Le chemin du pardon (la Cabane)
Le chemin du pardon
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Gemmes
Connaissez-vous le livre ou le film qui s’appelle, en français, «Le Chemin du Pardon» (aussi appelé «Le Refuge»?).
La sortie du livre de Paul Young, en 2017, avait provoqué quelques remous dans le milieu chrétien. Les uns, criant «au scandale», et les autres, ayant aimé cette approche.
Personnellement, j’ai trouvé que ce livre était audacieux, et qu’il pouvait toucher des gens qui ne connaissaient pas Dieu.
Les personnes, qui ont l’habitude d’avoir une image de Dieu, dirons-nous, «classique», ont du certainement s’offusquer.
Car la trinité, dans ce livre, est représentée par des personnes plutôt atypiques pour la Trinité!
Mais, ce qui est important, c’est l’histoire. Car c’est l’histoire tragique d’un père de trois enfants, qui voit une de ses filles, disparaître lors d’un week-end familial.
Sa fille fut retrouvée, plus tard, assassinée dans une cabane, dans un lieu perdu au milieu de la forêt.
Du jour au lendemain, cette famille voit leur monde s’écrouler. Leur vie ne sera plus jamais la même, car l’ombre de ce meurtre, plane sur eux chaque jour de leur vie, au point où la relation entre eux et de chacun n’est plus la même «qu’avant». La famille est brisée, chacun, errant de son côté, tout en restant sous le même toit.
Sa femme, avant tout cela, avait déjà une relation vivante avec Dieu qu’elle appelait «Papa». Mais, lui, il n’avait jamais pu le faire. Alors maintenant…. Il en voulait à Dieu. Dieu a laissé un sadique tuer sa petite fille, un être innocent, une enfant.
Des années passent. Le père, reçoit un jour, une lettre mystérieuse, sans timbre, sans trace dans la neige qui donnerait une piste sur qui l’aurait déposer dans la boîte aux lettres. Cette lettre l’invite à revenir sur les lieux du crime. Elle est seulement signée «Papa». Qui peut donc ainsi lui jouer une farce aussi douteuse et cruelle?
Et si c’était ce sadique? Alors, il prend le risque d’aller à la cabane maudite… Il prend avec lui, un revolver, pensant régler, une fois pour toute, le sort du meurtrier de sa petite fille. Mais, au lieu de cela, il rencontre «Papa», le dieu de sa femme, Jésus et le Saint Esprit… mais pas du tout comme on pourrait l’imaginer. Lui non plus, d’ailleurs…
Je ne peux pas révéler toute l’histoire qui existe sous forme de livre et de film.
Le personnage clé de cette histoire – le père de famille- pose toutes les questions que nous pouvons avoir par rapport à la vie, aux malheurs et tragédies et sur la souffrance qui existent dans ce monde tellement rempli d’injustices. Il soulève des questions à Dieu qui semble être impassible, du moins en apparence, face à tout cela. Dieu n’est-il pas connu pour Sa colère? Ne la manifeste-t’Il pas aussi contre ses propre brebis lorsqu’elles dévient du chemin? Mais au bout du chemin, il obtient des réponses, mais surtout, une autre connaissance de Dieu pour qu’Il devienne enfin «Papa» dans sa vie et non un Dieu froid, distant et juge de toute la création.
Ce père, finit par trouver la guérison à sa souffrance… Le chemin du pardon et celui de recevoir l’amour de Dieu.
Je vais simplement vous donner quelques citations:
- «Un oiseau a été créé pour voler, mais l’homme a été créé pour être aimé».
- «On ne peut vivre l’amour qu’au sein d’une relation. C’est tout ce que nous attendons de toi. Même si tu ne le vois pas, tu es au centre de Notre amour et de Notre but. (…) Toute la beauté que tu vois là, n’est, pour ainsi dire, rien comparé à ce que nous voyons en toi.» (dit Jésus).
- Dieu le Père dit : «Tu vois le monde par le trou de serrure de ta peine (souffrance). Tu te refuses à croire que Je suis la Bonté. Erreur! Si tu savais ce que Je suis et tout l’Amour que j’ai pour toi!».
- Sagesse : «L’homme n’a pas été créé pour être le juge de l’autre».
- Dieu (Papa) : « Tu comprends maintenant? Je suis capable de susciter des merveilles à partir des pires tragédies. Cela ne signifie pas que j’orchestre les tragédies.»
- McKenzy (le père de famille): «Est-ce que je fais est si important?».
St Esprit: « Oui. Bien sûr. Tu es important, et tout ce que tu fais est important.»
Jésus : «Chaque fois que tu aimes, que tu pardonnes, chaque fois que tu as un geste de gentillesse, c’est tout l’univers qui change, pour le meilleur!»
Que dit la Bible?
Dès le début, dans Genèse, le tout premier livre de la Bible, le diable s’efforce de démolir l’image de Dieu.
Les instructions de Dieu à Adam (avant qu’Eve fut créée) étaient claires:
Genèse 2 versets 15 à 17.
- L’Eternel Dieu prit l’homme, et le plaça dans le jardin d’Eden pour le cultiver et pour le garder.
L’Eternel Dieu donna cet ordre à l’homme: Tu pourras manger de tous les arbres du jardin; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement.
La couleur est annoncée: «le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement».
Mais voilà : le diable vint tromper Eve, la femme d’Adam, sous forme de serpent.
Remarquez comment le diable formule l’instruction de Dieu donnée à Adam plus tôt:
Genèse 3 verset 1
- Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l’Eternel Dieu avait faits. Il dit à la femme: Dieu a-t-il réellement dit: Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin?
Il introduit une notion de doute: «Dieu a-t’il réellement dit?»
Versets 2-3.
- La femme répondit au serpent: Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit: Vous n’en mangerez point et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez.
Le diable a reformulé les instructions de Dieu sous forme de restriction: Dieu vous a dit de NE PAS manger de tous les arbres.
En d’autres termes: Dieu est en train de vous priver de quelque chose sur tout ce qu’Il a!
Mais la femme répond avec justesse: Nous mangeons (de tous) les fruits… sauf «UN» (arbre)!
Mais commençant à douter, elle ajoute un détail que Dieu n’a pas donné : «vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez». Non, Dieu a dit de ne pas «en manger».
Versets 4-5.
- Alors le serpent dit à la femme: Vous ne mourrez point; mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal.
Le serpent, cette fois-ci, modifie la vérité: il fait croire à Eve que Dieu a menti: on peut manger de ce fruit sans mourir. Il donne cette interdiction pour vous empêcher de devenir des dieux!
Quel mensonge. Adam et Eve ne connaissaient pas le mal ni le bien: ils étaient innocents et vivaient dans un paradis. Ils marchaient avec Dieu en personne! Après avoir trahi Dieu plus tard, sont-ils devenus des dieux comme le serpent le sous-entendait? Non! Ce fut le début d’une vie et d’un monde où le mal, les souffrances et l’injustice font légion!
De la même manière, aujourd’hui, le diable essaie de faire passer le même mensonge : que Dieu est l’auteur de tout ce fiasco. Il veut que nous ne croyions pas en Sa bonté. Tout le combat est là si vous y réfléchissez bien: si on doute de Sa bonté, alors on ne cherchera pas à avoir une relation avec Lui, à recevoir de Lui… Et peut-être même, pour certains, de Le recevoir dans sa vie?
A un moment donné, le père de famille se retrouve dans une barque, au milieu du lac. Et tous les événements tragiques du passé semblent à nouveau l’attaquer en cherchant à casser et couler sa barque. Jésus vient à lui en marchant sur l’eau et l’encourage à regarder à Lui et non aux circonstances qui s’attaquent à lui. Bien que désemparé, il fait le choix de fixer son attention sur Jésus. D’un seul coup, sa barque revient à son état initial (en bon état) et les attaques ont disparues. Jésus l’invite à regagner la berge en… marchant sur l’eau.
C’est une image de ce que Jésus nous demande de faire dans les circonstances de la vie. De ne pas regarder à ce qui nous attaque, mais à ce que Lui est et a fait pour nous. C’est le seul moyen de ne pas couler et de regagner la berge.
Que faut-il retenir ?
Nous avons tous des choix à faire dans cette vie. Car ce monde n’est pas exempt de maux ni de souffrances. Ceci est temporaire. Il faut faire confiance à Dieu et en Son plan pour l’éternité.
Car Dieu, au comble de l’amour qu’Il a pour nous, a envoyé ce qu’Il avait de plus précieux: Son fils unique, Jésus.
Jean 3 verset 16.
Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.
La seule condition: être un «quiconque». Rien d’autre.
Jésus, cloué à la croix, est devenu l’agneau de sacrifice qui a pris sur Lui nos souffrances, maladies, péchés… Tout ce qui nous séparait de Lui et toutes les malédictions qui étaient sur nous. Voulez-vous accepter Son amour?
Voulez-vous Le laisser changer votre vie? Je vous laisse réfléchir… et trouver votre chemin du pardon!
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- YouTube – Entretien avec l’auteur de La Cabane, William Paul Young.
En anglais
- YouTube – Paul Young’s story behind THE SHACK phenomenon.
- YouTube – Paul Young’s testimony.
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- Louis Segond (LSG) by Public Domain
- Image mise en avant : Photo de Paul Young vient de Wikipédia fr (public) ajoutée à la photo du film.
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