certes, la vue est magnifique (si on aime les déserts !).
Hérode a fait construire 12 réservoirs creusés dans la roche faisant la taille d’une maison (40 mille m3) alimentés en eau venant des montagnes voisines acheminée grâce à des aqueducs. Les archéologues ont retrouvé une réserve d’eau au cœur de la forteresse, ce qui fait que Massada ne manque jamais d’eau !
Une découverte surpris les bio-archéologues : ils ont retrouvé du pollen d’oliviers, de vignes, de figuiers sycomores, de grenadiers, de cyprès. Hérode a dû se faire apporter des tonnes de terre fertile pour orner ses palais de magnifiques jardins. On a retrouvé des pigeonniers : les excréments de pigeons sont utilisés pour fertiliser le sol des potagers. On a aussi découvert d’énormes garde-manger.
A la mort d’Hérode, le site fut abandonné. Des décennies s’écoulèrent… Lorsque des juifs revinrent à Massada à l’époque de la révolte des Juifs, ils ont pu encore profiter du sommet de la falaise et de son approvisionnement en eau pour vivre confortablement.
Les archéologues ont découvert qu’il y avait plusieurs communautés qui vivaient à Massada – peut-être pour échapper au contrôle des Romains. La falaise est en soi une forteresse qui semble imprenable et il y a tout ce qu’il faut pour vivre en autarcie pendant longtemps.
Dans cette communauté, il y avait des familles, mais aussi des rebelles appelés «Sicaires». Leur nom vient de leur arme – la sica – reconnaissable à sa lame recourbée. Ils sont connus pour dissimuler cette arme sous leur vêtement pour poignarder par surprise des romains ou des traîtres avant de disparaître dans la foule.
Mais les archéologues découvrir aussi des éléments qui leur permirent d’établir qu’il y avait aussi des Esséniens parmi eux : ils ont trouvé un des bâtiments qui a strictement, au millimètre près, la même longueur que celui des scribes de Qumrân, sauf que sa largeur est réduite de moitié. Coïncidence ? Peut-être pas. Car ils ont aussi trouvé des manuscrits cachés sous un gros amas de pierres dont plusieurs sont une copie fidèle de ceux retrouvés à Qumrân.
Un bout de poterie porte une inscription : un boulanger nommé Yosef qui promet de donner du pain chaque semaine à un prêtre. Ils avaient aussi un boulanger ! Leur vie semble paisible… Seulement, trois ans après la destruction de Jérusalem, les troupes romaines – 8’000 soldats – commencèrent à entourer Massada en l’an 73 pour régler le sort du dernier bastion de rebelles. Ils construisirent un mur d’enceinte de 2 mètres de haut sur 3 km avec 31 tours de gardes.
Comme les rebelles vivaient en autarcie, les romains cherchèrent un moyen d’en finir rapidement car ils ne pouvaient pas tenir longtemps sous le soleil désertique et sans approvisionnement sur place. Alors, ils se mirent à construire une rampe pour accéder à la partie supérieure de la forteresse. Ce sont des milliers de tonnes de pierre qui furent déplacés pour former cette rampe. Les archéologues ont calculé qui leur a fallu 9 semaines seulement pour le faire malgré une chaleur caniculaire. On sait qu’ils ont utilisés des appuis en bois qui soutenaient les amas de pierres pour aller plus vite.
Les «rebelles» se défendirent du haut de la forteresse, mais les catapultes et balistes romaines leur jetèrent des pierres de 600 g à 400 mètre de distance, sans parler des archers. Chaque légion en possédait 60 – assez pour faire une pluie de flèches et de pierres contre leurs adversaires.
Ils auront peut-être cru vivre le scénario décrit dans le Rouleau de la Guerre : un ultime combat entre les Frères de Lumière et les fils des ténèbres.
Les «rebelles» surent qu’ils n’avaient aucune voie de sortie : soit ils devaient se rendre, soit ils devaient mourir.
C’est l’historien juif Flavius Joseph qui a immortalisé dans ses écrits la fin de cette histoire tragique : les hommes de la communauté décidèrent de faire mourir tous les leurs avant de se suicider en dernier pour ne pas tomber vivants entre les mains des romains.
Que faut-il retenir ?
En tout temps, l’homme a cherché à conserver la connaissance pour la transmettre aux générations futures. C’est ancré en nous de transmettre le savoir.
Les actes royaux étaient consignés dans des archives, des livres furent écrits en tout temps, que ce soit par des philosophes pour enregistrer les actes de la vie quotidienne ou écrire des documents à passer à d’autres.
Dieu a fait la même chose (4) en dictant une Loi et autres livres qui puissent être transmis au peuple d’Israël. Les prophètes ont écrit leurs prophéties dans un livre. La Bible est un livre – mais en fait il y en a 66 – qui ont été écrits, pour le plus récent – il y a plus de 2’000 ans- dans un but ultime : le message que Dieu avait à cœur de donner à l’humanité : celui de la Bonne Nouvelle – cachée dans l’Ancien Testament et révélée dans le Nouveau Testament.
Sans l’écrit, on oublie…
L’écrit consiste à transmettre des connaissances, accords et savoir-faire. L’objectif est d’aider les générations futures à bâtir sur un fondement laissé par les anciens afin d’éviter de réinventer la roue, mais de faire toujours mieux.
Les Esséniens ont voulu nous transmettre les Manuscrits de la Mer Morte afin que les générations futures dont nous faisons partie prennent connaissance de ce qui leur tenait à cœur : des textes venant de la Bible (Torah) même si d’autres textes non religieux ont aussi été retrouvés.
Désormais, nous avons la preuve que les livres de l’Ancien Testament qui sont en notre possession ont un contenu identique à ce que nous pouvons retrouver aujourd’hui.
N’est-il pas étonnant de voir que des copies qui se sont transmises de générations en générations pendant plus de 2’000 ans, sont parvenues jusqu’à nous sans être modifiées ? Une Toute Puissance a veillé à ce qu’elles nous parviennent intactes, fiables. Les différences se font au niveau des traductions mais non sur les textes d’origines écrites en hébreu et grec.
Ce serait amusant de calculer, d’un point de vue statistiques, quelles étaient les chances que ces livres nous parviennent sans être déformés ?
Qu’en pensez-vous ?
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Vous trouverez plus de détails, les références et les sources dans la section ci-dessous « En savoir plus… ».
Sources externes
English version of the Dead Sea Scrolls / Version en anglais des manuscrits de la Mer Morte :
Site : library.gordonconwell (.edu) Page : Old_Testament/Texts/DSS
Or
Pdf version on this site : archive (.org) Page : stream/pdfy-Uy_BZ_QGsaLiJ4Zs/The%20Dead%20Sea%20Scrolls%20[Complete%20English%20Translation]_djvu.txt
Référence (1)
Cette copie du livre d’Isaïe trouvée par le jeune bédouin est fidèle à la version moderne que nous avons aujourd’hui de ce livre et, cela, même après 2’000 ans !
Les scientifiques ont estimé que ce manuscrit avec une datation carbone date entre de 335 et 107 avant JC. Les paléographistes eux, l’ont estimé être entre 125 et 100 avant JC.
Référence (2)
Le Musée d’Israël indique que les rouleaux ont été écrits entre 100 et 130 avant que Jésus soit crucifié.
Avant cette découverte, des sceptiques disaient que les prophéties sur Jésus et les livres de l’Ancien Testament avaient été écrits et/ou modifiés après la mort de Jésus. Mais les manuscrits de la Mer Morte prouvent que cette théorie est fausse.
Par exemple, la traduction anglaise ou française du livre d’Isaïe comparée à la version du manuscrit de la Mer morte, écrit entre 100 et 300 ans avant que Jésus naisse montrent aucune différence. Isaïe a bien dit que le Messie souffrirait pour tous nos péchés afin de manifester la Justice de Dieu. Il donne des détails de la crucifixion de Jésus en détail bien avant que cela n’arrive.
Ressources en anglais :
Voir Peter W. Flint and Eugene Ulrich, trans., “The Great Isaiah Scroll,” The Digital Dead Sea Scrolls, Israel Museum, Jerusalem, accessed February 2, 2023, http://dss.collections.imj.org.il/chapters_pg. [24] Georges Bonani, et al. “Radiocarbon Dating of Fourteen Dead Sea Scrolls,” Radiocarbon 34, no. 3 (1992): 845, https://journals.uair.arizona.edu/index.php/radiocarbon/article/download/1537/1541.
“The Great Isaiah Scroll MS A (1Qisa),” Israel Museum, Jerusalem, accessed January 19, 2023, https://www.imj.org.il/en/collections/198208-0. [26] Flint and Ulrich, trans., “The Great Isaiah Scroll.”
Référence (3)
Analyse ADN des peaux. Source : (fr.)timesofisrael (.com) page ladn-leve-le-voile-sur-une-partie-du-secret-des-manuscrits-de-la-mer-morte/
Ce que dit la Bible
Commentaires | Écritures |
Référence (4) | |
La loi fut écrite dans un livre | Deutéronome 28 verset 58. Si tu n’observes pas et ne mets pas en pratique toutes les paroles de cette loi, écrites dans ce livre, si tu ne crains pas ce nom glorieux et redoutable de l’Éternel, ton Dieu, |
Les actes des rois sont écrits dans des livres | 2 Samuel 1 verset 18. et qu’il ordonna d’enseigner aux enfants de Juda. C’est le cantique de l’arc: il est écrit dans le livre du Juste. 1 Rois 11 verset 41. Le reste des actions de Salomon, tout ce qu’il a fait, et sa sagesse, cela n’est-il pas écrit dans le livre des actes de Salomon? 1 Rois 14 verset 29. Le reste des actions de Roboam, et tout ce qu’il a fait, cela n’est-il pas écrit dans le livre des Chroniques des rois de Juda? 1 Rois 14 verset 19. Le reste des actions de Jéroboam, comment il fit la guerre et comment il régna, cela est écrit dans le livre des Chroniques des rois d’Israël. |
Les prophètes écrivent leurs prophéties dans un livre | 2 Chroniques 9 verset 29. Le reste des actions de Salomon, les premières et les dernières, cela n’est-il pas écrit dans le livre de Nathan, le prophète, dans la prophétie d’Achija de Silo, et dans les révélations de Jéedo, le prophète sur Jéroboam, fils de Nebath? 2 Chroniques 12 verset 15. Les actions de Roboam, les premières et les dernières, ne sont-elles pas écrites dans les livres de Schemaeja, le prophète et d’Iddo, le prophète, parmi les registres généalogiques? Il y eut toujours guerre entre Roboam et Jéroboam. Jérémie 36 verset 6. Tu iras toi-même, et tu liras dans le livre que tu as écrit sous ma dictée les paroles de l’Éternel, aux oreilles du peuple, dans la maison de l’Éternel, le jour du jeûne; tu les liras aussi aux oreilles de tous ceux de Juda qui seront venus de leurs villes. |
Jésus à un livre qui parle de lui | Psaumes 40 verset 7. (40:8) Alors je dis: Voici, je viens Avec le rouleau du livre écrit pour moi.
Hébreux 10 verset 7. Alors j’ai dit: Voici, je viens (Dans le rouleau du livre il est question de moi) Pour faire, ô Dieu, ta volonté. |
Articles:
En Français
- Wikipedia (.fr) – Manuscrits de la mer Morte
Vidéos à rechercher (*):
En Français
- YouTube – FKJ – Révélations sur les manuscrits de la mer Morte | Documentaire
- YouTube – Regards Protestants – Qumrân : dernières révélations avec le bibliste Michael Langlois
- YouTube – Joseph Prince – Vivre sans stress
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