Le destin des signataires de la déclaration d’indépendance USA

Gemmes

La Déclaration d’indépendance des États-Unis a été signée par 56 hommes. Mais ces derniers firent plus qu’apposer leur signature : ils mirent leur vie en jeu. Que sont-ils devenus ?

Découvrons-le ensemble…

Contexte de cette Déclaration d’indépendance

Cette indépendance fit suite aux abus et droits bafoués que subirent les colons de la part de l’Empire Britannique. Cette déclaration était un acte de révolte contre la monarchie britannique qui leur avait imposé de lourds impôts et taxes.

Conséquences, les signataires savaient qu’en apposant leur signature sur cette Déclaration, il y allait avoir la guerre avec la Grande-Bretagne qui n’allait pas accepter si facilement cette indépendance ! En signant, ils engageaient, non seulement leurs biens, mais leur vie ! Ils étaient devenus officiellement des traîtres dans un conflit qui les opposaient au Roi d’Angleterre depuis déjà bien plus d’un an avant de signer cet acte.

D’ailleurs, la dernière mention de la Déclaration indique bien à quel point ils étaient conscients de ce qu’ils étaient en train de faire :

• « Et, pour soutenir cette Déclaration, en ayant pleinement confiance dans la protection de la divine Providence, nous engageons mutuellement nos vies, nos fortunes et notre honneur sacré. »

Ce ne furent pas des paroles en l’air et vous allez le comprendre en récapitulant ce qu’ils sont devenus.

Il faut savoir que ces signataires venaient tous d’horizons différents :

• 34 étaient des juristes et avocats
• 11 étaient des marchands.
• 9 étaient des fermiers ou propriétaires de grandes plantations – tous bien élevés et ayant de gros moyens à leur disposition.

Ils savaient qu’ils risquaient d’être jugés pour traitrise s’ils étaient capturés par les anglais. Et le jugement de ce crime c’est normalement la peine de mort.

Voici quel fut leur destin pour 25 d’entre eux :

Mis en prison par les Britanniques

• Francis Lewis (New York) fut mis en prison. Sa femme fut arrêtée par les soldats britanniques et échangée contre des prisonniers royalistes. Seulement elle ne survécu pas longtemps suite aux conditions de détentions et mourut en 1779. Son mari perdit toutes ses propriétés pendant la guerre d’indépendance et mourut en 1802 à l’âge de 89 ans.
• Richard Stockton (New Jersey). Il eut une carrière brillante en tant que juriste et atteint le plus haut rang chez les avocats. Il s’intéressa aussi à la politique. Il fut élu au 2^ème Congrès Continental et fut élu pour devenir Chef de Justice de la Cour Suprême de New Jersey mais il déclina ce poste pour rester au Congrès. Pendant qu’il mettait sa famille à l’abri, il fut capturé pendant la nuit par les britanniques. Ils le déplacèrent dans plusieurs prisons avant d’être torturé en n’étant presque plus nourri et soumis au froid de l’hiver pendant cinq semaines. Il fut finalement mis en liberté conditionnelle après avoir prêté un serment d’allégeance au Etats-Unis en tant que prisonnier. Ce serment était imposé à tous les membres du Congrès et de l’Armée Continentale de Washington. Il donna sa parole d’honneur de ne pas se mêler de la guerre, chose exigée pour bénéficier de cette libération. Il démissionna du Congrès, très affaibli physiquement : il mit deux ans à s’en remettre. Personne ne mit en doute sa loyauté. Tous ses biens, propriétés, champs, bétails avaient été détruits ou confisqués, ainsi que sa bibliothèque qui était considérée prestigieuse. Il réouvrit un cabinet d’avocat et forma des étudiants. Mais un cancer se développa dans sur ses lèvres et se propagea dans sa gorge et il mourut deux ans après en 1781.
• Thomas Heyward Jr. (Caroline du Sud). Il fit du droit et fut élu au Congrès Continental en 1775. Il devint juge et membre du Barreau « Middle Temple ». Il était aux commandes d’une milice pendant le siège de Charleston au cours duquel il fut fait prisonnier par les Britanniques. Il fut libéré plus tard et repris son poste de juge jusqu’à sa retraite. Il mourut en 1796 à l’âge de 62 ans.
• Edward Rutledge (Caroline du Sud). Juriste, il faisait partie du Barreau « Middle Temple » et installa son cabinet à Charleston. Propriétaire de 50 esclaves, il œuvra pour retirer les africains américains de l’armée continentale en dépit d’être un ferme défenseur des droits coloniaux. Il fut le plus jeune, à 26 ans, des signataires de la déclaration d’indépendance. Il servit comme capitaine du Bataillon d’artillerie lorsque les Britanniques firent une troisième invasion : il fut capturé pendant le siège de Charleston et mis en prison. Il fut échangé contre un autre prisonnier en juillet 1781. Il retourna à sa ville native pour servir dans la législation jusqu’en 1796 et il fit parti de 19 comités. En 1789, il devint Gouverneur de la Caroline du Sud, poste qu’il occupa jusqu’à sa mort en 1800, à l’âge de 50 ans suite à un état de santé qui déclinait.
• Arthur Middleton (South Carolina). Il faisait partie du Conseil de Sécurité de Charleston puis, délégué du Congrès de Charleston. Il fut capturé par les Britanniques qui le retinrent prisonnier pendant plus d’un an à St Augustin en Floride jusqu’à ce qu’il fut échangé contre un autre prisonnier un an plus tard. La majorité de sa fortune fut détruite pendant la guerre. Il s’engagea par la suite dans la politique jusqu’à sa mort en 1787. Il avait 44 ans.

Blessés au combat

• Francis Lightfoot Lee (Virginie) mort en 1797.
• Richard Henry Lee (Virginie) mort en 1794
• Thomas Nelson Jr. (Virginie) mort en 1789.

Exilés ou forces à se cacher

• Thomas Jefferson (Virginie) s’est enfuit en France pendant l’occupation de Philadelphie par les Britanniques (1777-78).
• John Adams (Massachusetts) s’est enfuit en Europe (1778-81) pour négocier des traités et pour solidifier le soutien des français dans ce conflit.
• Benjamin Franklin (Pennsylvanie) s’enfuit en France (1776) pour renforcer le soutien des français. Il resta en France jusqu’en 1785.
• John Hart (New Jersey), mourut en 1791 après avoir été force de fuir sa maison et de vivre en cachette.

Sont devenus prospères et ont reçu les honneurs du peuple

• John Hancock (Massachusetts). Il est fut le premier, le 4 juillet à apposer sa signature sur la Déclaration avant tous les autres qui ne le firent que le 2 août. Sa signature est la plus reconnaissable. Il fut très populaire, ayant joué un rôle volontairement ou des fois, accidentellement, pour déclencher la guerre de la Révolution Américaine. Orphelin, il fut adopté par un oncle qui était un marchand aisé sans enfant. Il reçut une bonne éducation à Harvard pour apprendre les affaires. Il devint apprenti chez son oncle et fut envoyé en mission en Angleterre en 1760. Il assista au couronnement de George III. En 1763, son oncle meurt : il hérite une fortune qui était une des plus importantes à l’époque en Nouvelle Angleterre. Ses affaires l’amenaient à côtoyer les royalistes. Pourtant, il s’investit très tôt dans le mouvement révolutionnaire et il montrait son désir d’obtenir l’indépendance de la Grande Bretagne. Une rumeur dit qu’il faisait de la contrebande pour passer de la marchandise sans avoir à payer les taxes britanniques. En 1768, en revenant d’Angleterre, son bateau fut saisi par les douaniers ce qui déclencha une émeute à Boston. Ses activités ont contribué à financer la résistance. En 1774, il fut élu au Congrès provincial du Massachussetts et au Congrès Continental en même temps. Il se retira pour un temps pour des problèmes de santé et revint pour être élu Gouverneur du Massachusetts pour un mandat. Il en refusa un autre puis fut à nouveau élu en 1787, après avoir reçu le pardon pour quelques « méfaits ». Dans un scandale où trois esclaves de Boston furent kidnappés pour être utilisés en Caraïbes, il intervint pour les faire libérer et revenir. Il occupa le poste de gouverneur jusqu’en 1793 malgré une santé précaire. Il mourut en 1793 à l’âge de 56 ans ayant sa femme à ses côtés. Ses funérailles furent grandioses et Samuel Adams ordonna un jour de congé.
• Samuel Adams (Massachusetts) devint lui aussi Gouverneur du Massachusetts et un des dirigeants du mouvement patriotique de Boston.
• George Clymer (Pennsylvanie) réussit dans les affaires en tant que marchand et devint aussi un philanthrope.
• James Wilson (Pennsylvanie) devint juge assesseur de la Cour Suprême des Etats Unis.

Problèmes de santé

• Caesar Rodney (Delaware). Il occupa de multiples postes de distinction et devint Haut Sheriff du comté de Kent dès l’âge de 22 ans, assez rare pour cet âge. A 30 ans, il fut élu comme représentant législatif dans la colonie de Newcastle. Il fut réélu chaque année jusqu’à ce que ce poste soit dissout en 1776. Il devint alors représentant de la Chambre Haute de l’état du Delaware jusqu’en 1784. Il était considéré comme étant un dirigeant patriotique influent et réputé pour fournir des provisions appropriées aux besoins des troupes armées pendant tout le conflit. Mais il paya le prix de son engagement au niveau de sa santé avec des crises d’asthmes, des grosseurs cancéreuses sur son visage. En 1782, il fut à nouveau élu au Congrès national mais il dû y renoncer pour raisons de santé. Il occupa le poste de Gouverneur du Delaware jusqu’à sa mort en 1784. Il avait 55 ans.
• William Whipple (New Hampshire). Il partit très tôt en mer et devint Capitaine de navire à 21 ans. Il s’établit commerçant avec son frère en 1759 à Portsmouth. Il s’impliqua dans les bureaux locaux de droit public et rejoignit le mouvement des Patriotes. En 1775, il est élu au Congrès provincial puis Continental où il servit jusqu’en 1779. En 1777, il devient Général de Brigade et obtint des victoires dans les combats. Après la guerre « Whipple », il devint juge à la Cour Supérieure du New Hampshire. Seulement, il souffrait de problèmes cardiaques depuis des années : il finit par mourir en tombant de son cheval après un malaise en 1785. Il avait 55 ans.

Autres fins

• Button Gwinnett (Géorgie), mourut en 1777 trois jours après un duel contre son adversaire politique de toujours. Il avait 42 ans.
• George Walton (Géorgie) fut ordonné Colonel du Premier Régiment mais fut fait prisonnier pendant une bataille et échangé contre des prisonniers en 1779. Puis il fut élu gouverneur de Géorgie, poste qu’il occupa seulement pendant deux mois. Ayant été témoin du duel entre Button Gwinnett et le Général Lachlan McIntosh, sa carrière politique fut condamnée à être censurée. Il resta un an au Congrès (1789) et fut à nouveau élu Gouverneur jusqu’à la réorganisation du gouvernement sous une nouvelle constitution. Il fut nommé juge de cour et fit un mandat de sénateur mais ne fut pas réélu. Il se retira dans sa ferme et mourut à Augusta en 1804 à l’âge de 64 ans.
• William Floyd (New York). Il fut le premier représentant de New York dans le tout premier Congrès Continental jusqu’en 1776 mais sa propriété fut détruite pendant la guerre. Il en acquit une autre après la guerre mais ne réussit à en profiter que bien des années après. Après plusieurs postes pour l’état et ayant voté en faveur de la réélection de George Washington, il devint Sénateur en 1803 pour un mandat. Mais il choisit de revenir sur ses terres pour être fermier, sa véritable passion. Il mourut en 1821 à l’âge de 86 ans.
• Oliver Wolcott (Connecticut) eut une éducation prestigieuse bien qu’il était le dernier de 14 frères et sœurs. Diplômé de Yale, il devint Capitaine volontaire. A la fin de la guerre, il étudia la médecine avec un de ses frères pendant un temps. Il devint sheriff pendant plus de 20 ans. En 1771, il rejoint la Milice et devint Major et plus tard Colonel dans la Milice du Connecticut et finit au rang de Général de Brigade de l’armée entière de l’état. En 1774, il fit carrière au Congrès mais il préférait s’occuper des affaires militaires (1776-1778). Il commença à souffrir de problèmes de santé vers 1776 et c’est la raison pour laquelle il signa la Déclaration après les autres. Il fut réélu au Congrès en 1778 et y resta jusqu’en 1784. Le Congrès le rappela deux fois pour qu’il serve en tant que Commissaire aux Indiens. Il devint Lieutenant-Gouverneur de l’état en 1786 et mourut à ce poste en 1797 à l’âge de 71 ans.
• Thomas Lynch Jr., (Caroline du Sud). Il fut diplômé de Cambridge avec mention puis il fut le premier à recevoir le commandement d’une Compagnie de régiment de l’état en 1775. Peu de temps après, il obtint un siège au Congrès Continental (1775). En parallèle, il s’occupait de trois plantations et esclaves hérités de son père. Son père étant dans l’incapacité de signer à cause de sa maladie, il le fit à sa place., acte qui le mit parmi les Pères fondateurs des Etats-Unis. A la fin de 1779, il partit en bateau avec sa femme pour aller dans les Caraïbes mais le bateau disparu en mer. Il avait 39 ans.
• John Morton (Pennsylvanie). Il se démarqua, très jeune, pour être quelqu’un de très travailleur et pour son intelligence vive. Il fut élu à l’Assemblée provinciale en 1756 et élu son président en 1775. Il occupa une série de poste allant de Justice de paix, Haut Sheriff, Juge président de la Cour Suprême de Pennsylvanie. Puis il fut élu au Congrès Continental et fut membres ou à la tête de plusieurs comités. Mais il souffrit des rigueurs et du stress de la guerre et mourut en 1777 à l’âge de 53 ans.

Selon la Bible

Tout mouvement engagé pour obtenir la liberté a un prix : le prix du sang et l’exigence de se consacrer « corps et âme » à cette cause.Jésus attend la même chose de Ses disciples.

Luc 14 versets 26-27.

• Si quelqu’un vient à moi, et s’il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses soeurs, et même à sa propre vie, il ne peut être mon disciple.

Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suis pas, ne peut être mon disciple.

Il nous appelle à être « le sel de la Terre » :

(versets 33-35)

• Ainsi donc, quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut être mon disciple. Le sel est une bonne chose; mais si le sel perd sa saveur, avec quoi l’assaisonnera-t-on? Il n’est bon ni pour la terre, ni pour le fumier; on le jette dehors. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.

Le sel donne de la saveur mais permettait aussi, à l’époque, de conserver plus longtemps la nourriture. Il n’y avait pas de frigo !

Alors ? Quel est ce sel que nous devons avoir ?

Colossiens 4 verset 6.

• Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment il faut répondre à chacun.

Ce verset donne l’explication du sel (1) : c’est une parole qui est remplie de la grâce de Dieu !

Éphésiens 4 verset 29.

• Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s’il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve à l’édification et communique une grâce à ceux qui l’entendent.

Mais annoncer l’évangile dans un monde qui rejette souvent Dieu ne se fait pas sans souffrance. Les disciples aussi payèrent le prix de leur consécration à Christ : tous moururent martyre, sauf l’apôtre Jean qui survécu au supplice d’être jeté vivant dans de l’huile bouillante. Il fut envoyé en exil sur l’île de Patmos où Jésus lui révéla l’Apocalypse !

Pierre avait d’ailleurs demandé à Jésus ce qu’il en était déjà du sacrifice d’avoir quitté leur famille et profession pour Le suivre:

Matthieu 19 versets 27-28.

• (…) Voici, nous avons tout quitté, et nous t’avons suivi; qu’en sera-t-il pour nous?
  Jésus leur répondit: Je vous le dis en vérité, quand le Fils de l’homme, au renouvellement de toutes choses, sera assis sur le trône de sa gloire, vous qui m’avez suivi, vous serez de même assis sur douze trônes, et vous jugerez les douze tribus d’Israël.

Jésus ajouta, dans un autre passage, qu’ils recevraient une nouvelle famille, de nouveaux biens AVEC des persécutions. Les disciples, sur le moment où Jésus fit cette réponse, étaient loin de réaliser qu’ils allaient tous finir martyres (2).

Dieu ne les laissa pas sans « atout ». Il leur laissa le Saint-Esprit pour qu’ils puissent surmonter toutes les épreuves.

Quand on sait l’engagement que chacun d’entre eux pris… Par exemple, Pierre demanda à être crucifié la tête en bas, ne se sentant pas digne d’être crucifié comme le Seigneur qu’il aimait… Il était loin du Pierre qui avait renié le Christ trois fois. Et cette différence, ce fut le baptême du Saint-Esprit que Jésus leur envoya.

Jean 14 versets 16-18.

• Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous.

Que faut-il retenir ?

Bien que les historiens débattent sur les détails de certaines destinées, on ne peut pas nier que beaucoup de ces signataires jouèrent un rôle important dans la société et politique américaine après la révolution. Certains moururent, d’autres payèrent le prix fort au niveau de leur fortune, mais quel que soit le prix qu’ils ont payé, tous sont désormais des héros pour s’être engagés dans cette indépendance de leur pays qui eut pour objectif d’apporter la liberté et la démocratie.

De la même manière, Jésus attend une consécration totale de Ses disciples pour annoncer la Bonne Nouvelle de l’Evangile.

Et Il ne nous laisse pas seul : Il nous donne Son Esprit qui est « une puissance » pour que nous devenions Ses témoins.

Actes 1 verset 8.

• Mais vous recevrez une puissance, le Saint Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre.

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