Le droit d’aide à mourir
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Gemmes
Une nouvelle loi a pour objectif de mettre en place un système qui permette le «droit de l’aide à mourir » pour « finir sa vie dignement ».
Cela semble plutôt de bon augure à première vue… seulement si l’on ne creuse pas.
Alors, je vous propose de parcourir cette loi.
Sommaire
- Ressources hors article :
- Gemmes
- Contexte
- Loi sur fin de vie : une promesse faite depuis longtemps ?
- Cette loi…
- Le texte
- L’article 17 – l’interdiction de dissuader
- Une « mort naturelle » selon l’article 9
- Amendement sur le droit à l’hésitation rejeté
- Le corps médical reste à proximité si l’injection ne se passe pas bien
- Droit à la liberté conscience pour les praticiens
- Protéger le candidat de toutes formes de pressions
- Une philosophie ?
- Des voix s’élèvent
- Avis d’une psychiatre sur cette loi
- Avis de la Haut Autorité de Santé et de Philippe Juvin
- Les églises
- L’expérience d’autres pays
- La Hollande
- Pour faire des quoi ? Des économies ?
- Allons-nous vers le programme T-4 ?
- Selon la Bible
- Que faut-il retenir ?
- Vous avez aimé cet article ?
Contexte
Le 2 mai 2025, 68 amendements ont été acceptés sur les nombreuses propositions faites pour le projet de loi pour « finir sa vie dignement ».
L’objectif est, comme cette phrase l’indique, que toute personne ait le moyen de « finir sa vie dignement » en ayant « le droit à la fin de vie ».
Le texte a été débattu le 12 mai à l’Assemblée nationale avec un débat où un autre texte sur les soins palliatifs a été examiné en même temps.
L’intention est de rassurer les Français en débattant sur un texte qui sera pro-euthanasie/suicide assisté et ceux qui sont plutôt pour développer les soins palliatifs.
Cette loi sera votée fin mai 2025.
Loi sur fin de vie : une promesse faite depuis longtemps ?
Le 8 novembre 2023, Macron s’est rendu à la célébration des 250 ans de la plus ancienne obédience maçonnique du pays rue Cadet à Paris.
Dans son discours, il a assuré que le « droit à mourir dans la dignité » allait bientôt faire l’objet d’une « loi de liberté et de respect » (1)
Il a apparemment tenu sa promesse puisque ce projet de loi avance à grands pas.
Le Figaro, dans un article datant du 12 décembre 2024, confirme que cette loi est la « dernière croisade des francs-maçons » qui tiennent à ce qu’elle passe.
Le Parisien précise qu’ils font tout pour que cette loi passe en urgence avant la fin du quinquennat de Macron.
Pourquoi cette urgence ?
Jean-Louis Touraine, macroniste a déclaré(1a) :
« Il faut obtenir le plus possible dans la première loi [sur la fin de vie] et surtout, une fois qu’on aura mis le pied dans la porte, il faudra revenir tous les ans et dire « on veut étendre ça ».
Cette loi…
Le texte
Cette loi utilise de beaux mots : « un droit » et « l’aide à la vie ». Mais, derrière cette terminologie, il s’agit, en fait, de légaliser le suicide assisté et l’euthanasie, chose que l’on voit clairement lorsque l’on lit le premier article :
- « Art. L. 1111‑12‑1. – I. – Le droit à l’aide à mourir consiste à autoriser et à accompagner une personne qui en a exprimé la demande à recourir à une substance létale, dans les conditions et selon les modalités prévues aux articles L. 1111‑12‑2 à L. 1111‑12‑7, afin qu’elle se l’administre ou se la fasse administrer par un médecin ou par un infirmier. »
Il s’agit bien d’une loi sur l’euthanasie et du suicide assisté même si ces mots ne sont JAMAIS utilisés!
Voici les grandes lignes :
– Cette loi pourra s’adresser à des patients ayant plusieurs années à vivre ou ayant une maladie en « phase avancée ou terminale ». Or, cette terminologie n’est pas définie. Elle peut inclure des gens ayant une maladie longue et jugée irréversible suivant le cas comme Parkinson, dépression etc.
– Aucun avis de psychologue ou psychiatre est requis
– Ils peuvent passer à l’acte en n’ayant vu qu’un seul médecin avant l’injection
– L’euthanasie sera désormais plus rapide à obtenir (entre 0 à 17 jours) qu’une consultation anti douleur !
L’article 17 – l’interdiction de dissuader
Cette loi présente aussi des dispositions pénales.
- Dans l’article 17 – Art. I 1115-4 – I
« Est puni d’un an d’emprisonnement et de 15’000 euros d’amende le fait d’empêcher ou de tenter d’empêcher de pratiquer ou de s’informer sur l’aide à mourir par tout moyen, y compris par voie électronique ou en ligne, notamment par la diffusion ou la transmission d’allégations ou d’indications de nature à induire intentionnellement en erreur, dans un but dissuasif, sur les caractéristiques ou les conséquences médicales de l’aide à mourir ».
Le texte est clair : si vous voulez dissuader quelqu’un de ne pas mettre fin à sa vie, vous irez en prison et vous aurez une lourde amende, quels que soient les moyens mise en œuvre par cette personne pour mettre fin à ses jours !
Par exemple, si vous avez un proche dépressif qui veut « mourir dignement » selon les termes de cette loi, vous ne serez pas autorisé à le dissuader, de lui dire qu’il s’agit peut-être d’une mauvaise passe et qu’on peut l’aider.
Le rapporteur de cette loi précise que demander à mourir est une liberté qui ne peut pas être entravée.
Et pour l’entourage de la personne ? Ils auront la liberté…de se taire !
Autre exemple : si un mineur déprime, par exemple, sur le futur de la planète et qu’il décide « d’en finir » avec la vie, personne n’aura le droit de l’en dissuader et de lui donner l’espérance d’un avenir.
Cela soulève des questions par rapport à des lois et coutumes existantes.
- Que devient la loi « non assistance à personne en danger » ?
- N’avons-nous plus le droit de nous soutenir les uns les autres lorsque nous traversons une mauvaise passe ou ni de convaincre quelqu’un de choisir une autre option pour finir sa vie, même s’il s’agit d’une maladie incurable ?
- Et pour les médecins et toutes autres personnes dans le corps médical qui seront en première ligne face à ces personnes : est-ce la fin du serment d’Hypocrate ? Eux non plus ne seront pas autorisés à présenter des arguments pour dissuader une personne à franchir le pas ou à leur proposer des solutions alternatives.
Une « mort naturelle » selon l’article 9
L’article 9 – ADOPTÉ -de la loi stipule :
- « Est réputée décédée de MORT NATURELLE la personne dont la mort résulte d’une aide à mourir conformément aux articles L. 1111-12-1 à L. 1111-12-14 du présent code. »
Le motif utilisé pour l’adoption de cet article est que les héritiers ou ayants droits de la personne décédée n’aient « pas à subir des conséquences sur les engagements contractuels ou actes de la vie courante découlant de son décès » mais aussi que cette mort fait suite « de son affection » !
Apparemment, c’est pour permettre aux héritiers et ayants-droits de bénéficier d’une assurance vie qui aurait été refusée en cas de « suicide »… N’était-ce justement pas là qu’il aurait fallu faire un article pour couvrir ce cas au lieu de noyer les futurs nombres de décès « morts dignement » avec ceux « morts naturellement » ?
Voudrait-on cacher une future hécatombe ?
Amendement sur le droit à l’hésitation rejeté
Pour l’instant, il n’y a aucun article qui protège le candidat « à une fin digne » s’il hésite finalement après une demande initiale de fin de vie.
Voici un amendement qui cherche à le faire :
- À la fin de l’alinéa 6, substituer aux mots :
« suspend la procédure et convient d’une nouvelle date dans les conditions prévues à l’article L. 1111‑12‑5 »
les mots :
« met fin à la procédure. »
Exposé sommaire par Thibault Bazin le 9 mai 2025 :
- « Cet amendement invite à considérer qu’une personne malade ayant demandé un report de date de son euthanasie ou suicide assisté ne le fait pas de façon anodine. Cette demande ne doit pas être prise à la légère comme semble le faire la disposition prévue à l’alinéa 6 du présent article 9.
Il convient de mettre fin à la procédure dans cette situation afin de pouvoir réexaminer sereinement et en profondeur la situation de la personne et notamment le caractère libre et éclairé de sa décision. Ceci dans l’objectif de creuser les raisons pour lesquelles cette demande de report a été faite. »
Une fois que l’on déclenche la procédure, il n’y a plus de retour en arrière, car cet amendement a été REJETÉ.(3)
Le corps médical reste à proximité si l’injection ne se passe pas bien
Copier/coller du texte :
Après l’alinéa 7, insérer l’alinéa suivant :
- « III bis. – Les caractéristiques, les conditions et les modalités de la possible intervention par le professionnel de santé en cas de difficultés mentionnée au III du présent article sont précisées par un décret en Conseil d’État pris après avis de la Haute Autorité de santé et du Comité consultatif national d’éthique. »
Exposé sommaire – réponse de Thibault Bazin :
- « L’article demande au professionnel de santé, même lorsqu’il n’administre pas la substance létale, de rester à proximité pour « intervenir en cas de besoin ». Mais de quoi parle-t-on ici ? Le flou est conséquent : quelles sont ces éventuelles « difficultés » qui peuvent survenir ? Que doit en réalité faire le soignant si le suicide assisté se déroule différemment que prévu ? S’il n’est pas présent mais « à proximité », comment sait-il qu’il doit intervenir sans faire irruption dans l’intimité des patients ? Euthanasier le malade lui-même contrairement à ce qui a été prévu ou arrêter la procédure ? L’étude d’impact de 2024 précisait « pouvoir injecter une dose de sécurité supplémentaire », mais cela ne couvre pas forcément toutes les possibilités. S’il l’interrompt, quel risque que la personne se retrouve dans un état de déficience sévère plus délétère que l’état dans lequel il était avant toute intervention médicale (exemple des réanimations cardiaques qui ne doivent pas durer plus de 20 minutes) ? Ou encore : si le corps rejette le cachet ou l’injection létal(e), doit-on prévoir une nouvelle dose à proximité, continuer la procédure ? Quelles conséquences en termes de responsabilité pénale dans l’un ou l’autre cas ? Comment respecter les volontés du malade dans ces situations ? Ces interrogations ne sont pas exhaustives mais déjà révélatrices des carences du texte. »
Cet amendement entend ainsi clarifier les dispositions du texte (4).
Droit à la liberté conscience pour les praticiens
L’article 14 a aussi été REJETÉ (amendement N° AS97)
- Alinéa 4 : Art. L IIII 12 12.
« I – Un médecin, un infirmier ou une infirmière n’est pas tenu de pratiquer une euthanasie ou un suicide assisté. Aucun aide-soignant ou aucune aide-soignante, aucun auxiliaire médical, quel qu’il soit, n’est tenu de concourir à une euthanasie ou à un suicide assisté. »
Il a été REMPLACÉ par :
Article 14 – Sous-section 4 – Clause de conscience
- « Le professionnel de santé qui ne souhaite pas participer à ces procédures doit, sans délai, informer la personne ou le professionnel le sollicitant de son refus et lui communiquer le nom de professionnels de santé disposés à participer à cette mise en œuvre. »
Pour faire court : un professionnel de la santé peut refuser de faire cet acte, mais c’est lui qui doit trouver ou désigner ceux qui sont prêts à le faire…
C’est une manière indirecte d’être impliqué dans cet acte de fin de vie… Pas cool.
Protéger le candidat de toutes formes de pressions
L’amendement n° AS1015 de M. Juvin et plusieurs de ses collègues – article 5 a été REJETÉ. Pourtant, il était question de veiller à ce que le candidat à la mort ne subisse aucune pression d’ordre financier ou social.
L’article 5 aléa 6 stipulait :
- « S’assure que le demandeur ne fait l’objet d’aucune pression, qu’elle soit financière, sociale ou provenant de son entourage. »
Comment faire confiance à un médecin ou praticien de la santé si celui-ci peut à la fois vous soigner et vous donner la mort ?
Pourtant, ils ont fait ce serment :
« Au moment d’être admis(e) à exercer la médecine, je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité. Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux. »
Ah ! mais c’est oublier que « le serment d’Hippocrate n’a aucune valeur juridique » selon le Conseil départemental de Moselle de l’Ordre des médecins. Ils doivent seulement suivre le Code de déontologie médical qui est tiré du Code de la Santé (5).
Donc c’est un serment bidon ! La seule source d’autorité vient du Code de la Santé.
Impossible de parcourir tous les amendements. Mais on voit le principe derrière les éléments abordés…
Une philosophie ?
La franc-maçonnerie a présenté le dossier de ce projet de loi et elle ne s’en cache pas puisque Macron l’a aussi confirmé dans son discours lors de sa visite à la Grande Loge de France le 5 mai 2025.
Le président Emmanuel Macron a rappelé lors de son discours, que la franc-maçonnerie a un rôle important à jouer dans la défense de la laïcité et dans le débat sur la fin de vie.
Ce sont, en effet, les francs-maçons qui ont apporté ce dossier qui sert de base à cette loi.
Mais il faut savoir qu’ils ont une croyance bien particulière sur la fin de vie.
Pour eux, le contrôle sur sa vie et avoir les moyens de se donner une « fin digne » de sa vie sont considérés comme un progrès ; la dignité est de garder le contrôle sur sa vie et de conserver jusqu’au bout son autonomie « humaine ».
En d’autres mots, si on perd son autonomie physique, on perd sa dignité.
C’est pour cette raison qu’ils glorifient le suicide qui est perçu comme un acte de liberté : celui de mourir « vivant » ce qui est un oxymore !
Pour certains, se suicider est un acte de lâcheté ou un moyen d’échapper à une situation difficile.
Mais pour les francs-maçons, c’est une autre logique. Ils font une différence entre le suicide et le suicide assisté. Il est intéressant de noter que cette loi propose les deux :
- Suicide: ils considèrent que seul un ‘homme supérieur’ est capable de voir la mort en face et de se donner la mort.
- Suicide assisté: pour eux, c’est pour ceux qui n’ont pas la volonté de mettre fin á leur vie. Ils ont besoin que quelqu’un d’autre le fasse à leur place. Dans leur logique, cette solution est pour une sous-catégorie d’humains. Ils poussent le raisonnement plus loin : les assister n’est donc pas un meurtre puisqu’ils n’agissent pas en tant qu’hommes – leurs actions étant « indignes » ! En gros, ils ne méritent plus de vivre puisqu’ils ont abandonné toute dignité humaine et n’ont pas su agir en tant « qu’homme » !
Source : référence (11).
Ce qu’il faut savoir, c’est que les Francs-maçons ont joué un rôle majeur par le biais de Pierre Simon, ancien maître de loge dans :
. La légalisation de l’avortement et de la pilule.
. La création du Planning Familial – pour inciter à l’avortement et à stériliser les femmes qui le veulent.
. Dans les mouvements féministes comme le MLF.
. Et, déjà dans les années 1980, a milité en faveur des techniques de procréation médicalement assistée et déjà soutenu le principe du droit à mourir dans la dignité.
Source : référence (10).
Le droit à l’aide à mourir est un sujet où la franc-maçonnerie joue un rôle significatif dans ce domaine. L’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), est depuis des années liée à la franc-maçonnerie et a œuvré pour obtenir la légalisation de l’euthanasie.
Source : références (12) (13).
Des voix s’élèvent
Les professionnels de santé rejettent massivement le principe de légalisation de l’euthanasie, quelle que soit sa forme.
Malheureusement, ils ne sont pas entendus alors que cette loi a supprimé l’amendement sur une clause de conscience.
Avis d’une psychiatre sur cette loi
Le docteur Véronique Lefèvre-Denouette, médecin gériatre et co-directrice du département de recherche en éthique biomédicale du Collège des Bernardins dénonce les nombreuses interrogations que soulèvent cette loi (14).
Temporalité trop courte
En effet, un des amendements ADOPTE laisse 15 jours à un candidat pour accéder à un médecin, puis 48 heures après la prise de décision. Un psychiatre n’a, en aucun cas, la possibilité de mettre en place un traitement pour que la personne se sente mieux ! Pour un traitement, il faut au minimum un mois. Elle souligne que cette loi inclus des personnes qui ne seront pas nécessairement en fin de vie. Les critères pour avoir « droit à l’aide à la fin de vie » ne sont pas du tout restrictifs. En fait, selon elle, « tous les verrous ont sauté » !
Dans son entourage professionnel, personne n’est favorable à cette loi. On ignore quels professionnels ont été consultés, mais il n’y a eu aucun psychiatre impliqué dans le projet de loi.
Pas d’amendement pour inclure un avis de psychiatre
Il n’y a aucun amendement pour intégrer l’avis d’un psychiatre ou autre personne de confiance dans cette procédure pour au moins chercher à décrypter la demande du patient : vérifier s’il s’agit d’une mauvaise passe, d’une dépression ou d’une décision mûrement réfléchie.
Aucune mention de décision collégiale
Une telle décision devrait impliquer au minimum le médecin, un psychiatre, une personne de la famille/de confiance… Aucune mention dans la loi d’une prise de décision collégiale.
Avis de la Haut Autorité de Santé et de Philippe Juvin
Même la Haute Autorité de Santé, a pris le temps de publier un communiqué sur le sujet alors qu’elle ne s’est pas exprimée sur le vaccin c-19. Leur réponse :
- « il n’existe pas de consensus médical sur la définition du pronostic vital engagé « à moyen terme », ni sur la notion de « phase avancée » lorsqu’elles sont envisagées dans une approche individuelle » (5).
Philippe Juvin, qui a soumis plusieurs amendements, s’est exprimé sur France TV Info (7) et a dit ceci :
- « Il y a un problème qui n’est pas réglé » en France. »
Il précise :
- « une personne sur deux qui a besoin de soins palliatifs, en pratique, n’y a pas accès ». Avec ce projet de loi, le député ne souhaite pas en arriver « à décider demain des suicides assistés ou des euthanasies par défaut d’accès aux soins palliatifs, ce qui, une fois sur deux est le cas, et une fois sur trois pour les enfants ». Le député pointe « un sujet social » qui découle de ce projet de loi. « Quand vous êtes pauvre et que vous ne pouvez pas vous payer le fauteuil à 25 000 euros ou l’ordinateur à dépistage de votre paupière pour parler, forcément, la fin de vie est plus difficile. »
Il souligne le texte reste flou sur la notion de « court ou moyen terme »:
En effet, le texte prévoit que la demande de suicide assisté ou d’euthanasie puisse être faite alors que le pronostic vital est engagé « à court terme ou à moyen terme ».
Or, rien n’est définit pour préciser ce que l’on entend par « moyen terme » !
Et si la personne traverse seulement une mauvaise passe temporaire ou qu’un remède soit trouvé entretemps ou… qu’il y ait eu une erreur sur le diagnostic ?
Il ajoute :
« Je suis médecin. Je peux vous assurer que toutes les demandes d’euthanasie que j’ai vues se sont résolues quand on apportait une réponse au patient ou à sa famille qui parfois est fatiguée. »
Les églises
La Conférence des Responsables de Cultes en France (CRCF) regroupant les catholiques, protestants, orthodoxes, juifs, musulmans et bouddhistes ont faite une déclaration commune contre « les dangers d’une rupture anthropologique » que cette loi provoquerait.
Ils soulignent que le vocabulaire utilisé cache l’acte léthal comme pour « désamorcer la gravite morale de l’acte ».
Les médecins ont fait le serment de ne jamais tuer (serment d’Hyppocrate).
Cette loi risque d’instaurer « une culture de la mort là où la médecine s’est toujours construite comme un service de soin à la vie ».
Le texte à ce jour donne le pouvoir à un unique médecin de décider de l’injection léthale, sans décision collégiale, sans évaluation psychiatrique du patient. Le délai de réflexion est seulement de 48 heures et des fois moins, ce qui présente un scandale en soi de précipiter quelqu’un à faire une décision irréversible.
Ils estiment que c’est une menace directe pour les plus vulnérables, surtout pour ceux qui ont l’impression d’être un fardeau pour leurs proches.
Cette loi met en avant une décision individuelle sans tenir compte des liens et avis familiaux, des proches, des soignants et la mise en œuvre de cette loi peut leur infliger un traumatisme et blessures de ne pas avoir pu faire plus.
« Il ne s’agit pas d’un progrès, mais d’une régression éthique, sociale et médicale. »
L’expérience d’autres pays
Le Canada
Le Canada a légalisé le suicide assisté depuis mars 2021. Cette loi s’étend même aux personnes qui ne sont pas malade ni en phase terminale. Un citoyen peut en faire la demande en signalant un simple problème de santé « grave et irrémédiable ».
Et les conséquences commencent à déborder de l’objectif de départ.
Des personnes ont opté pour un suicide assisté parce qu’elles n’ont pas réussi à obtenir un soin digne de ce nom !
En Juin 2016, il y a 2’838 suicides assistés. En 2021, ce chiffre est passé à 10’064, soit une augmentation de 32,4 % !
Et les mentalités changent… Un tiers des Canadiens sont CONTRE le suicide assisté pour les sans-abris, mais un autre tiers si la personne se trouve dans une situation de précarité (pauvreté, sans abri) (3)
Les personnes seules ou défavorisées
Si on prend les exemples du Canada et de l’Orégon aux états-Unis, on voit que les personnes seules ou défavorisées forment la population qui recourt le plus au suicide assisté.
Le Canada devait légaliser le suicide assisté pour les personnes ayant une déficience mentale, mais, devant l’augmentation de la demande, le texte a été retiré temporairement pour être représenté en Mars 2027.
Le Canada et la Belgique proposent le suicide assisté à des détenus de prison…
Et cela va plus loin : ils finissent par euthanasier les malades mentaux, les personnes handicapées, et n’importe quelle personne qui trouve sa vie insupportable.
Les services publics ont proposé à des vétérans de la guerre d’être euthanasiés (pour coûter moins cher). Ils reviennent du front avec le syndrome post-traumatique et on leur propose le suicide… (16).
En parallèle, la qualité des soins en fin de vie s’est dégradée…
Une bévue en Belgique
La Dépêche, dans un article datant du 10 avril 2025 mettait en gros titre : « L’euthanasie ne se déroule pas comme prévu : une femme atteinte d’un cancer étouffée à l’aide d’un coussin par les médecins. »
Cette jeune femme était âgée seulement d’une trentaine d’années. Elle avait un cancer incurable : les médecins lui donnaient un an à vivre. Ils ont estimé qu’elle pouvait recevoir une sédation. Seulement, ils se sont trompés dans la quantité : cela n’a pas marché. Les médecins ont dû utiliser un coussin pour l’étouffer !
La pauvre belge n’a pas pu s’auto suicider avec le coussin… D’ailleurs, son conjoint a porté plainte.
Et voilà une forme de dérive…
La Belgique, comme les Pays-Bas n’ont aucune « précautions » ni protocoles destinés à prévenir les dérives graves !
La Hollande
Un site (6) fait un bilan sur les années de pratique d’euthanasie sur le pays et montre à quel point il y a de plus en plus de décès qui meurent « dignement » alors que l’accès aux soins palliatifs est plus long à obtenir, plus couteux.
Le journal La Croix (7) rapporte la question de Corinne Ellemeet, députée du parti écologiste qui a suscité une polémique dans le pays en février 2019. Elle a demandé un débat au Parlement sur ce sujet en donnant l’argument suivant :
« Les gériatres doivent donner leur avis et être écoutés sur la nécessité de certains traitements lourds, opérations cardiaques, nouvelle hanche ou chimiothérapies… »
Donc, en gros, si vous avez plus de 70 ans, vous devriez remettre en cause votre place dans la société comme si vous êtes devenu un poids…
Pour faire des quoi ? Des économies ?
Le magazine Le Point (9), dans un article, commente l’expérience du Canada dans le domaine de fin de vie.
Ils expriment le danger qu’il y a dans cette pratique : en effet, l’aide médicale à mourir coûte bien moins cher que de mettre en place de bons soins palliatifs. Elle ouvre la boîte de Pandore : celle de la tentation de se débarrasser de ceux que l’on considère inutile et/ou « coûteux » pour la société : les plus vulnérables, les handicapés, les marginaux…
Le Point mentionne une étude qui a établi que les euthanasies (2) pourraient générer 1,4 milliards d’euros d’économie.
Dans beaucoup de pays, il y a des rumeurs qui circulent de plus en plus… comme quoi faire mourir quelqu’un « d’inutile » à la société, est une source d’économie et se pratique des fois sans que les proches le sachent.
Est-ce que les vies doivent être sacrifiées pour permettre au gouvernement de faire des économies ?
Une pétition de l’ECLJ est en cours pour rappeler à l’ONU que l’euthanasie viole les droits fondamentaux.
Une pétition contre ce projet de loi a été déposé auprès de l’Assemblée Nationale (15).
Allons-nous vers le programme T-4 ?
Sous l’Allemagne nazie, une propagande rabâchait les allemands qu’ils faisaient partie de la « la race supérieure ». Et ils ont poussé l’idée en donnant une liste de catégorie de personnes considérées comme ne faisant pas partie de cette race : ceux qui avaient une incapacité physique ou mentale, qui étaient considérés comme étant « inutiles » pour la société. A leurs yeux, ils menaçaient la pureté de la race.
Au début de la Seconde guerre mondiale, Hitler mit en place un programme intitulé « T-4 » ou « Le programme d’euthanasie ».
Les médecins allemands devaient coopérer au bon fonctionnement de ce programme. Ils avaient pour instruction de parcourir les fichiers médicaux de leurs patients pour déterminer qui tombait dans la catégorie des « inutiles ».
Ils devaient aussi superviser ce suicide assisté dans l’un des six instituts prévus à cet effet en Allemagne et Autriche. Ces institutions avaient des chambres à gaz où les adultes étaient menés. Pour les plus petits (enfants), ils recevaient une injection létale ou, dans le pire des cas, ils étaient affamés jusqu’à la mort. Les corps étaient incinérés dans des crématoriums.
Il y eut des protestations publiques en 1941 ainsi qu’une protestation de l’église catholique. Mais le programme continua plus discrètement pendant toute la durée de la guerre.
On estime qu’environ 200’000 personnes qui avaient des déficiences physiques et/ou mentales ont trouvé la mort entre 1940 et 1945.
Ce programme servit de modèle pour tenter d’anéantir par la suite les Juifs, les homosexuels, les romanichels.
Et c’est ce que cette loi doit éviter.
Selon la Bible
La Bible nous relate des histoires d’hommes et de femmes qui en ont « bavé ».
Abraham : lui et sa femme Sarah ont été stériles pendant plus de 90 ans ! Lorsque Sarah s’est retrouvée enceinte, elle et Abraham ont dû subir tellement de moqueries que leur fils a reçu le prénom d’Isaac qui veut dire « rire ». Mais Dieu a aussi ri de la situation en transformant une vie stérile en une vie ayant la joie de recevoir un enfant !
Jacob aussi en a bavé : son frère, Ismaël, traitait avec condescendance et dédain le droit d’aînesse (qui lui donnait le droit d’hériter des bénédictions de l’alliance de son père avec l’Eternel, son nom, sa fortune). Jacob ne s’est pas gêné pour le tromper afin de s’en saisir. Il lui prit aussi les bénédictions qui lui garantissaient d’être béni par l’Eternel.
Son frère le prit en haine : Jacob dû se réfugier chez son oncle Laban. Seulement ce dernier le trompa : il le piégea lui faisant épouser ses deux filles pour le garder plus longtemps à son service. Il comptait lui voler tout ce qu’il pouvait gagner. Mais l’Eternel veilla sur lui et il sortir des années plus tard plus riche que son oncle.
Puis, Jacob pensa avoir perdu son fils préféré venant de la femme qu’il avait aimé : Joseph. Il retrouvera ce dernier des années après en Egypte.
Mais Jacob était loin de se voir comme un homme de Dieu ni un héros. On le voit à la manière dont il s’est présenté au Pharaon lorsque ce dernier lui demanda l’âge qu’il avait :
Genèse 47 versets 6-9.
- Pharaon dit à Jacob: Quel est le nombre de jours des années de ta vie?
Jacob répondit à Pharaon: Les jours des années de mon pèlerinage sont de cent trente ans. Les jours des années de ma vie ont été peu nombreux et mauvais, et ils n’ont point atteint les jours des années de la vie de mes pères durant leur pèlerinage.
Observez bien la réponse de Jacob :
- « Les jours des années de ma vie ont été (…) mauvais »
Jacob a-t-il demandé à en finir ? Il a failli : il était inconsolable lorsqu’il a cru que le fils de sa femme préférée, Joseph était mort. Il a dit que « ses cheveux descendraient dans le séjour des morts » s’il perdait Siméon que Joseph avait temporairement mis en prison pour éprouver ses frères (Gen. 42 verset 38).
Jonas, le prophète, s’est retrouvé dans le ventre d’un gros poisson parce qu’il avait désobéi à l’ordre de l’Eternel de donner une parole à Ninive.
Il aurait pu demander sa mort… Mais il se repentit et le poisson le « cracha » sur une berge.
Job a tout perdu en un seul jour : toute sa fortune, ses cheptels, tous ses enfants et serviteurs. Puis il tomba gravement malade. Il devint la risée de tous et, pour couronner le tout, trois de ses « amis » sont venus, non pas pour le consoler et le relever, mais pour lui faire des leçons de morales, l’accusant d’avoir péché contre Dieu !
Job fut à bout : il demanda à Dieu de l’achever… Chose que Dieu ne fit pas. Par contre, l’Eternel lui décrivit, du plus petit au plus grand, tout ce qui se passe dans l’univers : rien n’est fait par hasard si on ose Lui faire confiance ! Et Job refit fortune – bien plus grande !- et eut à nouveau des enfants.
Et on pourrait citer bien d’autres histoires relatées dans la Bible qui raconte des situations désespérées.
La famille, les amis sont normalement là pour aider ceux qui sont vulnérables.
Et même si ceux-ci faisaient défaut, on peut toujours inviter Dieu dans notre situation, tout comme les disciples qui pensaient qu’ils allaient périr au milieu de la tempête sur le lac. Dès qu’ils ont invité Jésus à monter dans leur barque, non seulement la tempête s’arrêta, mais ils arrivèrent de suite à leur destination !
La mort est une peur universelle beaucoup ignore ce qu’il y a « après », mais les chrétiens ont une « espérance vivante » qui va après cette vie terrestre.
Dieu est le créateur de la vie et Il désire qu’on Lui fasse confiance dans les situations les plus difficiles. Il a mis en nous Son souffle de vie : Il considère notre vie comme étant sacrée : c’est pour cette raison qu’Il a envoyé Son fils, – Jésus, pour mourir à notre place, afin que nous trouvions la vie en Lui.
Que faut-il retenir ?
Cette loi met en valeur le droit de mettre fin à ses jours au lieu de promouvoir la dignité à vivre.
Au lieu de prôner la vie et de protéger les plus vulnérables, notre société est en train de catégoriser des personnes d’un point de vue économique. Ceux qui ne rapportent pas et surtout qui coûtent à la société sont de plus en plus perçus comme étant « inutiles » (4). Et cette croyance est poussée par les ceux qui ont cette philosophie qui va aux antipodes d’autres croyances, notamment celle des chrétiens.
Comment réduire une vive à un simple coût ? Et qui peut prétendre avoir le droit de vie et de mort sur autrui ?
Cette loi prévoit de museler le corps médical et l’entourage des candidats au « droit à la fin de vie ».
Le candidat à la mort est alors totalement isolé, face à un seul docteur ; comme une proie face à son prédateur.
Le corps médical qui avait pour vocation de soigner les gens sont en train de devenir des instruments de mort, avec le risque qu’ils le fassent un jugement qui aille au-delà « d’une maladie en phase avancée ou terminale ». D’ailleurs, n’ont-ils pas déclaré qu’ils comptaient la modifier tous les ans – donc en élargir l’application à bien d’autres cas ?
Comment un patient pourra-t’il désormais faire une consultation ou subir une opération chirurgicale en toute confiance ?
Luc 10 verset 27.
- Il répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée; et ton prochain comme toi-même.
Romains 13 verset 10.
- L’amour ne fait point de mal au prochain: l’amour est donc l’accomplissement de la loi.
L’amour ne se débarrasse pas de personnes mais en prend soin ! Car aux yeux de Dieu, toute personne a une valeur au point qu’Il a envoyé Jésus pour mourir à leur place pour en faire Ses propres enfants !
Toute personne est utile et digne d’être aimée : il faudrait que chaque candidat le sache et agisse sur une décision pleinement mûrie et après avoir été conseillé par ses proches et par un groupe de professionnels de la santé.
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Vous trouverez plus de détails, les références et les sources dans la section ci-dessous « En savoir plus… ».
Lien entre cette loi de fin de vie et le planning familial ainsi que le droit à la pilule pour les femmes.
Voir info.juste-milieu (.fr) page /franc-maconnerie-planning-familial-et-contraception/signup.html?source=JUM710690001
Ce que dit la Bible
Commentaires | Écritures |
La Bible est remplie d’espérance qui va au-delà de cette vie terrestre ! | Romains 15 verset 13. Que le Dieu de l’espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, pour que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint Esprit! |
Jésus est le même aujourd’hui | Hébreux 13 verset 8. Jésus Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement. |
Sources externes
Site web de la loi
assemblee-nationale (.fr) page /dyn/17/dossiers/fin_de_vie_17e
Articles:
En Français
- Référence (1a) – Source : sur x (.com) lien : /tvlofficiel/status/1922238895011279344?t=GfRfwjNA4EszHZqa8GjpMQ&s=19
- Référence (1) – lefigaro (.fr) Euthanasie la dernière croisade des francs-maçons
lefigaro (.fr) Euthanasie la dernière croisade des francs-maçons- - Référence (2) Le Point (.fr) – l’euthanasie permettrait d’économiser 1,4 milliard d’euros par an
Voir aussi fondapol (.org) page /dans-les-medias/leuthanasie-permettrait-deconomiser-14-milliard-deuros-par-an - Conseil de l’ordre medecin (.fr) – Serment-d’Hippocrate
- Référence (3) assemblee-nationale (.fr) page /dyn/17/amendements/1364/AN/1667
- Référence (4) : assemblee-nationale (.fr) page /dyn/17/amendements/1364/AN/1670
- Référence (5) – Haute autorité de santé – site : has-sante(.fr) page /jcms/p_3603892/en/fin-de-vie-pas-de-definition-objective-du-pronostic-temporel-a-l-echelle-individuelle
- Référence (6) – Bilan de l’euthanasie aux pays-Bas – site alliancevita (.org) page /2024/06/bilan-de-leuthanasie-aux-pays-bas-de-2001-a-2020/
- Référence (7) – La Croix (.fr) – page /Sciences-et-ethique/Sciences-et-ethique/Pays-Bas-polemique-autour-soins-ages-2019-06-04-1201026590
- Référence (8) – Philippe juvin sur FrancetvInfo (.fr) – page /replay-radio/19h20-politique/fin-de-vie-parler-de-suicide-assiste-et-d-euthanasie-alors-que-la-question-des-soins-palliatifs-n-est-pas-reglee-me-pose-probleme-alerte-le-depute-philippe-juvin_6513962.html
- Référence (9) Le Point (.fr) – page /monde/loi-sur-la-fin-de-vie-au-canada-le-difficile-encadrement-des-derives-30-05-2024-2561585_24.php
- Référence (10) Philippe Simon – Pierre Simon (médecin) — Wikipédia
- Référence (11) : voir sous vidéo en français.
- Référence (12) : lavie (.fr) – Ces francs-maçons qui gardent un œil sur la fin de vie.
- Référence (13) – lejdd (.fr) Fin de vie – la franc-maçonnerie à l’œuvre pour faire adopter l’euthanasie –
- Référence (14) Témoignage d’une psychiatre – rcf (.fr) page articles/actualite/fin-de-vie-tous-les-verrous-ont-saute-alerte-une-psychiatre
- Référence (15) Pétition déposée à l’Assemblée Nationale – site petitions.assemblee-nationale (.fr) page /initiatives/2863
En anglais
- Référence (3) – nationalpost (.com) Canada maid assisted suicide for homeless
- Référence (4) – encyclopedia.ushmm (.org) The-murder-of-people-with-disabilities
- Référence (16) Yahoo (.ca) – Another combat vet who says he was offered medical suicide comes forward
and on veterans (.gc.ca) page /en/about-vac/reports-policies-and-legislation/departmental-reports/report-allegations-inappropriate-conversations-veterans-about-medical-assistance-dying-maid
Vidéos à rechercher (*):
En Français
- Référence (11) Point de vue des francs-maçons sur la fin de vie – Tocsin – Fin de vie : « Macron a intégré tout le jargon franc-maçon ! » – Gregor Puppinck
- YouTube – Juste Milieu – Censure, manipulation, franc-maçonnerie, euthanasie : pire que le Covid ?
- YouTube – Ligne Droite – La matinale de Radio Courtoisie – C’est démoniaque ! » : la colère noire de l’ancienne ministre Christine Boutin
- YouTube – Joseph Prince en français – Vivre sans stress
Copyright
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