Une Bible nazie sous Hitler
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Gemmes
Une rumeur dit qu’Hitler aurait eu l’audace de faire une version de la Bible qui corresponde à sa propagande. Est-ce vraiment le cas ?
Regardons ensemble.
L’histoire
Les origines
Comme tout le monde sait, Hitler, führer de l’Allemagne, avait des convictions très tranchées sur les juifs, les races…
Pourtant, rien ne laissait présager, au début, qu’il allait s’en prendre au christianisme.
En effet, l’article 24 du programme du parti des nationaux-socialistes assure la:
- «liberté pour toutes les croyances religieuses parce que cela ne menace pas les sentiments nationaux de la race allemande. Le parti prône une chrétienté positive».
Dès 1930, des protestants « libéraux » s’enthousiasmèrent pour les idées du führer au point de le surnommer « Le Führer de Jésus » ou « l’Agent de Dieu contemporain ». Ils fondèrent « le Mouvement des Chrétiens Allemands » qui compta 600’000 membres. Cela représentait 20% des pasteurs et 30% des allemands protestants de la nation à l’époque. Curieusement, les noms de Karl Barth, Martin Niemöller et Dietrich Bonhoeffer figuraient sur leur liste – des noms qui devinrent plus tard célèbres dans l’histoire. Mais ces derniers firent un revirement plus tard pour s’opposer à Hitler.
Mais lorsque l’on creuse un peu, on s’aperçoit que c’est l’Institut des Etudes pour l’Eradication de l’Influence Juive dans la Vie de l’Eglise Allemande (1) qui fut à l’origine de ce mouvement.
Rien que son nom vous donne déjà le résultat de leurs études et de leurs objectifs…
C’est Hitler en personne qui nomma le fondateur de cet institut : Walter Grundmann, un fidèle membre du parti nazi qui adhéra dès le début en 1930.
Cet institut comporte 180 membres : des professeurs en théologie, des enseignants et responsables d’églises, etc. Financièrement, il dépendait seulement des dons des églises ou de particuliers et semblait ne pas avoir de liens officiels avec le gouvernement d’Hitler.
Pourtant, leur drapeau est sans équivoque : il est de couleur rouge avec un cercle blanc au milieu orné d’une croix noire ayant en son milieu, au niveau de l’intersection de la croix, un cercle blanc pour mettre en valeur une petite croix gammée noire. Au pied de la croix chrétienne, les lettres D à gauche et C à droite.
Le 23 mars 1933, Hitler prononça un discours, trois mois après sa nomination au poste de chancelier et qualifia les églises :
- « D’’éléments importants pour préserver l’âme du peuple allemand».
Le 20 juin, Hitler signa un concordat avec l’église catholique et le futur Pie XII.
Hitler est-il pro-chrétien ?
En apparence, peut-être, mais ses actes et autres discours révèleront le contraire et cela, avant même la signature du concordat avec le Pape !
Des paroles d’agneau pour séduire les protestants et les catholiques, pour, au fur et à mesure que le temps passait, exprimer des idées de plus en plus radicales.
Les membres de l’Institut avaient ouvertement des croyances antisémites. Ils émirent l’idée de faire une nouvelle traduction du Nouveau Testament éradiquant la trace des Juifs.
Un exercice de taille lorsque l’on considère que la majorité des personnes mentionnées dans cette partie de la Bible sont des juifs.
La nouvelle version du Nouveau Testament
Grundmann, à la tête de cet institut s’attela à la tâche de redéfinir le christianisme. « Redéfinir » veut dire « réécrire » la Bible ! Une autre bible !!?? Vérifiez par-vous-même, puisqu’ils disaient en substance que :
- Jésus n’était pas juif.
- Jésus était contre les juifs.
- Jésus a cherché à détruire le judaïsme et mourut, martyr, en cherchant à le faire.
Grundmann voulait retrouver « la pureté » de la Bible en la purgeant de toutes références au judaïsme !
Décidemment, les nazis cherchaient à tout purifier : les races, la religion…
Comme pour rassurer, l’Institut voulait expliqua que leur but était de revenir aux origines chrétiennes telles qu’elles avaient été pratiquées à l’époque de Jésus !
Non content de chercher à modifier la Bible en éradiquant toutes références judaïques, ils voulaient aller plus loin. : apporter une religion naziste empreinte d’une autorité morale. Pourquoi ? Parce qu’ils affirmaient que le nazisme mettait en pratique le christianisme que Jésus avait cherché à instaurer et qui éradiquait le judaïsme !
Le ministre des Affaires ecclésiastiques du Reich, Hanns Kerrl, résume bien leur crédo :
«Le parti est à la base du christianisme positif, et le christianisme positif est le national-socialisme… Le socialisme national fait la volonté de Dieu… La volonté de Dieu se révèle dans le sang allemand… Le christianisme ne dépend pas du Credo des apôtres… Le vrai christianisme est représenté par le parti, et le peuple allemand est maintenant appelé par le parti et surtout le führer à un véritable christianisme… le führer est le héraut(3) d’une nouvelle révélation.»
C’est ainsi qu’une version de Nouveau Testament « naziste » vit le jour en 1940 sous le nom de « Die Botschaft Gottes » (Le Message de Dieu), avec 364 pages. Oui, « 364 » pages puisque 60% du contenu avait été épuré des mots gênants de la version Allemande de Luther.
Cette version ressemble à un conte et légende allemand puisque Jésus n’est plus l’agneau humble de Dieu, mais un guerrier valeureux !
Le Nouveau Testament se retrouve divisé en 4 sections :
- Jésus le sauveur
- Jésus Fils de Dieu
- Jésus Seigneur
- Le début de l’église primitive et les missions auprès des païens.
Exit les généalogies de Jésus et références aux patriarches. A la place du mot « sabbat » on parle de « vacances ». La Galilée est peuplée de païens Ariens suite à une invasion Assyrienne 8 siècles avant JC.
C’est incroyable comme on les retrouve partout ces Aryens ! Mais quand il s’agit de bons aryens, il ne faut pas lésiner !
Marie n’est plus juive…
Mais surtout, la naissance de Jésus née d’une vierge, les miracles, l’incarnation divine de Jésus, Sa résurrection et le salut de Dieu à l’humanité lorsque Jésus est mort à la croix ont été purement et simplement… effacés !
Attendez ! Ce n’est pas tout ! Ce Nouveau Testament ne nous donne, pas « Dix commandements », mais « Douze commandements ! »
- Honore Dieu et croit en lui de tout ton cœur
- Recherche la paix de Dieu
- Evite toutes formes d’hypocrisie
- Que ta vie et santé soient saintes.
- Que ton bien-être et honneur soient saints.
- Que ta vérité et fidélité soient saints
- Honore ton père et ta mère – tes enfants sont ton aide et suivent votre exemple.
- Garde ton sang pur et le mariage saint.
- Maintiens et multiplie l’héritage de tes ancêtres.
- Soit prêt à aider et à pardonner.
- Honore ton Führer et maître.
- Sers joyeusement le peuple par le travail et le sacrifice.
Tiens ? Mais qu’est-ce qui manque dans les commandements ? Le vol, l’envie… Mais vous l’aurez compris : ces douze commandements n’ont plus rien à voir avec les dix commandements donnés à l’origine par Dieu à Moïse.
On se demande combien Hitler en a respecté. Mais arrêtons-nous là : on pourrait continuer pendant des heures…
Contrôle de l’éducation spirituelle et morale
N’ayant pas réussi à imposer son livre « Mein Kampf » comme « Bible » dans les églises, Hitler, vers 1934, nomma Alfred Rosenberg, responsable du « Contrôle de l’éducation spirituelle et morale » du Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP).
Ce dernier reprit ainsi l’idée d’un christianisme « aryen », idée qui circulait déjà au début du XIXème siècle.
Pour vous donner une idée des croyances en vogue à l’époque, prenons, par exemple, celles de Karl Maria Wiligut qui était un ésotériste et occultiste proche d’Heinrich Himmler. Pour le situer, il est celui qui élabora tous les rituels et symboles à l’attention de la SS. Il se prenait pour un descendant royal allemand et croyait que le véritable christianisme venait d’anciens rites allemands bien avant les sémites !
Le 13 novembre 1933, l’Ancien Testament fut désormais considéré comme « Bible de satan », trop empreint de judaïsme par « le Mouvement des Chrétiens Allemands »
Il n’y a donc pas de Bible nazie ou de « Bible d’Hitler », mais un Nouveau Testament nazi.
L’église Confessante
Des pasteurs et théologiens protestants s’unirent dans le mouvement de « Eglise Confessante » pour s’opposer à l’intention d’Hitler de remplacer les différentes dénominations protestantes par un protestantisme du Reich. Ils écrivirent des pamphlets et eurent le courage d’élever leur voix contre la propagande nazie qui voulait s’imposer du haut de la chaire. Beaucoup le payèrent cher : battus, mis en prison, torturés, envoyés en camp de concentration, tués. En 1935, on estima qu’il y eut 700 pasteurs de cette dénomination arrêtés par la gestapo.
En mai 1936, les responsables de ce mouvement envoyèrent un mémorandum à Hitler pour protester contre les actes antichrétiens de son gouvernement. Ils condamnaient l’antisémitisme et l’ingérence de l’État dans les affaires de l’église et demandaient à ce que cela cesse.
Mais le ministre de l’Intérieur, Wilhelm Frick, augmenta la répression et ordonna l’arrestation d’une centaine de leurs pasteurs.
Dans les deux ans qui suivirent, ce fut 807 prêtres et laïcs et de plusieurs centaines d’autres, instaurant une terreur dans tout le pays. La pression fut telle que les pasteurs restant se soumirent aux exigences du régime nazi.
Ces chiffres n’incluent pas ce qui a pu se passer côté catholique…
L’encyclique du Pape Pie XI
Le 14 mars 1937, le pape Pie XI édita une encyclique (c’est un message sur les questions religieuses, morales et socio-politiques importantes) que l’on appelle « Mit brennender Sorge » (traduction : ‘Avec une brûlante inquiétude’).
Le pape fit exprès de le publier en allemand et non en latin comme c’était fait habituellement, pour que toutes les paroisses allemandes puissent en faire la lecture.
Le pape, en effet, reprochait au gouvernement d’Hitler, de répandre «l’ivraie de la méfiance, du mécontentement, de la haine, de la diffamation, d’une hostilité de principe, soit voilée, soit ouverte, contre le Christ et son Église».
Les médias de l’époque se gardèrent bien de s’en faire écho.
Hitler fut furieux quand il l’apprit et sa vengeance ne se fit pas attendre : des milliers de catholiques (prêtres, moines, paroissiens) furent arrêtés sur accusations fallacieuses : crimes d’immoralité et de contrefaçon de devise étrangère !
Le NSDAP arracha les jeunes qui allaient à l’église catholique ou protestante pour les faire adhérer de force aux jeunesses hitlériennes. De dizaines de publications chrétiennes furent interdites.
La Gestapo fit des perquisitions dans les paroisses pour détruire tous les exemplaires du message du pape.
Et que disait Hitler en personne à ses adeptes sur les chrétiens ? :
- « Ils pouvaient être manipulés facilement. Ces mécréants écoutent comme des chiens, transpirent de confusion quand on leur parle».
Hitler méprisait le christianisme !
Tout ce qu’il a voulu faire, c’est créer un « protestantisme aryen », une religion d’état plus facile à manipuler que différentes dénominations protestantes décentralisées.
Epilogue
200’000 copies du Nouveau testament « nazi » furent distribuées ou vendues à d’autres chrétiens et même auprès des soldats avant la fin de 1941.
Que reste-t’il de ces « Nouveau Testament » aujourd’hui ? La plupart furent détruits après la guerre et, à ce jour, il n’existerait plus que deux ou trois exemplaires.
On pourrait croire que l’Institut qui fut l’auteur de cet ouvrage aurait reçu toute la reconnaissance des nazis pour leur zèle et leur travail. Ce fut l’inverse : les nazis se moquèrent ouvertement de leur travail. Certains membres de l’Institut furent même suivis par la SS qui se méfiait de leurs faits et gestes !
En fait, que ce soit le vrai ou le faux christianisme à la sauce « nazi », les nazis les mettait tous dans le même panier. Grundmann fut « invité » à faire son service militaire sur le front Est de la Russie – l’endroit le plus redouté par les soldats – pour ses « bons et loyaux services ».
Est-ce que Grundmann avait compris la leçon ? Et bien, « non ». A son retour, il déclara avoir été victime de son zèle pour avoir défendu le christianisme ! En 1956, il devint un espion en fournissant des informations sur ses opposants de l’église Confessante pour les remettre aux communistes.
Selon la Bible
Grundmann ne devait pas aimer lire le Nouveau testament car il donne en détail les origines juives des principaux « acteurs » nommés dans les évangiles et épîtres.
Effacer les deux généalogies de Jésus qui prouvent que Jésus est bien Juif et tordre Ses propos pour faire croire qu’Il voulait éradiquer les Juifs et le judaïsme, c’est effacer des passages entiers du Nouveau Testament !
Jésus a pleuré lorsqu’Il a vu que les religieux juifs ne voulaient pas Le reconnaître comme leur Messie :
Matthieu 23 verset 37.
- Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu!
Mais Jésus a promis de revenir vers eux un jour en tant que leur Messie :
Matthieu 23 verset 39.
- car, je vous le dis, vous ne me verrez plus désormais, jusqu’à ce que vous disiez: Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur!
L’apôtre Paul, juif de naissance (bien que citoyen romain), eut la révélation que la promesse de Dieu faite à Abraham de leur donner un Messie un jour était, pas seulement pour les juifs, mais aussi pour les païens, c’est-à-dire, les non-juifs !
Romains 9 verset 24.
- Ainsi nous a-t-il appelés, non seulement d’entre les Juifs, mais encore d’entre les païens,
Paul va même à souhaiter d’être maudit (anathème – Romains 9 verset 3) pour que les siens- c’est-à-dire des juifs – soient sauvés. Il a prié pour leur salut ! :
Romains 10 verset 1.
- Frères, le voeu de mon coeur et ma prière à Dieu pour eux, c’est qu’ils soient sauvés.
Et sa conclusion est sans appel :
Romains 11 versets 1-2a, 5.
- Je dis donc: Dieu a-t-il rejeté son peuple? Loin de là! Car moi aussi je suis Israélite, de la postérité d’Abraham, de la tribu de Benjamin. Dieu n’a point rejeté son peuple, qu’il a connu d’avance.
(…)
De même aussi dans le temps présent il y un reste, selon l’élection de la grâce.
Tout le chapitre 11 de Romains a pour sujet de prouver que, bien qu’Israël a rejeté Jésus en tant que Messie, c’était seulement pour un temps temporaire jusqu’à ce qu’un jour, ce peuple soit sauvé :
Romains 11 verset 26.
- Et ainsi tout Israël sera sauvé, selon qu’il est écrit : Le libérateur viendra de Sion, Et il détournera de Jacob les impiétés.
Un jour, Israël sera sauvé et cela aura l’effet d’une résurrection d’une vie d’entre les morts :
Romains 11 verset 15.
- Car si leur rejet a été la réconciliation du monde, que sera leur réintégration, sinon une vie d’entre les morts?
Que faut-il retenir ?
Personne n’est dupe. Il ne fait aucun doute qu’Hitler avait un objectif très clair : celui d’éradiquer toute trace de Judaïsme dans le christianisme et de l’avoir sous son contrôle pour l’utiliser à ses fins de propagande.
Il alla jusqu’à nommer le fondateur de l’Institut chargé d’éradiquer toute trace de judaïsme dans la Bible pour publier un Nouveau Testament tronqué, modifié, n’ayant plus rien à voir avec celui d’origine.
L’histoire retient que l’église protestante et catholique à cette époque, a peu élevé sa voix contre la propagande et contre les actes d’horreur commis par ce régime totalitaire – ou l’a fait trop tard.
Ce passage de l’histoire nous montre à quel point il faut toujours être sur nos gardes et veiller, comme Jésus a fortement recommandé. (5)
Chaque croyant doit connaître la Parole pour éviter de tomber dans un piège semblable. Si jamais cela devait à nouveau arriver, nous aurons besoin de veiller à ce que notre « lampe » soit toujours remplie du St Esprit pour avoir le courage de s’y opposer, comme dans les Actes des apôtres (2).
Car l’histoire se répète toujours.
Ecclésiaste 1 verset 9.
- Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera, il n’y a rien de nouveau sous le soleil.
En des jours où l’on cherche à effacer des valeurs chrétiennes, il est vital de, non seulement de connaître ce que disent les écritures, mais de l’avoir dans son cœur.
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Vous trouverez plus de détails, les références et les sources dans la section ci-dessous « En savoir plus… ».
REFERENCES
Référence (1).
l’Institut des Etudes pour l’Eradication de l’Influence Juive dans la Vie de l’Eglise Allemande : Institut zur Erforschung und Veseitigung des jüdischen Einflusses auf das deutsche kirchliche Leben.
Référence (2)
Lire Actes 1.
Référence (3).
Héraut :
. En Grèce et à Rome, messager chargé de porter les ordres du prince, de faire les annonces dans les assemblées et de déclarer la guerre.
. Littéraire. Personne qui annonce quelque événement remarquable.
Source : Larousse (.fr)
Référence (5).
Voir notre vidéo YouTube intitulée « Paix aux hommes que Dieu agrée ».
Sources externes
Articles:
En Français
- Le Troisième Reich vs Jésus-Christ | Époque | Nuremberg. Casus pacis (.pdf).
- Wikipedia (fr) – église confessante
- Wikipedia (fr) – Chrétiens Allemands
En anglais
- creation (.com) – Did Hitler rewrite the Bible?
Vidéos à rechercher (*):
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- YouTube – Joseph Prince – Vivre sans stress
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