Histoire

L’histoire de John Law

 

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Gemmes

Savez-vous que de nos jours notre devise n’est plus basée sur « l’étalon or » ?

Le premier à avoir utilisé ce système financier fut John Law au XVIIème siècle. Et ce qu’il a instauré fut nommé « le système de law ».

Voulez-vous en savoir plus ?

 

L’histoire

Sa jeunesse

John Law de Lauriston est né à Édimbourg en avril 1671 et était le cinquième enfant d’une famille ayant une certaine notoriété. Par son père, il venait du clan Law de Lawbridge qui fonda la famille Law de Lauriston (Baron) et qui fut propriétaire du château de Lauriston. Sa mère, Jeanne Campbell, quant à elle, descendait de la célèbre maison ducale d’Argyle. Son père, William Law était orfèvre à Edimbourg ce qui lui permis d’acquérir une fortune considérable. Malheureusement, il mourut jeune, laissant son fils aîné âgé de 14 ans.

C’est à 17 ans qu’il hérite de la fortune de son père après avoir reçu une excellente éducation qui révèle ses talents et une habilité dans les opérations de change. Mais il refusa de prendre la suite de son père et préféra les voyages et les plaisirs tout en s’intéressant aux sciences. Il était un sportif accompli, notamment au jeu de paume qui était en vogue à l’époque en Écosse.

Il utilise sa forte capacité en calcul mental pour gagner au jeu et se faire des profits. C’est ainsi qu’il commencera à se pencher sur le fonctionnement de l’économie et du système financier des banques. Seulement, menant une vie dissolue, il dépense plus qu’il ne gagne. Criblé de dettes, il a essayé de vendre sa terre de Lauriston, mais sa mère, plus sage, préférera régler ses dettes pour la conserver.

La notoriété de sa famille et ses manières « charmantes » lui donnent accès aux principaux Lords de Londres.

Ses premiers voyages

Seulement, le 9 avril 1694, il tue un adversaire au duel pour s’obtenir les faveurs d’Elizabeth Villiers, puis, plus tard, celles de la comtesse d’Orkney.

La justice finit par le rattraper : à 23 ans, il est jugé coupable et condamné à la pendaison. Mais comme il s’agit d’un homicide « involontaire », sa peine est commuée au versement d’une amende. Mais le frère de celui qui avait été tué fait appel et John Law est condamné alors à une peine de prison.

A 24 ans, il voyage dans divers pays dont la France qui avait encore une aura à l’époque grâce à l’administration de Colbert qui savait gérer les finances.

John Law se rend ensuite à Amsterdam en Hollande. Amsterdam occupait alors la première place en Europe au niveau économique. Les taux d’intérêts bancaires dépassaient à peine 2 ou 3%. Pour mieux comprendre les raisons de ce succès, John Law se fait embaucher en tant que représentant anglais, augmentant ainsi considérablement ses connaissances en matière de commerce et de haute administration.

Son retour en Écosse

A 30 ans, il choisit de revenir dans son pays en Écosse et fut frappé par la différence qu’il y avait dans son fonctionnement. Amsterdam faisait du commerce sur une grande échelle avec une circulation rapide (tout comme au Royaume-Uni) alors que son pays était pauvre et plutôt statique avec un manque de capitaux pour faire croître l’économie dans tous les secteurs. John Law était persuadé que les capitaux étaient la clé et qu’il suffisait simplement de faire abonder la monnaie pour qu’un pays puisse être riche.  En gros, il suffit d’augmenter la masse monétaire.

Aujourd’hui, on peut dire qu’il s’agit d’une erreur basée sur une observation superficielle : un pays peut avoir tout l’or ou masse monétaire du monde, si la production de biens et de services ne suit pas, cela ne sert à rien.

La monnaie doit résulter de l’offre de biens et services existants et non l’inverse.

Son système financier mûrit

John Law continue de mûrir son « système ». Les banques d’Amsterdam, Nuremberg et Londres émettent déjà des billets à ordre en échange de dépôts en monnaie « physique ».

Il existe déjà plusieurs types de banques :

  • Des banques de dépôt : on dépose des fonds en monnaie « physique » en échange d’un certificat de dépôt qui sert aussi de monnaie pour faire des paiements. Du coup, la valeur papier ne fluctue pas et ce papier est plus facile à transporter.
  • Des banques d’affaires: si une personne promet de faire un paiement futur en faveur d’une autre et que la banque est d’accord, la banque avance la somme due en billets contre des billets. Ces derniers offrent la garantie qu’il y aura un paiement : c’est « faire crédit ». Ces crédits font l’objet d’études sur les « effets de commerce ». Cette transaction repose sur la confiance même s’il y a un risque de pertes. Mais ces crédits doivent être couverts par un minimum de monnaie « physique » existant dans le cas où un des billets est échangé contre cette monnaie. Mais cette réserve est inférieure à la dette enregistrée. Et c’est ce type de banque qui multiplie la masse monétaire avec ses effets de commerce qui circulent comme la monnaie, remplaçant les métaux dans la plupart des paiements. Les documents de crédit endossent un investissement sur un produit futur. Ces billets ne sont donc pas basés « sur rien ».

John Law fait donc ces constats et acquiert une connaissance élargie sur le fonctionnement des banques. Il remarqua que les banques dans les capitales ne bénéficiaient pas des avantages du crédit.

Il imagine alors une émission de billets qui serait basée sur les revenus de terres agricoles qui constiturait le capital de base. C’est la première fois dans l’histoire qu’une monnaie serait indépendante de l’or et de l’argent. Il estimait que ce serait un système plus souple offrant plus de moyens de paiement. Surtout que les métaux précieux d’Amérique avaient diminué, asphyxiant les économies. A ses yeux, son système prendrait davantage en compte des besoins de l’État.

Les billets pourraient suffire à la grande circulation tandis que l’ensemble du numéraire de la banque (sous forme de réserve métallique) ne servirait qu’aux échanges de moindres importances.

Le concept du papier-monnaie est né !

Il suffisait, alors, de créer une banque centrale avec des succursales dans les villes secondaires pour étendre l’avantage de ce papier-monnaie.

Il s’aperçut que les états sous-traitaient la perception de leur revenus (les recettes fiscales) à des sociétés qui avaient une forte marge ce qui pénalisait les contribuables. Il voyait donc un système où une banque d’Etat – une banque Générale de perception des revenus- serait un établissement public avec des succursales où la monnaie serait fabriquée, ôtant ainsi la marge des sous-traitants. Les bénéfices reviendraient à l’Etat via cette banque qui serait aussi chargée de payer les dépenses de l’Etat grâce à ses succursales. L’Etat serait ainsi maître de tous les fonds publics au lieu de devoir des taux d’intérêts sur les avances qu’ils demandaient aux sous-traitants lorsqu’il y avait un besoin.

Cela ferait aussi tomber le système de monopoles qui existait à travers toute l’Europe de sociétés qui s’accordaient des privilèges.

La Banque Générale aurait donc un capital colossal qu’elle pourrait diviser en actions.

John Law et la France

John Law présenta d’abord son plan économique à l’Ecosse grâce à ses relations. Puis, il se décide à quitter l’Ecosse et fait un premier voyage en France en 1708. Il est reçu par le contrôleur général des finances, Nicolas Desmarets. Seulement Louis XIV ne voulait rien entendre de la part de Desmarets qu’il qualifiait d’« aventurier huguenot ». Pourtant, l’économie de la France était ruinée par les guerres menées par le roi et par le train de vie de ce dernier.

John Law, aimant toujours faire des profits grâce à ses calculs mentaux dans les salons, continue, ainsi, à faire connaissance de plusieurs aristocrates de la cour. Il se lia, notamment, avec le jeune duc d’Orléans qui sembla aimer ses idées. Ce qui pénalisait John Law, c’est que personne ne comprenait le fonctionnement du système de crédit : comment présenter un projet son projet ?

Il gagnait des sommes astronomiques au jeu si bien que l’intendant de police lui donna 24h pour quitter Paris.

Il partit donc pour l’Italie où il continua de jouer à Gênes et Venise, gagnant des sommes spectaculaires. Il réussit à se faire introduire auprès du roi de Sicile puis au roi de Savoie qui rejetteront son système financier.

On a estimé qu’il aurait gagné au jeu 16 millions d’euros.

En 1715, Louis XIV meurt. Les finances de la France sont dans un état tellement déplorable que l’on proposa au Régent de déclarer la faillite de l’Etat. Seulement, le Régent repoussa cette solution et se considéra comme étant lié aux engagements de son prédécesseur. Même s’il refusa la faillite de l’Etat, il eut recours à des mesures qui furent comme des banqueroutes partielles en proportion de l’importance et nature des dettes.

Aucune des mesures prises sembla résorber les dettes de manière satisfaisante.

Deuxième visite de John Law en France

C’est à ce moment-là que John Law refit son apparition !

Le Régent le reçoit et écoute sa proposition : réveiller l’industrie en rétablissant la confiance et la circulation des biens grâce à un bon système de crédit ! Le Régent, qui était nul autre que le Duc d’Orléans qui avait déjà rencontré et apprécié John Law avait beaucoup de connaissances scientifiques et était connu pour son intelligence.

John Law lui présenta la totalité de son projet : la création d’une Banque Générale qui offrirait du crédit à tous, percevrait les revenus fiscaux de l’Etat et exploiterait les monopoles commerciaux.

Ce plan n’est pas du goût du Conseil des Finances qui rejette ce plan, soit par peur ou n’ayant pas compris le projet. Alors John Law réduisit ses prétentions pour présenter un nouveau plan : faire une simple création de banque de crédit même s’il devait la créer avec ses propres fonds ! Il était persuadé que cela augmenterait la masse monétaire grâce à l’émission de billets (crédit). Il offrit donc ses biens propres pour garantir le succès de ce plan.

En dépit d’une résistance de la part du Conseil des Finances et de certains parlementaires, John Law répondit à leurs craintes et réussi à convaincre le Régent.

Son projet adopté par Décret royal le 2 mai 1716, la banque fut donc créée, financée par ses propres fonds. Les fonds de la banque s’élevaient à 6 millions de livres (environ 48 millions d’euros), divisés en 1’200 actions de 5’000 livres chacune, c’est-à-dire environ 40’000 euros. Cette banque pouvait accorder un crédit contre des lettres de changes et émettre des billets payables au porteur « en écus du poids et titre de ce jour ».  Cette dernière clause garantissait que la valeur des monnaies serait stable puisque basée sur celle du 2 mai 1716. Le Duc d’Orléans accepta le titre de protecteur du nouvel établissement.

Les français surent rapidement se fier au papier-monnaie si facilement transformable en argent et permettant plus rapidement de faire les paiements. Ils avaient compris que ces billets étaient convertibles en écus au titre et poids du 2 mai 1716. Cela incita les gens à venir déposer leur argent métal en contrepartie de ces billets. Les étrangers qui n’osaient plus faire de commerce avec la France à cause des fluctuations des changes reprirent aussi confiance.

Tout semblait aller pour le mieux : en moins d’une année, la majorité des promesses de John Law se réalisèrent.

Devant ces résultats, le Régent eut une confiance totale en John Law.

L’autre phase était de propager ces billets dans les provinces. L’Edit du 10 avril 1717, un an après la création de la banque, permettait de payer ses impôts en billets convertissables en espèces. Ces dernières n’avaient plus besoin d’être transportées entre la Province et paris et de coûter en transport. La monnaie métallique s’accumulait en banque.

Le succès fut immense au point que la banque a pu émettre jusqu’à 50 ou 60 millions de livres avec le dépôt d’or et d’argent métal qui grimpait en flèche.

Les compagnies coloniales

Tout fonctionnait à merveille et John Law aurait pu s’arrêter là et être considéré comme le sauveur des finances de la France. Seulement la pression de l’Etat et l’impatience de John Law finirent par tout gâcher.

John Law voulait aller plus loin : fusionner l’administration des revenus publics (les impôts) avec les monopoles commerciaux.

Le Régent fini par lui accordait ce qu’il voulait. Par un Edit royal du mois d’Août 1717, soit 15 mois après la création de la banque, il créa « la Compagnie d’Occident », une compagnie de commerce qui ferait une transition progressive pour arriver à son but de créer la fusion tant voulue.

Il rachète la « Compagnie du Mississippi » qui offre des perspectives d’opportunités dans le « Nouveau Monde » sur les terres de la Louisiane française. Ce fut une sorte d’opération de marketing pour gagner la confiance des gens, mais aussi une mise à disposition de ressources importantes. A condition de verser « l’hommage-lige » envers le Roi d’une couronne d’or de 30 marcs à chaque changement de règne, cette compagnie pouvait exercer tous les droits de la souveraineté comme celui de lever et armer troupes et flottes, construire des forts, instaurer des tribunaux, exploiter des mines etc. Bref, gérer un pays. Le capital de cette société était de 100 millions de livres, soit environ 800 millions d’euros. Les clauses de l’Edit disaient qu’en gros, l’Etat abandonnait la propriété et commerce de la Louisiane et du Canada à une partie de ses créanciers moyennant l’obligation qu’ils ajoutent à leur créance une avance de 25 millions de livres en argent (200 millions d’euros) pour installer une nouvelle colonie sur le territoire.

Mais cette nouvelle opération ne rencontre pas un succès foudroyant. Le cours des actions montait lentement.

En 1718, la Banque générale devint « Banque Royale » garantie par le Roi. Sa compagnie d’Occident se transforme en « Compagnie Perpétuelle des Indes » après avoir absorbé les compagnies coloniales françaises du Sénégal, de Chine et des Indes orientales.

Cette nouvelle compagnie renégocie de nombreuses rentes dont le Royaume était redevable, mais à des taux rabaissés. Elle propose de lui prêter 1’200 millions de livres pour ce rachat contre une annuité égale à 3% du total avec un règlement en billets de banque. Ces derniers sont plutôt bien accueillis puisqu’ils ont une valeur supérieure à leur valeur en monnaie physique, engendrant ainsi un début d’inflation. Les investisseurs les plus importants commencent à douter, sachant que cette inflation est cachée.

Puis la Compagnie acquière le privilège, en août 1719, de percevoir les impôts indirects et de fabriquer de la monnaie.

Désormais, tout le monde recherche ses faveurs.

John Law acheta de multiples propriétés et terres en France.

En 1720, la Banque Royale et la Compagnie Perpétuelle des Indes fusionnent. John Law est nommé Contrôleur Général des Finances le 5 janvier puis surintendant général des Finances. Comme il est protestant, l’Abbé de Tencin fut chargé de sa conversion.

Le capital de la société se monte désormais 322 millions de livres et elle émet plus d’un milliard de livres de billets de banques.

Vers la fusion et le succès

Seulement John Law a des ennemis, notamment le Duc de Bourbon et le Prince de Conti qui se liguent pour provoquer une spéculation à la hausse dans le but d’effondrer son système. John Law, avertit à temps, pu honorer les premières souscriptions et bloquer l’hémorragie en faisant un Edit ordonnant une diminution de la valeur en espèces des actions un jour précis. Les détenteurs de monnaie métal ne voulant supporter une telle diminution les rapportèrent à la banque. Le Prince Conti fit l’objet d’un blâme général.

Law voulait aboutir à son projet en fusionnant les « fermes » et la « Compagnie des Indes » puis rembourser la dette publique qui était la partie délicate de son plan.

La dette publique s’élevait à 1,6 milliards de livres (12 milliards d’euros). Le plan de John Law était que sa compagnie se substitue à l’Etat et que la totalité de la dette publique soit convertie en actions.

Le bail des Grandes Fermes fut résilié le 27 août 1719 par un Edit et adjugées à la compagnie des Indes. Puis il y eut l’ordre de rembourser les actions des Fermes. Seulement cela voulait dire que les spéculateurs allaient seulement se retrouver avec des actions de la Compagnie des Indes. Cela eut, pour effet, de faire monter les actions en flèche : de 1’000 à 1’500 livres, elles grimpèrent jusqu’à 4’000 livres (32’000 euros), soit 4 à 8 fois le capital d’origine !

John Law fit d’autres émissions d’actions à une valeur plus basse pour stimuler leur achat : les gens s’arrachent les souscriptions, faisant ainsi grimper leur valeur !

John Law fit une erreur : celle de ne pas avoir privilégié les créanciers par rapport aux autres catégories de souscripteurs. Mais un nouvel Edit pour corriger cette erreur arriva trop tard. La somme émise était majoritairement entre les mains des autres souscripteurs.

La frénésie fut telle que certains se faisaient apporter à manger à l’endroit où les échanges se faisaient et y passaient toute la journée. La spéculation était à son comble ! Certains gagnaient jusqu’à dix fois leur mise.

Il y eut d’autres facteurs à l’effondrement de son système : des promesses que John Law n’avait cessé d’ajouter et qu’ils ne pouvaient tenir financièrement contribuant ainsi à des spéculations sans précédent.

Le prix de l’action de la compagnie passe de 500 à 20’000 livres. Les investisseurs les plus importants demandent alors à obtenir leurs avoirs en pièces d’or, effondrant immédiatement la confiance dans le système.

En ouvrant les souscriptions progressivement « par vague », John Law a fait monter l’excitation des spéculateurs.

En laissant les actions monter trop haut, les porteurs de ces premières actions avaient réalisé un profit injuste aux dépens des créanciers de l’Etat.

Désormais, tous les billets d’Etat étaient disponibles sur le marché et pouvaient être achetés à tous instants, rendant propice des combines frauduleuses. On pouvait vendre ses actions le jour même et arriver à faire un profit considérable jusqu’à un million de livres par jour. Un homme du peuple pouvait finir par être plus riche que son seigneur !

On ne trouvait plus de drap d’or tellement que des gens en portaient. Le nombre de voitures ayant augmenté créait des encombrements au point que les commerçants s’en plaignirent.

Du répit

Le capital de sa société s’élève désormais à 12 milliards de livres (96 milliards d’euros). Pour que cela reste viable, il aurait dû reverser 4% minimum aux actionnaires. Seulement le montant des dettes ne permettait pas de le faire.

Aveuglé par la spéculation, le système de John Law n’avait, jusque-là, provoqué que des achats « imaginaires » contre du réel.

Les prix, gonflés artificiellement, finirent par baisser, faisant aussi diminuer la confiance des français dans les actions.

Mais les billets de la Banque avaient encore leur confiance puisqu’ils n’avaient rien à voir avec les actions de la Compagnie perpétuelle.

Les Créanciers de l’Etat doutaient maintenant des actions et s’inquiétaient de cette spéculation.

Cela mettait à mal les petits porteurs d’actions qui devaient payer leurs échéances.

Pour maintenir cette confiance, John Law décréta que les billets de banque vaudraient toujours 5% de plus que leur valeur en espèces physiques.

Mais dans le même décret, il limita cette conversion aux paiements inférieurs à 100 livres (800 euros) et l’or aux paiements inférieurs à 300 livres (2’400 euros). Cela s’appelle un « cours forcé ».

Ces mesures ne rétablirent pas la confiance et eurent pour effet de thésauriser l’or et l’argent qui conservaient une valeur plus réelle et rassurante.

En Janvier 1720, John Law se présenta dans la rue Quincampoix, lieu des échanges d’actions et de billets, en grand costume de ministre et bien entouré pour provoquer un regain de confiance.

Il continue d’ajouter de nouvelles attributions à la Compagnie et se retrouva à gérer la totalité des revenus publics.

Il reçut aussi l’avantage d’affiner l’or et l’argent et ordonna la refonte de certaines pièces de monnaie dans le but de faire un nouveau profit.

Pour rassurer les souscripteurs, il accorda des délais plus importants pour qu’ils puissent payer leurs échéances.

Pour inciter les Créanciers d’Etat à percevoir leur capital, il fit un édit disant qu’ils subiraient une réduction de 2% du capital s’ils ne le faisaient pas. Il publia une lettre pour justifier cette décision et s’imputait ouvertement l’erreur de ne pas leur avoir permis d’avoir eu part aux profits lorsque les actions étaient au plus hauts.

Les Créanciers d’Etat finirent par changer leurs récépissés contre des billets mais ils n’avaient plus d’entrain même si cela remit le « système » en marche.

Les commerçants acceptaient bien les billets mais ils se précipitaient à la banque pour les échanger contre des métaux (or, argent). Mais pas seulement à Paris : ils les envoyaient aux cases des provinces.

Pour rééquilibrer cette demande de métaux, John Law fit un nouvel édit : celui d’interdire de porter diamants, pierres, perles et le transport d’espèces d’une ville à l’autre.

Il utilisa le même stratagème : une perte de livres s’ils continuaient à le faire. Il avait même autorisé les perquisitions chez les particuliers pour trouver les contrevenants !

Les actions descendent

Les actions continuent de chuter, tombant à 10’000 livres, mais pas aussi vite que celle des billets.

Les Créanciers d’Etat se retrouvaient avec des billets mais ils n’osaient plus acheter des actions et ne pouvaient plus acquérir des immeubles, le prix étant devenu exorbitant.

Ce sont les derniers spéculateurs qui avaient échangé des valeurs réelles contre du « papier » qui risquaient gros.

Les premiers spéculateurs, quant à eux, étaient les nouveaux riches qui, soit menaient joyeuse vie, soit commençaient à faire passer leurs capitaux à l’étranger pour s’assurer que leur fortune ne puisse être saisie.

Il aurait fallu sacrifier les actions pour sauver les billets.

Mais John Law prit une autre décision : il choisit de soutenir les billets par des moyens forcés et LIA les actions aux billets au risque de ruiner les deux à la fois !

Il prit des dispositions brutales dans les Edits du 23 et 25 février 1720 :

  • Les billets devaient être obligatoirement utilisés dans un grand nombre de paiements supérieur à 100 livres (800 euros).
  • Il interdit aux particuliers de conserver plus de 500 livres à la fois (4’000 euros) sous peine de confiscation avec une amende de 10’000 livres (80’000 euros).
  • Les dénonciations et délations sont autorisées et on leur promet la moitié de la somme confisquée.
  • Il utilisa des moyens forcés pour limiter la transformation de meubles en or et argent.
  • Il utilisa la manipulation monétaire en augmentant la valeur du marc d’argent de 60 à 80 livres (480 à 640 euros). C’est une dévaluation. Il comptait que les possesseurs d’or et d’argent les ramènent à la banque, augmentant ainsi le numéraire de la France.

Enfin la Banque Royale et la Compagnie des indes fusionnent par un Edit datant du 5 mars 1720. Mais John Law le fit au moment où les actions et billets avaient chutés. Son plan associé à cette fusion était ingénieux, mais il arrivait trop tard : la catastrophe était inévitable.

En liant la valeur des billets aux actions, on condamnait les billets. Son édit du 5 mars 1720 imposait le prix fixe de l’action alors qu’une action doit suivre les variations des événements.

Les Créanciers de l’Etat, remboursés de force ne voulaient plus prendre d’actions. Ils obtinrent la permission de revenir au système des rentes. 10 millions furent créés avec un intérêt de 2,5%.

Cela créait un placement qui convenait à ceux qui ne savaient plus quoi faire de leurs billets. 400 millions purent ainsi rentrer dans la Compagnie.

La chute des billets

On avait permis aux actions d’être converties en billets. Le papier avait perdu 10% mais les actions 50% et plus personne ne voulait utiliser les billets.

Le papier valait, au maximum, que la moitié de sa valeur nominale pour faire des achats.

Du coup, les gens payaient leurs achats en cachette avec des pièces d’or et d’argent et se gardaient bien de les amener à la banque en dépit de l’interdiction et risques de délations.

Tout le monde se méfiait de son voisin et même d’un membre de sa propre famille. Il y eut le scandale d’un fils qui dénonça son père. Même si le Régent fut clément, le « Système » perdit encore plus sa réputation.

Il y avait donc ce nouveau phénomène : enfouir son argent et or ou le faire passer à l’étranger.

Désormais, rue Quincampoix, on spéculait non plus entre actions et billets, mais entre le papier et les propriétés mobilières et immobilières.

Tout attroupement dans cette rue fut interdite ! Quand on sait qu’elle était bondée du matin au soir ! Les actions ayant un cours fixe, il n’y avait plus aucune raison de spéculer.

La foule ne se dispersant toujours pas, John Law envoya des archers, ce qui fut nuisible véritablement à sa réputation et à celui de son « Système » déjà mal en point.

John Law écrit donc des lettres pour se justifier et expliquer. Mais cette fois-ci, les esprits sont échauffés. Certains brûlèrent même des billets dans leurs réchauds.

De jeunes nobles s’estimant lésés, fomentèrent un complot : celui de se jeter avec leurs épées sur les spéculateurs de la rue Quincampoix pour voler leurs portefeuilles ! Ils en kidnappèrent un, le tuèrent et le volèrent. Ils furent attrapés et la noblesse tout entière demanda la clémence du Régent. Mais ce dernier résista et John Law voulut un exemple : ils furent condamnés au supplice de la roue.

John Law continue d’interdire. Cette fois-ci il interdit la circulation de l’or qui était le rival le plus dangereux du papier.

Mais chaque jour qui passe, la situation ne fait qu’empirer.

Les créanciers étaient remboursés avec un papier qui perdait plus de 60% de sa valeur – un vol légal !

La descente aux enfers

John Law avait lié les actions aux billets. Désormais il devait réduire la valeur nominale de l’action et du billet.

C’était sacrifier les deux.

Au fur et à mesure que John Law perdait de l’estime aux yeux du Régent, c’était son prédécesseur, Monsieur d’Argenson, qui en regagnait.

Le Duc d’Argenson préconisa la baisse de la valeur nominale du papier. Mais pour Law, c’était publiquement dire que la valeur nominale était un mensonge et ainsi, allait précipiter la chute du « Système ». Bien que Law s’y opposa, c’est Monsieur d’Argenson qui remporta cette décision.

C’est ainsi que, le 21 mai 1720, un édit annonce cette dévaluation progressive des actions et des billets avec effet le jour même de la publication jusqu’au 1er décembre. A cette date, l’action serait à 5’000 livres, le billet à 10’000 livres vaudrait la moitié et ainsi de suite.

Dès que la foule prend connaissance de l’Edit, on crie à la « banqueroute » et non à la « dévaluation ». Des gens voulurent vandaliser le domicile de John Law et s’en prendre à lui.

Car c’est lui que l’on accuse et non Monsieur d’Argenson.

C’est la panique : les gens se présentent en masse pour échanger leur papier-monnaie contre des pièces physiques que la société ne possède déjà plus.

C’est l’un des premiers krashs de l’histoire, causant, du jour au lendemain, la ruine de ceux qui avaient fait un dépôt.

Le Régent retira la fonction de Contrôle Général des Finances à John Law pour satisfaire l’opinion publique en lui attribuant tous les maux. Seulement, il continua à le voir en secret. Peu de temps après, on pouvait voir John Law reçu officiellement dans la loge d’Opéra du Régent qui lui accorda une garde pour le protéger d’attaques éventuelles.

Mais le Régent n’avait pas la force de s’opposer à la pression de ceux qui étaient contre John Law. Désormais, le Régent fait marche arrière : il faut déconstruire le « Système » et retirer les actions et les billets prudemment.

John Law est donc toujours à l’œuvre, mais « dans les coulisses » pour prendre d’autres mesures. Il ôte l’interdiction de garder plus de 500 livres en pièces à la fois.

Si on ne veut plus d’actions, cela veut dire qu’il faut revenir au système de dette publique. Le 5 juin 1720, 400’000 actions détenues par la Banque sont annulées, ruinant ainsi des gens.

Progressivement, John Law instaura diverses opérations financières. Il fallait aussi cacher que les coffres de la banque étaient vides. Alors, on ouvrait tard et on fermait tôt et donnait seulement de petites quantités. Les spéculateurs, chassés de la rue Quincampoix, se réunissaient désormais Place Vendôme couvertes de tentes à cause de la chaleur. C’était une véritable foire avec des échanges d’actions contre des billets, ces derniers contre des espèces ou marchandises qui étaient des objets venant de ceux qui avaient été ruinés. La place fut surnommée « Mississippi renversé ».

D’autres édits furent faits dans le but d’éviter de faire des paiements : les coffres étaient vides.

Le peuple se dirigea vers la maison de John Law. Ce dernier se réfugia au Palais-Royal pour demander asile auprès du Régent. Mais le peuple le suivit en portant trois cadavres de personnes mortes étouffées. Sa voiture fut mise en pièce et on craignit aussi pour la vie du Régent. Les portes du Palais furent fermées. Mais le Duc d’Orléans donna l’ordre de les rouvrir. Le peuple s’y engouffra s’arrêtant net devant les marches. Le Chef de la Police eut les paroles qui réussir à les calmer :

« Mes amis, allez déposer ces corps à la Morgue et revenez ensuite chercher votre paiement. »

Le calme se fit et les corps furent emportés.

On déclara le lendemain que les portes de la Banque seraient fermées pendant plusieurs jours. Mais pour calmer les esprits, des changeurs furent installés sur les places publiques principales pour convertir une partie des billets de 10 livres. John Law resta caché au Palais-Royal et le Parlement s’exila à Pontoise.

Des mesures furent prises pour retirer le papier de la circulation.

Un nouvel Edit le 30 juillet.

Les billets furent condamnés à devenir des actions.  Cela accéléra la chute des billets de 1’000 et 10’000 livres.

Le marché du papier fut de nouveau fermé. On créa 60 postes d’agents de change servant d’intermédiaires dans les achats et ventes, interdisant ainsi toutes réunions de spéculateurs. Désormais, les mesures deviennent difficiles pour ces derniers. Une liste des individus ayant été connus pour avoir spéculé sur les actions fut établie. Ils furent condamnés à venir déposer un certain nombre d’actions aux bureaux de la Compagnie.

Pour empêcher la fuite des capitaux vers l’étranger, on interdit aux gens de voyager sans passeport sous peine de mort.

Inutile de dire que les actions baissèrent encore plus devant ces mesures non encourageantes et ceux qui avaient des actions se dépêchèrent de les vendre !

Novembre 1720 : le « Système » disparut complètement, un an après avoir été si populaire.

Tous les billets furent convertis en rentes ou actions rentières et toutes les actions furent déposées à la Compagnie.

On fit l’annonce d’un « Visa général » qui est une revue de la masse globale du papier. Le but était d’en annuler sa plus grande partie – celle qui appartenait aux riches spéculateurs.

Cette revue peu populaire laissa John Law envisager de quitter la France. Depuis le 17 juillet, il n’avait toujours pas quitté le Palais Royal.

La haine du peuple était telle qu’un seul cri de « C’est John Law » avait failli coûter la vie à un maître et son cocher qui passaient en voiture, la populace l’ayant pris pour John Law.

Le Duc d’Orléans qui s’était enrichi grâce au « Système » envoya des passeports à John Law, lui donna de l’argent ainsi que la voiture de Madame de Prie. Il se rendit à Bruxelles avec elle n’ayant sur lui que 800 Louis.

Dès qu’il fut parti, ses biens furent mis sous séquestre.

Alors que « Mississippiens » avaient fait fortune, allant des fois de 40 à 50 millions de livres (240 à 400 millions d’euros), John Law, le maître du « Système » avait à peine gagné 10 millions (80 millions d’euros) qu’il avait conservé en France et ne mit rien à l’étranger. Il ne songea même pas à prendre de l’argent de la Banque pour son voyage.

Si l’on regarde de près, ses biens furent séquestrés pour soi-disant régler ses comptes avec la Compagnie alors qu’il était créancier et non débiteur.

La dette de l’Etat fut changée en rentes et en actions. Le capital était presque le même qu’avant le « Système », mais avec un intérêt fortement diminué. On devait 57 millions de livres (456 millions d’euros) au lieu des 80 millions à l’origine. Mais avec la ruine de beaucoup de créanciers, le crédit était aussi mal en point qu’avant.

La Banque fut fermée et la Compagnie privée des Fermes commuée en « Compagnie des Indes ».

De son lieu d’exil, John Law continua à avoir une correspondance avec le Régent puis avec le Duc de Bourbon. Il mourut à Venise pauvre et oublié de tous en 1729.

Le Système de Law a survécu avec des modifications pour le « perfectionner » et à travers la « US Federal Reserve, la « Bank of Japan », la « Bank of England » ou la « Banque Centrale Eurosystem ! »

 

Selon la Bible

John Law a conçu seul un système financier qui était innovateur, avec beaucoup de variables, mais, surtout, sans l’avoir testé à petite échelle.

Sagesse

John Law s’est reposé sur “son système ». Les croyants, eux, doivent se reposer sur ce que Dieu les inspire de faire et se reposer sur Sa sagesse.

Lorsque Dieu demanda à Moïse de bâtir les différents éléments du Tabernacle, Dieu lui désigna, par noms, quels étaient les hommes qui avaient la sagesse de le faire (1):

Exode 31 verset 3.

  • Je l’ai rempli de l’Esprit de Dieu, de sagesse, d’intelligence, et de savoir pour toutes sortes d’ouvrages.

John Law, tellement sûr de son système, n’a pas réalisé les conséquences que cela allait avoir sur la vie des gens. Beaucoup furent ruinés… et lui le fut à la fin !

Psaumes 111 verset 10.

  • La crainte de l’Eternel est le commencement de la sagesse. Tous ceux qui l’observent ont une raison saine. Sa gloire subsiste à jamais.

Être entouré

John Law était en pionnier avec son nouveau système. Peut-être aurait-il dû prendre le temps de former d’autres personnes pour l’aider car seul, on ne jamais penser à tout !

Proverbes 11 verset 14 (voir Proverbes 24 verset 6).

  • Quand la prudence fait défaut, le peuple tombe. Et le salut est dans le grand nombre de conseillers.

Spéculation

Le système de John Law était basé sur la spéculation. Dieu voit les choses différemment dans Son système :

Deutéronome 23 versets 19-20.

  • Tu n’exigeras de ton frère AUCUN intérêt ni pour argent, ni pour vivres, ni pour rien de ce qui se prête à intérêt. Tu pourras tirer un intérêt de l’étranger, mais tu n’en tireras point de ton frère, afin que l’Eternel, ton Dieu, te bénisse dans tout ce que tu entreprendras au pays dont tu vas entrer en possession.

Si on avait appliqué ce principe, cela voudrait dire que l’on mettait un système de prêt à taux zéro dans le pays, mais avec intérêt s’il s’agissait de prêter hors du pays.

Le système de Dieu consiste à donner pour recevoir, sachant que c’est la bénédiction de Dieu qui agit pour que l’on reçoive en retour :

Luc 6 verset 38.

  • Donnez, et il vous sera donné : on versera dans votre sein une bonne mesure, serrée, secouée et qui déborde ; car on vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servis.

2 Corinthiens 9 versets 7-8.

  • Que chacun donne comme il l’a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie.
    Et Dieu peut vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, possédant toujours en toutes choses de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute bonne œuvre.

Que faut-il retenir ?

John Law a pris un risque inconsidéré en appliquant son système qui n’avait jamais été testé sur une petite échelle, pour l’appliquer à un pays tout entier !

Son système est basé sur la spéculation, qui est très volatile et risqué.

Le système de Dieu, lui, est basé sur ce principe : Dieu est notre berger qui prend soin de nous en toutes choses. C’est la raison pour laquelle Il veut que l’on donne afin d’être une bénédiction pour les gens autour de nous, et Il nous bénira en retour. S’il peut le faire pour un individu, il peut le faire pour une nation toute entière !

Psaumes 23 verset 1.

  • L’Eternel est mon Berger : je ne manquerai de RIEN.

Psaumes 33 verset 12.

  • Heureuse la nation dont l’Eternel est le Dieu ! Heureux le peuple qu’il choisit pour Son héritage !

Ce système sera certainement appliqué pendant le règne de Christ (Millénium) !

 

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Ce que dit la Bible

Commentaires

Écritures

Référence (1)

Dieu, source de sagesse.

Exode 36 verset 1.

Betsaleel, Oholiab, et tous les hommes habiles, en qui l’Eternel avait mis de la sagesse et de l’intelligence pour savoir et pour faire, exécutèrent les ouvrages destinés au service du sanctuaire, selon tout ce que l’Eternel avait ordonné.

1 Corinthiens 1 verset 30.

Or c’est par lui que vous êtes en Jésus Christ, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice et sanctification et rédemption.

Psaumes 111 verset 10.

La crainte de l’Eternel est le commencement de la sagesse. Tous ceux qui l’observent ont une raison saine. Sa gloire subsiste à jamais.

Sources externes

Livre:

En Français

« L’Histoire de John Law » – Anne-Marie Bruyant et Pierre Jovanovic. Editions Le Jardin des Livres – Paris.

ISBN : 978-236-999-0611

Vidéos à rechercher (*):

En Français

  • YouTube – Joseph Prince – Vivre sans stress

Copyright

  • Louis Segond (LSG) « by Public Domain» sauf si spécifié autrement.
  • (*) Les liens Youtube ne sont pas autorisés sur le texte d’un article. Il faut faire une recherche dans Youtube en utilisant les informations de la section ‘Vidéos à rechercher’.
  • Image mise en avant : Image Rama, Public domain, via Wikimedia Commons. Cadre ajouté.

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