Histoire

La légende autour de la Tour du Diable au Wyoming

La légende autour de la Tour du Diable au Wyoming

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Gemmes

Il existe une structure monolithique dans l’état du Wyoming aux États-Unis qui  est entouré de légendes.

Voulez-vous découvrir lesquels?

 

Quelle est cette tour?

La tour du Diable, (Devils Tower sans le «s» apostrophe) est une structure monolithique au nord-est du Wyoming. Elle se trouve à proximité d’une rivière qui s’appelle «Belle fourche» dans la région des Black Hills, près de Hulett et Sundance (comté de Crook).

Elle eut l’honneur d’avoir été déclarée comme premier monument national des États-Unis le 24 septembre 1906 par le président Théodore Roosevelt.

Rien d’étonnant lorsque l’on regarde cette structure monolithique si impressionnante. Elle est en fait un col volcanique composé de roches sédimentaires qui s’élève à 386 mètres et qui occupe une superficie de 545 hectares. On peut l’apercevoir à plus de 160 kilomètres à la ronde. Elle provient d’un magma en fusion qui s’est refroidi il y a 50 millions d’années, avec la particularité d’avoir laissé de longs prismes hexagonaux verticaux sur ses flancs.

On pense que des trappeurs ont été les premiers à avoir vu et escaladé la Tour du Diable mais ils n’ont pas laissé de témoignages écrits.

La première trace écrite remonte à 1859 lorsque le capitaine W. F. Raynolds documenta son expédition.

Ce bloc monolithique doit son nom au Colonel Richard Irving Dodge qui mena une expédition dans la région seize ans après celle de W. F. Raynolds. Son traducteur a malheureusement mal compris le nom que les indiens lui avaient donné et l’interpréta «La tour du dieu mauvais» ce qui amena Raynolds à la baptiser «la Tour du Diable». Les indiens l’appelaient en fait : la maison, l’antre ou le tipi de l’Ours suivant leur tribu. En 2005, il y eut une tentative de revenir au nom d’origine, mais le projet échoua pour raisons économiques, jugeant que ce changement de nom serait coûteux.

En 1892, le Congrès américain accorda à cette région le statut de « réserve forestière des États-Unis » (« U.S. Forest Reserve ») pour la protéger.

 

Premières ascensions

William Rogers, propriétaire d’un ranch dans la région et Willard Ripley furent les premiers à l’escalader le 4 juillet 1893. Ils avaient remarqué, pendant la préparation de leur ascension, une fissure étroite verticale qui partait du sol jusqu’au sommet : un endroit idéal pour escalader le versant sud-ouest en mettant des coins de bois dans la parois.

Plus tard, une échelle fut installée puis un escalier en bois qui fut construit et utilisé jusqu’en 1927.

Fritz Wiessner, William P. House et Lawrence Coveney firent une ascension en utilisant un grand nombre de pitons en 1937.

Depuis, des centaines de grimpeurs l’escaladent chaque été.

Chaque colonne hexagonale définit une voie particulière avec une difficulté qui peut varier de « facile » à « extrêmement difficile ».

Pour raison de sécurité, les grimpeurs doivent se déclarer aux Rangers avant et après leur ascension.

En 2011, la compagnie minière australienne Strata Energy Inc., filiale de Peninsula Energy Ltd., projette d’exploiter de l’uranium à l’est de Devils Tower.

 

Ce parachutiste coincé en haut du sommet

En 1941, George Hopkins se pose en parachute au sommet de la tour mais voilà : il est incapable de redescendre par ses propres moyens et doit attendre les secours.

Il avait sauté d’un avion en faisant exprès d’atterrir sur le sommet de la Tour du Diable mais avait «omis» de demander l’autorisation aux services du Parc national.

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Il voulait prouver qu’un parachutiste pouvait atterrir sur une petite cible : la Tour du Diable avait justement la bonne surface pour cette expérience. Il avait prévu d’utiliser une corde assez longue pour descendre du rocher, mais en sautant de l’avion, la corde est tombée sur le côté de la Tour : impossible de l’attraper! Il s’est retrouvé coincé en haut du rocher sans aucune possibilité de pouvoir descendre.

Inutile de dire que les autorités du Parc national National apprirent ce qui s’était passé ainsi que la presse qui s’empara de l’histoire pour la propager dans tout le pays. Les solutions fusèrent dans tous les sens : certains proposèrent de lui jeter de quoi survivre d’un avion, des militaires en proposèrent d’autres sans compter celles qui arrivaient par lettres de la part de citoyens désireux de dénouer cette situation.

Après plusieurs jours, Jack Durrance qui avait fait partie de l’équipe qui escalada le rocher en 1937 proposa ses services pour lancer une expédition de secours. Les autorités du parc acceptèrent.

Des ressources furent jetés près d’Hopkins en lui faisant savoir que de l’aide arrivait.

Jack Durrance et son équipe arrivèrent sur le site le 4 octobre.  Durrance entreprit de faire la montée avec sept autres alpinistes pour découvrir un Hopkins en bonne condition physique et morale. La descente fut plus compliquée : ils durent attacher le parachutiste pour le descendre sous le regard des 7’000 curieux venus voir en direct cet événement atypique. Tout se termina bien!

 

Les légendes amérindiennes

Ce monolithique n’est pas étranger aux tribus des Kiowa et des Sioux Lakhota. Ils se passent de génération en génération une légende qui diffère suivant la tribu.

 

Version 1

La première version – celle des Kiowa- raconte l’histoire de plusieurs jeunes filles qui jouaient dehors qui se virent poursuivies par des ours géants, surgis de nulle part.

Pour leur échapper, les filles montèrent sur le rocher et prièrent au Grand Esprit de les sauver. Le Grand Esprit aurait répondu en augmentant la hauteur du rocher pour empêcher les ours de les atteindre. Les stries verticales que l’on peut voir aujourd’hui seraient les traces laissées par les griffes des ours qui auraient tentés d’escalader ce rocher. Les jeunes filles auraient atteint le ciel et seraient devenues immortelles en devenant les sept étoiles de la constellation des Pléiades.

 

Version 2

Les sioux raconte celle de deux garçons de leur tribu qui se seraient éloignés du village. Ils tombèrent sur un ours – nommé par la suite «Mato»- qui se mis à les prendre en chasse et qui n’était pas loin de réussir, lorsque les deux garçons se mirent à prier Wakan Tanka (le Grand Esprit) de les sauver.

Tout comme dans l’autre histoire, ils escaladèrent le rocher mais l’ours ne réussi pas à monter, laissant la marque de ses griffes sur les parois de la roche. L’ours abandonna et s’endormit à l’endroit où l’on peut voir un autre rocher appelé «Bear Butte» (la butte de l’ours) pas loin de la Tour du Diable. Un aigle, au nom de Wanblee, vint porter secours aux garçons restés sur le rocher pour les ramener au village.

Ces deux versions sont assez similaires…

 

Version 3

Du côté des indiens Cheyenne, il y a plus de différences. L’histoire raconte qu’un groupe de jeunes filles furent tuées par le même ours mais deux d’entre elles réussirent à s’échapper. Elles demandèrent l’aide à deux jeunes garçons qui eurent l’idée de les utiliser  comme appât pour attirer l’ours en haut du rocher. L’idée était de mieux arriver à planter leur flèches sous les pattes, le point vulnérable de l’ours. Ce dernier, blessé par les flèches, parti après avoir laissé la trace de ses griffes sur le rocher.

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Ces tribus considèrent cet endroit sacré et officient des cérémonies au mois de juin pour présenter des offrandes, demander une grâce en attachant des rubans ou des poupées dans les arbres situés autour du rocher. C’est une période pendant laquelle les visiteurs ne peuvent pas escalader le rocher, ce qui serait considéré comme un acte de profanation par les amérindiens.  

 

La Tour du Diable et le 3ème type

Cette roche imposante est visible dans plusieurs films :

  • « Rencontres du troisième type » de Steven Spielberg en 1977.
  • «Paul», de 2011, qui se termine face à la Devils Tower lorsque l’extraterrestre Paul quitte la terre à bord d’un vaisseau spatial en allusion au film de Steven Spielberg.
  • «Shadowrun» : dans ce film, le site a des propriétés magiques. Le retour de la magie augmente la hauteur du rocher de 30 %.

 

On peut aussi l’admirer dans :

  • Un jeu vidéo Civilization VI.
  • Les bandes dessinées «Une aventure de Yakari»(album no 32), «Les Griffes de l’ours» (2006).

Ce site semble bien porter son nom puisque des touristes et des habitants ont signalé l’apparition de lumières étranges dans le ciel juste au-dessus ou sur le sommet de la Tour du Diable.

 

Cache-t’il un grand système racinaire ?

Cette information a été classifiée comme «fake» par les factcheckers…. Mais elle est amusante à rapporter.

Une rumeur circule: on aurait découvert un grand système racinaire sous la Devils Tower.

Il y aurait eu des scientifiques du Wyoming State Parks Department qui auraient fait des relevés sismiques photographiques sous la tour. C’est à ce moment-là qu’ils auraient découvert un système racinaire fossilisé gigantesque sous la tour ayant une profondeur de 6,5 km et une largeur d’environ 13 km.

Si on met à part cette petite rumeur, il est vrai que des gens sont assez troublés, une fois sur place, par des détails qui les laissent penser que ce rocher ressemble à un tronc géant. Voir la vidéo dans la section «En savoir plus» dans la partie «vidéo en anglais».

 

Selon la Bible

Les indiens révèrent ce monolithique. Il est vrai qu’il est imposant. Il dévoile la majesté de Dieu :

Romains 1 verset 20a.

  • En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’oeil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages.

 

La tour de Babel

La Bible a une histoire de tour très célèbre : celle de Babel. A cette époque, l’humanité entière vivait au même endroit. Et voici ce qu’ils se dirent les uns aux autres:

Genèse 11 verset 4.

  • Ils dirent encore: Allons! bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche au ciel, et faisons-nous un nom, afin que nous ne soyons pas dispersés sur la face de toute la terre.

Ils voulaient rester ensemble pour se faire «un nom» et toucher le ciel – c’est-à-dire, devenir puissant comme Dieu !

Dieu les en empêcha. L’homme n’est pas Dieu! :

Genèse 11 versets 7-9.

  • Allons! descendons, et là confondons leur langage, afin qu’ils n’entendent plus la langue, les uns des autres.
    Et l’Éternel les dispersa loin de là sur la face de toute la terre; et ils cessèrent de bâtir la ville.
    C’est pourquoi on l’appela du nom de Babel, car c’est là que l’Éternel confondit le langage de toute la terre, et c’est de là que l’Éternel les dispersa sur la face de toute la terre.

C’est depuis cette époque que les races, nations et langues prirent naissance.

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L’Éternel est notre Rocher

Dieu désire être le rocher de notre vie, c’est-à-dire notre force, notre tout!

Deutéronome 32 verset 31.

  • Car leur rocher n’est pas comme notre Rocher, Nos ennemis en sont juges.

1 Samuel 2 verset 2.

  • Nul n’est saint comme l’Éternel; Il n’y a point d’autre Dieu que toi; Il n’y a point de rocher comme notre Dieu.

2 Samuel 22 verset 32.

  • Car qui est Dieu, si ce n’est l’Éternel? Et qui est un rocher, si ce n’est notre Dieu?

 

Que faut-il retenir ?

 Ce monolithique est magnifique. Selon la Bible, la nature révèle la gloire de Dieu. Il désire être le rocher de notre vie, une protection, celui qui nous élève. Il ne souhaite pas que nous fassions la même erreur que ceux qui ont voulu construire la Tour de Babel pour «avoir un nom» et s’élever le plus haut possible comme pour se mettre au rang de Dieu.

La nature doit nous rappeler à quel point elle est le reflet d’un dieu Tout-Puissant!

 

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Plus de détails, sources et références sont donnés dans la section ci-dessous « En savoir plus… ».

Sources externes

Articles :

En Français

En anglais

Vidéos à rechercher (*) :

En Français

  • YouTube – Gerard Paris Los Angeles – Devils Tower, La Montagne du Diable, Wyoming
  • YouTube – Today I found out – That Time a Guy Parachuted Onto Devils Tower and No One Could Figure Out How to Get Him Down
  • YouTube – Joseph Prince – Vivre sans stress

En anglais

  • YouTube – LearningToTravel – Devils Tower National Monument | Plan Your Visit
  • YouTube – Not About The Destination – Devils Tower The Giant Tree Stump

Copyright

  • Louis Segond (LSG) by Public Domains auf si spécifié autrement.
  • (*) Les liens Youtube ne sont pas autorisés sur le texte d’un article. Vous devez rechercher la vidéo en utilisant les informations mentionnées.
  • Image mise en avant : image modifiée de la Tour du Diable – Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=615805

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