Histoire

Origine de la Madeleine

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Gemmes

Une madeleine est un petit gâteau traditionnel français aux œufs ayant une jolie forme de coquillage légèrement allongée. Mais d’où vient-elle?

Regardons ensemble…

Son origine

En fait, l’origine de la Madeleine n’est pas sûre.

Comme on retrouve son existence en Espagne où elle est souvent cuisinée, certains pensent qu’elle aurait été importée en Espagne grâce à des pèlerins venant de France qui allaient à Saint Jacques de Compostelle.

Mais la légende veut qu’elle vienne d’une histoire qui s’est déroulée en 1755.

D’ailleurs, on trouve plusieurs petites variantes de cette «légende».

En 1755, Stanislas Leszczynski, beau-père de Louis XV, occupe souvent le château de Commercy qui est une des résidences qu’il apprécie le plus. Il y organise souvent de nombreuses réceptions.

Seulement, un jour les choses ne se passent pas comme prévu. En plein milieu d’une réception, le bouffon de Stanislas, surnommé «Bébé» (son véritable nom est Nicolas Ferry) a poussé à bout la patience du chef pâtissier du château (d’autres versions disent qu’il s’était fâché avec l’intendant).

L’échange devient houleux, et les babas au rhum, qui devaient être servis pour le dessert, finissent sur le sol (une autre version dit que le chef pâtissier est parti avec le dessert).

Quelle que soit la version, le chef pâtissier, fou de rage, quitte le lieu.

C’est le désastre : comment terminer une réception sans avoir une douceur à la fin du repas ?

Quelle humiliation pour Stanislas qui ne peut honorer le repas d’un dessert. Sa réputation et son honneur sont en jeu !

Madeleine Paulmier, servante de la marquise Perrotin de Baumont, propose de faire des biscuits venant d’une recette de sa grand-mère.

Stanislas accepte avec joie.

Madeleine prépare donc cette recette familiale. Comme elle n’a pas de moule pour faire de petites bouchées, elle a l’idée d’utiliser des coquilles Saint-Jacques. Ces dernières sont justes parfaites pour donner une jolie forme aux biscuits pendant leur cuisson au four.

Et surprise : non seulement Stanislas, mais tous les convives sont enchantés par ce délicieux biscuit.

Stanislas s’empresse de demander à cette servante le nom de ce délicieux biscuit. «Il n’y en a pas» réplique-t-elle. Stanislas lui demande alors son prénom : «Madeleine».

Et c’est ainsi que ces biscuits devinrent nos fameuses «Madeleines» toujours présentes en pâtisserie et dans les rayons pour le bonheur des grands et petits !

Légende ? Histoire ? L’historien lorrain Charles Sadoul attribue cette recette à une cuisinière du cardinal de Retz qui vécu en ce lieu un siècle plus tôt.

Tout ce que nous pouvons affirmer proviennent des écrits qui mentionnent, pour la première fois, le mot «Madeleine» en 1755. Il se trouve dans un ouvrage de recettes intitulé «Les soupers de la Cour, ou L’art de travailler toutes sortes d’aliments, pour servir les meilleurs tables, suivant les quatre saisons» par Joseph Menon.

Et c’était pour une recette de «Sauce à la- Madeleine» utilisant de la chapelure et un bouillon, et non le biscuit que l’on connaît.

On retrouve ce biscuit en 1815, sous le libellé de «Madelaines au Cédrat» (avec cette orthographe) dans une recette qui est plus proche du biscuit qui nous est familier. Le livre est intitulé «Le pâtissier royal parisien ou Traité élémentaire et pratique de la pâtisserie ancienne et moderne» de Marie-Antoine Carême.

Mais saviez-vous que Madeleine doit sa popularité auprès du grand public grâce au chemin de fer ?

En effet, dès la fin la fin du XIXème siècle jusqu’à la veille de la Seconde Guerre mondiale, les voyageurs qui passaient par la gare de Commercy avaient droit à une vente insolite et unique en France : celle des madeleines.

Les vendeuses se pressaient contre le train à l’arrêt pour les vendre, tenant contre leur flanc des paniers en osier indiquant la marque de Madeleine qu’elles cherchaient à vendre.

A voir aussi:  Le signe de la Statue de St Pierre

Peut-être une idée à reprendre dans les gares ?

Selon la Bible

Bien sûr, la Bible ne mentionne pas ce fameux biscuit…

Mais ce nom est familier dans le Nouveau Testament.

Il mentionne «Marie-Magdeleine» avec son prénom qui varie suivant les traductions et éditions en «Marie-Madeleine».

En fait, cette Marie était originaire de Magdala en Galilée.  Elle est parfois mentionnée sous le nom de «Marie de Magdala».

Voici ce que l’on sait d’elle :

  • Elle était parmi les femmes qui suivaient Jésus pour le servir :

Matthieu 27 versets 55-56.

    • Il y avait là plusieurs femmes qui regardaient de loin; qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée, pour le servir. Parmi elles étaient Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée.
  • Elle assista à la crucifixion de Jésus (Marc 15:39-41).
  • Lorsque Jésus mourut à la croix, elle vérifia, avec une autre Marie, où l’on mettait le corps de Jésus pour revenir le lendemain matin au sépulcre (Matthieu 27:61 ; 28:1).
  • Lorsqu’elle revint le lendemain au sépulcre avec Marie, mère de Joses, elle assista à l’ouverture du sépulcre de Jésus par un ange qui leur annonça que Jésus était ressuscité. Elles furent donc les premiers témoins de la résurrection de Jésus ! Dieu voulut redonner une place d’honneur aux femmes qui étaient traitées comme une propriété par les hommes romains et les Juifs l’estimaient inférieure aux hommes !

Le christianisme met la femme sur un pied d’égalité :

Galates 3 verset 28.

  • Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus Christ.

Paul donne des instructions à ce sujet pour que la femme ne soit pas méprisée ni rabaissée.

Tous doivent se soumettre les uns aux autres dans la crainte de Christ (Éphésiens 4:21).

Le mari (non tous les hommes) est chef de SA femme qu’il doit aimer comme Christ a aimé l’église. Paul ajoute «que chacun doit aimer sa femme COMME LUI-MÊME, et la femme doit respecter son mari.» C’est la conclusion de ses instructions sur les rapports entre maris et femmes (v.33 d’Éphésiens 4 – mais voir le contexte aux versets 22-33).

Jésus précise qu’au ciel, il n’y aura plus «ni homme ni femme».

Beaucoup utilisent le passage dans 1 Corinthiens 11 pour dire que la femme serait inférieure à l’homme. Mais c’est tirer ce passage hors de son contexte.

Paul traite le problème du voile portée par les femmes à Corinthe. Selon leur culture, le voile signifiait qu’elles étaient sous une autorité masculine.

Paul souligne bien que «Toutefois, dans le Seigneur» il y a égalité entre hommes et femmes (v.10-12) :

  • C’est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l’autorité dont elle dépend.
    Toutefois, dans le Seigneur, la femme n’est point sans l’homme, ni l’homme sans la femme.
    Car, de même que la femme a été tirée de l’homme, de même l’homme existe par la femme, et tout vient de Dieu.

Paul continue en disant que la nature a paré les femmes de cheveux longs comme un voile :

1 Corinthiens 11 versets 14-15.

  • La nature elle-même ne vous enseigne-t-elle pas que c’est une honte pour l’homme de porter de longs cheveux, mais que c’est une gloire pour la femme d’en porter, parce que la chevelure lui a été donnée comme voile?

Voici une traduction de 1 Corinthiens 11 versets 10 à 16 dans la version The Message (traduit par nos soins) :

  • D’ailleurs, ne soyez pas trop regardant sur les différences ici entre les hommes et les femmes. Ni l’homme ni la femme ne peuvent faire cavalier seul ou revendiquer leur priorité. L’homme fut créé en premier comme un magnifique reflet éclatant de Dieu – et c’est vrai. Mais la tête sur le corps d’une femme surpasse clairement en beauté la tête de l’autre «tête» de son mari. La première femme fut tirée de l’homme – c’est vrai – mais depuis, tous les hommes viennent d’une femme! Et puisque pratiquement toutes choses viennent de Dieu de toute manière, arrêtons ses discussions sur ces «qui doit passer en premier».
    N’êtes-vous pas d’accord pour dire qu’il y a quelque chose de naturellement puissant dans la symbolique – une femme, avec ses cheveux magnifiques qui rappellent celles des anges, priant en adoration ; l’homme, avec sa tête nue en signe de révérence, priant en soumission ? J’espère que vous n’allez pas faire des débats là-dessus. Toutes les églises de Dieu voient les choses ainsi ; je ne souhaite pas que vous fassiez exception à cela.»
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Allez ! Une dernière pour la route :

1 Pierre 3 verset 7.

  • Maris, montrer à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec vos femmes, comme avec un sexe plus faible; honorez-les, comme devant aussi hériter avec vous de la grâce de la vie. Qu’il en soit ainsi, afin que rien ne vienne faire obstacle à vos prières.

Dans ce passage, Pierre dit que les MARIS (non tous les hommes!) doivent considérer la femme comme «un sexe plus faible».

Les femmes ont besoin de la protection de l’homme. Cela ne veut pas dire qu’elles doivent être rabaissées. Au contraire ! Pierre ajoute que le mari doit HONORER sa femme parce qu’elle aussi hérite COMME LUI la grâce de la vie de Dieu.

Et le «pompon» pour ceux qui pensent autrement : Pierre ajoute une petite note aux maris qui seraient récalcitrant à honorer leur femme : s’ils ne respectent pas leur femme, il y aura un OBSTACLE à leurs prières !

Que faut-il retenir ?

La Madeleine est une autre recette qui est devenue connue par le hasard de la vie. Si cette servante n’avait pas eu la recette familiale, elle serait tombée dans l’oubli. Ce qui est bien dommage lorsque l’on découvre le goût d’une Madeleine qui est incomparable !

Le Nouveau Testament a une fameuse «Madeleine» – Marie de Magdala – qui entra dans l’histoire pour avoir, non seulement suivi Jésus pour le servir pendant son ministère – mais aussi qui fut le premier témoin de Sa mort ET de Sa résurrection.

Dieu voulut remettre les femmes sur un pied d’égalité avec les hommes, car en Christ, nous sommes tous un ! Observez la place des femmes dans les pays dits «chrétiens» et dans ceux où ce n’est pas la cas et posez-vous la question : est-ce dans les pays dits «chrétiens»  que la femme a le plus de liberté ?

Certes, il y en aura toujours qui chercheront à la traiter comme inférieure – il y aura toujours un esprit pharisien.

Mais vous, comment traitez-vous la femme ?

La voyez-vous comme Dieu qui vit en Marie de Magdala une précieuse Madeleine, faisant d’elle un témoin de la mort et résurrection de Jésus ?

 

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Vous trouverez plus de détails, les références et les sources dans la section ci-dessous « En savoir plus… ».

Ce que dit la Bible

Commentaires

Écritures

Paul indique que nous devons TOUS nous soumettre les uns aux autres dans la crainte de Christ.

 

Il précise les relations entre maris et femmes où le mari doit (dans sa conclusion au dernier verset) aimer sa femme comme lui-même : c’est une égalité. La femme doit, en retour, le respecter.

Éphésiens 5 versets 21-33.

(…) vous soumettant les uns aux autres dans la crainte de Christ.

 

Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur; car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur.

Or, de même que l’Église est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leurs maris en toutes choses.

Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau, afin de faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible.

C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même.

Car jamais personne n’a haï sa propre chair; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l’Église, parce que nous sommes membres de son corps.

C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair.

Ce mystère est grand; je dis cela par rapport à Christ et à l’Église.

Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari.

Jésus dit qu’au ciel, il n’y aura plus la notion d’hommes ou femmes.

Matthieu 22 verset 30.

Car, à la résurrection, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris, mais ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel.

Egalité en Chriest sans notion de sexe, race, origine.

Galates 3 verset 28.

Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus Christ.

Paul traite le problème du voile portée par les femmes à Corinthe. Si elle n’en portait pas, elles étaient considérées comme des prostitués du temple païen. Elles n’avaient pas ce signe (le voile) qu’elles étaient mariées.

Mais Paul souligne bien que «Toutefois, dans le Seigneur» il y a égalité entre hommes et femmes.

1 Corinthiens 11 versets 10-12.

C’est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l’autorité dont elle dépend.

 Toutefois, dans le Seigneur, la femme n’est point sans l’homme, ni l’homme sans la femme.

Car, de même que la femme a été tirée de l’homme, de même l’homme existe par la femme, et tout vient de Dieu.

Un couple a une autorité mutuelle sur leurs corps. Ils doivent se respecter et trouver un accord mutuel.

1 Corinthiens 7 verset 4.

 La femme n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est le mari; et pareillement, le mari n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est la femme.

Sources externes

Articles :

En Français

  • Wikipédia (.fr) – Madeleine (pâtisserie).
  • LorraineActu – L’incroyable histoire de la Madeleine.
A voir aussi:  La légende de la Tarasque

Copyright

  • Louis Segond (LSG) by Public Domain sauf si spécifié autrement.
  • Image mise en avant : Image personnelle.

 

 

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