L’âne de Jésus

Gemmes

Une race d’âne a une marque très spécifique qui a un lien avec la Bible. Voulez-vous découvrir de quelle race il s’agit ?

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Alors ? Quel âne ?

Ah ! Pas si vite ! Nous n’allons pas révéler cette race spéciale dès le début !

Regardons d’abord ce que la Bible raconte sur les ânes. Vous allez être surpris !

Elevé dans un cheptel

Les ânes faisaient souvent partis du cheptel des israélites à l’exemple d’Abraham :

Genèse 12 verset 16.

• Il traita bien Abram à cause d’elle; et Abram reçut des brebis, des boeufs, des ânes, des serviteurs et des servantes, des ânesses, et des chameaux.

Genèse 30 verset 43.

• Cet homme devint de plus en plus riche; il eut du menu bétail en abondance, des servantes et des serviteurs, des chameaux et des ânes.

Les fils de Jacob allèrent en Egypte avec des ânes (Genèse 42 :26-27).

Têtu comme un âne

Mais ce petit animal est connu pour son caractère bien trempé. Dieu compare le caractère d’Ismaël à celui d’un âne sauvage. En d’autres mots, il a un caractère trempé et ne veut pas qu’on le soumette ! C’est donc sans surprise que l’expression « être têtu comme un âne » soit parvenue jusqu’à nous !

Genèse 16 versets 11-12.

• L’ange de l’Éternel lui dit: Voici, tu es enceinte, et tu enfanteras un fils, à qui tu donneras le nom d’Ismaël; car l’Éternel t’a entendue dans ton affliction.
  Il sera comme un âne sauvage; sa main sera contre tous, et la main de tous sera contre lui; et il habitera en face de tous ses frères.

Job donne un autre angle sur ce caractère :

Job 11 verset 12.

• L’homme, au contraire, a l’intelligence d’un fou, Il est né comme le petit d’un âne sauvage.

Bon… comme cela, nous sommes tous dans le même bain !

Une bête de somme

L’âne, tout comme le mulet, était souvent une monture utilisée au Moyen-Orient pour passer dans des endroits ardus trop pénibles pour un cheval mais aussi pour sa capacité à porter des charges.

Exode 4 verset 20.

• Moïse prit sa femme et ses fils, les fit monter sur des ânes, et retourna dans le pays d’Égypte. Il prit dans sa main la verge de Dieu.

Cela rappelle une autre famille :

La tradition orale décrit Marie, la mère de Jésus, enceinte, voyageant à dos d’âne pour aller se faire enregistrer au recensement des romains à Bethlehem mais aussi lorsque toute la famille dû fuir en Egypte. La Bible ne donne pas ce niveau de détail, mais ce ne serait pas étonnant, l’âne étant fréquemment utilisé au Moyen-Orient.

Une monture de cavalerie ?

Et oui ! On a du mal à voir un cavalier chevauchant un âne dans une bataille, pourtant nous avons un passage qui le mentionne :

Esaïe 21 verset 7.

• Elle vit de la cavalerie, des cavaliers deux à deux, Des cavaliers sur des ânes, des cavaliers sur des chameaux; Et elle était attentive, très attentive.

Les ânes furent aussi utilisés par les armées Syriennes sans que le texte précise si c’était pour la logistique ou le combat (ou les deux). (2 Rois 7 verset 7).

Un âne qui parle !

Figurez vous que la Bible raconte une histoire où Dieu fait parler un âne !!

C’est la fameuse histoire de Balaam que l’on peut lire dans Nombres 22.

Israël était sorti d’Egypte grâce à l’action puissante de Dieu (les 10 plaies). Il était donc en route vers la Terre Promise. Seulement, les amoréens prirent peur devant leur nombre et sachant qu’elle était leur destination ! Leur chef, Balak, alla voir une sorte de voyant pour qu’il maudisse Israël pour l’affaiblir et afin de pouvoir le battre.

Seulement Balaam a voulu consulter l’Eternel pour savoir ce qu’il voulait dire sur cette situation. Dieu lui demanda de ne pas aller avec eux pour maudire Israël.

• Dieu dit à Balaam: Tu n’iras point avec eux; tu ne maudiras point ce peuple, car il est béni. (v. 12).

Cette même promesse est pour Ses enfants aujourd’hui : on ne peut pas vous maudire puisque vous avez été béni en Jésus-Christ !

Galates 3 verset 13.

• Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous-car il est écrit: Maudit est quiconque est pendu au bois, –

Et ne pas oublier qu’Israël est béni en dépit de son imperfection à cause de l’alliance entre Dieu et Abraham – puis ensuite entre Dieu et Jésus-Christ, notre représentant !

Le lendemain, Balaam donna la réponse de Dieu à Balak. Mais comme ce dernier lui promit beaucoup d’honneur (certainement beaucoup d’or et d’argent), Balaam finit par dire qu’il allait encore prier (v.18).

Et voilà ! Balaam tomba dans le piège de « réfléchir ou de prier » encore alors que Dieu avait été clair : « tu n’iras PAS avec eux et te ne maudiras point ce peuple ».

Puisque Balaam n’avait pas obéi en mettant fin à la demande de Balak, Dieu lui « permit » d’aller avec Balak (v.20).

Balaam scella donc son ânesse et partit avec les chefs de Moab le lendemain.

Et c’est alors que la colère de Dieu s’enflamma contre lui (v.22).

Le principe spirituel que l’on peut en retirer, c’est que si on n’obéit pas à la lettre à ce que Dieu nous a commandé de faire, Il « permet » des choses. Dieu enlève en fait, Sa protection – en d’autres mots « Il nous laisse faire ».

Les choses vont empirer. Nous allons lire le passage sur l’ânesse en entier ! Une histoire trop irrésistible pour ne pas le faire !

Nombres 22 versets 23-35.

• L’ânesse vit l’ange de l’Éternel qui se tenait sur le chemin, son épée nue dans la main; elle se détourna du chemin et alla dans les champs. Balaam frappa l’ânesse pour la ramener dans le chemin.
  L’ange de l’Éternel se plaça dans un sentier entre les vignes; il y avait un mur de chaque côté.
  L’ânesse vit l’ange de l’Éternel; elle se serra contre le mur, et pressa le pied de Balaam contre le mur. Balaam la frappa de nouveau.
  L’ange de l’Éternel passa plus loin, et se plaça dans un lieu où il n’y avait point d’espace pour se détourner à droite ou à gauche.
  L’ânesse vit l’ange de l’Éternel, et elle s’abattit sous Balaam. La colère de Balaam s’enflamma, et il frappa l’ânesse avec un bâton.
  L’Éternel ouvrit la bouche de l’ânesse, et elle dit à Balaam: Que t’ai je fait, pour que tu m’aies frappée déjà trois fois?
  Balaam répondit à l’ânesse: C’est parce que tu t’es moquée de moi; si j’avais une épée dans la main, je te tuerais à l’instant.
  L’ânesse dit à Balaam: Ne suis-je pas ton ânesse, que tu as de tout temps montée jusqu’à ce jour? Ai-je l’habitude de te faire ainsi? Et il répondit: Non.
  L’Éternel ouvrit les yeux de Balaam, et Balaam vit l’ange de l’Éternel qui se tenait sur le chemin, son épée nue dans la main; et il s’inclina, et se prosterna sur son visage.
  L’ange de l’Éternel lui dit: Pourquoi as-tu frappé ton ânesse déjà trois fois? Voici, je suis sorti pour te résister, car c’est un chemin de perdition qui est devant moi.
  L’ânesse m’a vu, et elle s’est détournée devant moi déjà trois fois; si elle ne fût pas détournée de moi, je t’aurais même tué, et je lui aurais laissé la vie.
  Balaam dit à l’ange de l’Éternel: J’ai péché, car je ne savais pas que tu te fusses placé au-devant de moi sur le chemin; et maintenant, si tu me désapprouves, je m’en retournerai.
  L’ange de l’Éternel dit à Balaam: Va avec ces hommes; mais tu ne feras que répéter les paroles que je te dirai. Et Balaam alla avec les chefs de Balak.

L’histoire de Balaam continue (voir notre vidéo sur « La croix dans le désert »), mais pour ce sujet, nous allons nous arrêter à ce passage. Balaam fut empêché par Dieu de maudire Israël :

Deutéronome 23 verset 5.

• Mais l’Éternel, ton Dieu, n’a point voulu écouter Balaam; et l’Éternel, ton Dieu, a changé pour toi la malédiction en bénédiction, parce que tu es aimé de l’Éternel, ton Dieu.

Balaam fut plus tard tué par les israélites.

Josué 13 verset 22.

• Parmi ceux que tuèrent les enfants d’Israël, ils avaient aussi fait périr avec l’épée le devin Balaam, fils de Beor.

Son âne eut plus de discernement que lui qui était pourtant un voyant, par définition quelqu’un qui voit dans le monde spirituel !

Dès que l’on sort du chemin de Dieu, on ne voit plus, on n’a plus de discernement sur les événements et c’est l’animal proche de soi qui risque d’en avoir plus !

Dieu donne un avertissement aux chrétiens qui seraient séduits par des pots de vin qui les pousseraient à sortir de la volonté de dieu. Balaam est désormais cité en exemple à ne pas suivre :

2 Pierre 2 verset 15.

• Après avoir quitté le droit chemin, ils se sont égarés en suivant la voie de Balaam, fils de Beor, qui aima le salaire de l’iniquité,

Une autre histoire : Dieu fit en sorte que Saul parte à la recherche d’ânesses perdues. Mais ne les trouvant toujours pas au bout de plusieurs jours, il suivit le conseil de son serviteur : celui de consulter le prophète Samuel pour savoir où elles se trouvaient. Au lieu de cela, Samuel l’oignit comme premier roi d’Israël (1 Samuel 9 :20) après l’avoir rassuré que les ânesses avaient été retrouvées (parole de connaissance).

Une noble monture

Le prophète Zacharie annonça un événement des siècles avant que cela ne se produise :

Zacharie 9 verset 9.

• Sois transportée d’allégresse, fille de Sion! Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem! Voici, ton roi vient à toi; Il est juste et victorieux, Il est humble et monté sur un âne, Sur un âne, le petit d’une ânesse.

Et c’est Jésus qui accomplit cette prophétie :

Jean 12 versets 12-15.

• Le lendemain, une foule nombreuse de gens venus à la fête ayant entendu dire que Jésus se rendait à Jérusalem, prirent des branches de palmiers, et allèrent au-devant de lui, en criant: Hosanna! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d’Israël!

Jésus trouva un ânon, et s’assit dessus, selon ce qui est écrit:

• Ne crains point, fille de Sion; Voici, ton roi vient, Assis sur le petit d’une ânesse.

Alors ? Quelle est cette race d’âne spécial ?

Evidemment, la race des ânes Croix Saint André ! Cette race s’appelle aussi l’âne de Provence d’où il est originaire.

C’est un petit âne, robuste et rustique portant une belle robe grise mais ayant sur son dos une marque noire/marron en forme de croix appelée « la croix de Saint André ».

On l’utilise toujours en attelage, pour faire des randonnées ou du débroussaillage. Doté d’un tempérament calme et patient contrairement à beaucoup de ses congénères, il est des fois un animal de compagnie et souvent utilisé pour promener des touristes…

Peut-être que Jésus a fait son entrée triomphale comme roi sur cet âne portant la croix ?

Que faut-il retenir ?

Ce beau compagnon à quatre pattes bien que souvent définit « sauvage » dans la Bible, est le seul animal à avoir « parlé » !

L’histoire de l’âne de Balaam révèle que certains animaux peuvent percevoir des fois ce qui se passe dans le monde spirituel. Cela réveille aussi une vieille légende qui circule depuis des siècles : qu’au commencement de la création, les animaux parlaient…

Mais remarquez comme nous avons deux histoires où Dieu utilisa les ânes dans la vie de deux hommes : Balaam et Saul ! Comme quoi, il ne faut pas mépriser ce petit animal : non seulement il parle, mais il va peut-être vous ramener sur la bonne voie de votre destinée !

Et qui sait si Jésus n’a pas fait son entrée triomphale comme roi sur un âne de la Croix Saint André ?

Pensez-vous que ce soit une coïncidence qu’au moins une race porte une croix sur le dos et que Jésus utilisa cette monture ?

Dieu a laissé pleins d’indices sur qui Il est… (1)

Alors ? Cherchez-les !

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