L’origine du basketball
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Gemmes
Connaissez-vous l’histoire de la création du basketball ? Elle est plutôt surprenante.
Alors, suivez-nous !
L’histoire
C’est dans le lycée de Springfield, dans le Massachassets, que le Basketball vit le jour pendant l’hiver 1891-1892.
Ce lycée était aussi connu sous le nom d’école Internationale de Formation YMCA.
Les jeunes lycéens avaient l’obligation de brûler leur énergie dans des activités extérieures. Seulement, en hiver, il y avait un problème : c’était la fin de saison du football américain, le sport national. Le lycée, par dépit, leur proposait : de la marche, de la gymnastique suédoise, l’utilisation d’équipements de musculation. Seulement, c’est bien moins excitant que ce que le football américain leur procure!
James Naismith arriva au lycée de Springfield après avoir reçu son diplôme en théologie du collège Presbytérien de Montréal au Canada. Il avait pris la décision de se consacrer au sport athlétique et ce lycée avait justement des études sur l’éducation physique – une discipline académique qui n’en était seulement qu’à ses balbutiements. A cette époque, il était âgé de 31 ans et avait été désigné « chef de classe ». Le superintendant de cette discipline était Luther Halsey Gulick, aujourd’hui considéré comme étant le « père » de l’éducation physique aux États-Unis.
James Naismith n’était pas très grand et pesait seulement 72 kilos. Pourtant, sa force et son agilité devinrent rapidement légendaires. Tout commença lorsqu’il se porta volontaire pour jouer au centre pour remplacer un joueur de football américain blessé pendant un entraînement. Pourtant, il n’avait jamais joué mais on le fit de suite titulaire en voyant ses performances et, par la suite, il ne manqua aucun match pendant les trois années suivantes.
Il reçut tellement de coups aux oreilles entre le football et le rugby américain, qu’il eut ce que l’on surnomme « les oreilles en choux-fleurs » (perichondrial hematoma) en permanence !
Des élèves venaient prier pour lui pour éviter qu’il ne soit plus gravement blessé dans ces sports !
Il gagna aussi des médailles :
- La médaille d’agent Wickstead (1885-1886) – champion junior de gymnastique.
- La médaille d’or de Wickstead dès sa 2ème année !
Ayant déjà reçu un coup au visage qui lui fit perdre temporairement la mémoire au point de ne plus reconnaître ses proches, il se porta volontaire pour tester le premier casque de football et participa au premier match de football en salle.
Et il ne fait pas que du sport : plus tard, il sera ministre presbytérien tout en étant éducateur physique. Dans sa vie, il obtiendra onze diplômes universitaires, dont un doctorat honorifique en théologie de McGill en 1939.
Mais revenons à notre petite histoire de basketball…
Pendant sa classe, Gulick (rappelez-vous, son superintendant) annonça l’introduction d’un nouveau cours : la psychologie du jeu. Au milieu des discussions, Gulick leur lança un défi : celui de créer un nouveau jeu joué à l’intérieur (pour l’hiver)– un jeu qui « serait intéressant, facile à apprendre et à jouer pendant l’hiver sous une lumière artificielle. ».
Idée lancée, mais personne dans la classe ne semble y prêter attention. Pourtant, ce défi avait pour objectif de proposer une activité physique plus dynamique et intéressante que celles disponibles en saison morte.
Deux instructeurs s’étaient déjà cassés les dents sur ce sujet qui se posait tous les ans au lycée.
Un tantinet provocateur, Gulick remit alors le « bébé » dans les bras de Naismith.
« Naismith », lui dit-il, “Je veux que tu prennes ce défi pour que tu voies ce que tu peux faire. »
Naismith reçu donc le devoir de s’atteler à cette tâche…
Réfléchissons…
Pas évident. Voyons… Trouver un jeu facile à apprendre et à faire tout en étant intéressant ; jouable à l’intérieur et sur n’importe quel type de sol avec beaucoup de joueurs sur le terrain ! Il faut que ce jeu donne de l’exercice physique mais qu’il soit moins brutal que le football américain, rugby ou football classique surtout dans un espace plus restreint !
Il y eu beaucoup de réflexions, d’études de jeux existants pour arriver à combiner certains de leurs éléments.
Par exemple :
- Faire des passes comme dans le rugby américain
- Manipuler la balle comme dans le rugby anglais (le « dribble » viendra plus tard)
- Utiliser un goal comme dans le sport de crosse
- Adopter un ballon semblable à celui du foot
- La forme du goal vient du jeu « Duck on a rock » (« canard sur la pierre » si on traduit) – un jeu qu’il avait joué dans son enfance – ainsi que la manière d’y lancer le ballon.
Bon ! On tient quelque chose !
Les règles
Maintenant, les règles… Naismith, à l’origine, a établi treize règles qui décrivaient la manière de déplacer le ballon et décrit ce qui était considéré comme une faute. Un arbitre fut nommé. La durée d’une partie serait divisée en deux fois quinze minutes avec une pause de cinq minutes au milieu.
C’est sa secrétaire qui tapa ces règles à la machine pour qu’elles soient affichées sur le tableau de bord des annonces.
Le but du jeu : l’équipe qui marque le plus de points gagne ; il faut arriver à mettre un ballon dans le goal pour avoir un point.
Le premier match
Bon… La théorie, c’est bien, mais maintenant, il faut essayer. Mais il faut trouver quelque chose pour faire les goals ! Le responsable de maintenance lui trouva deux cageots à pêches vides… Cela fera l’affaire !
Un bon coup de marteau pour les clouer aux poteaux des rampes du lycée, et c’est bon ! La hauteur fait à peu près trois mètres de haut (10 pieds): c’est parfait !
Si jamais la balle tombait dans les cageots, un homme, resté à proximité du goal, la récupérait pour la remettre dans le jeu. Ce ne fut que quelques années plus tard que ces cageots furent percés pour que la balle en tombe !
Un jeu officiel
Peu de temps après, toute la classe de gymnastique se rassembla. On choisit les équipes ayant chacune, trois centres, trois avant-gardes et trois arrière-gardes.
Deux du centre, un par équipe, se retrouvent face à face au milieu du terrain : Naismith lance le ballon : c’est la première partie de basketball de l’histoire!
Suspens. Comment les jeunes vont-ils réagir ?
Le premier match se terminera sur le score de 1-0, un panier inscrit par William Chase.
Les joueurs s’enthousiasment. Ils veulent l’appeler le « Naismith-ball ». « Oh non ! » s’exclame James. Du coup, c’est le chef de classe, Franch Mahan, qui propose de l’appeler « basket-ball » (« ballon-panier »).
La nouvelle de ce nouveau jeu se répand comme une traînée de poudre. Ce fut le succès immédiat. Quelques semaines seulement après avoir été inventé, les étudiants le présentent à leurs camarades de lycée.
Cette fois-ci, les règles sont publiées dans le magazine du lycée puis, communiquées aux autres lycées du même groupe aux quatre coins du pays.
Comme le lycée YMCA recevait beaucoup d’étudiants étrangers, ce jeu se répandit rapidement dans d’autres pays en un temps record.
Vers 1905, le basketball fut reconnu officiellement comme un sport d’hiver.
Bien sûr, avec le temps, les règles furent remaniées, mais elles ne sont toujours pas si éloignées des treize règles d’origine.
Ses convictions
Naismith venait d’une famille écossaise qui avait immigrée au Canada, avant que James fasse le choix de se faire naturaliser américain.
Sa famille avait de fortes convictions chrétiennes mais Il choisit aussi de s’engager dans la franc-maçonnerie et fut initié à la Russell Lee Lodge à Springfield en 1894. Plus tard, il fut affilié à la Lawrence Lodge No. 6 du Kansas, dont il devint le vénérable maître de 1927 à 1928.
Naismith était connu pour avoir des convictions tranchées sur la ségrégation. Il a tenté ce qu’il a pu pour réduire cette barrière. Dans les années 30, on ne lui permit pas d’intégrer des personnes « de couleur » dans son équipe de Jayhawks, mais il trouva le moyen de les aider à gagner des points pour leur diplôme. Il réussit à leur donner un droit d’accès à la piscine jusque-là « réservée aux blancs ».
Des personnes qui l’ont connu diront de lui : « Il était profondément religieux », « Il était à l’écoute plus qu’il ne parlait ». Pour lui, le sport n’était qu’un moyen d’impliquer des jeunes pour qu’ils puissent étudier et s’intégrer dans la communauté.
En dépit de son appartenance à la franc-maçonnerie, il était convaincu que la compétition sportive aiderait davantage les jeunes plutôt que de leur parler ou de leur prêcher. Le basketball était un moyen d’offrir un sport moins violent aux jeunes, mais aussi d’annoncer l’évangile, au grand désespoir de sa sœur et d’autres chrétiens de l’époque, qui voyaient dans le sport « un outil du diable » !
La stratégie de James fonctionna : beaucoup de jeunes devinrent chrétiens sous son influence.
Que devint James Naismith ?
Sept ans après inventé le basketball, Naismith reçu un diplôme médical à Denver en 1989. Il partit, la même année pour l’Université du Kansas aux États-Unis pour devenir plus tard le Directeur athlétique et entraineur des Kansas Jayhawks.
Il rédigea son livre sur les règles d’origine du basketball et fonda le programme de l’Université de Kansas en 1898.
De son vivant :
- Il devint entraineur de sportifs qui devinrent des célébrités : Phog Allen (qui sera entraineur au Kansas pendant 39 saisons), Aldolph Rupp, Dean Smith et bien d’autres qui seront connus dans le monde des entraîneurs.
- Il put voir son sport être adopté aux Sport de Démonstrations Olympiques en 1904. Le basketball devint officiel lors des Jeux Olympiques d’été à Berlin en 1936. Il vit aussi la naissance du Tournoi National sur Invitation du basketball, puis, en 1930, le Tournoi NCAA (1939).
Selon la Bible
Gulick donna une simple idée et le reste fut histoire.
Mais en toute chose, c’est Dieu qui est derrière toute nos inspirations et qui les fait croître.
Colossiens 1 verset 16.
- Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui.
Et souvent, c’est un travail d’équipe :
1 Corinthiens 3 versets 6-8.
- J’ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu a fait croître, en sorte que ce n’est pas celui qui plante qui est quelque chose, ni celui qui arrose, mais Dieu qui fait croître.
Celui qui plante et celui qui arrose sont égaux, et chacun recevra sa propre récompense selon son propre travail.
James Naysmith a choisi de servir les jeunes en leur enseignant le sport, notamment le baskeball.
Tout comme lui, nous devons trouver le moyen d’être un exemple dans notre vie en utilisant les dons que Dieu nous a donnés. Peut-être que ce sera dans un domaine qui touche votre profession, ou quelque chose que vous faites dans votre vie personnelle.
Jésus nous a laissé Son exemple (1):
Jean 13 versets 14-16.
- Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres; car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait.
En vérité, en vérité, je vous le dis, le serviteur n’est pas plus grand que son seigneur, ni l’apôtre plus grand que celui qui l’a envoyé.
Nous devons toujours servir dans notre vie. C’est, en fait, ce que le mot « ministère » veut dire.
Personne n’est plus grand que l’autre (2).
James était bardé de diplômes et aurait pu mépriser la demande de son responsable de créer un jeu d’hiver.
Ce qui commença comme un défi un peu « saugrenu » (beaucoup de contraintes et deux personnes n’avaient pas réussi avant lui à trouver un jeu), fini par devenir un sport international !
Et si nous avons l’impression de commencer « à zéro », la Bible nous enseigne de ne pas mépriser les petits débuts (3) :
Zacharie 4 verset 10.
- Car ceux qui méprisaient le jour des faibles commencements se réjouiront en voyant le niveau dans la main de Zorobabel. Ces sept sont les yeux de l’Éternel, qui parcourent toute la terre.
Ruth, veuve, redémarra sa vie à zéro avec sa belle-mère au bas de l’échelle en Israël (livre de Ruth) avant d’épouser un homme ayant une vie aisée.
David était berger avant de devenir roi d’Israël.
Jésus explique que tout commence avec une semence qui grandit (Luc 8)
L’éternel alla chercher le prophète Amos qui était alors un simple berger (Amos 7 verset 15) (4).
Marc 4 versets 26-29.
- Il dit encore: Il en est du royaume de Dieu comme quand un homme jette de la semence en terre; qu’il dorme ou qu’il veille, nuit et jour, la semence germe et croît sans qu’il sache comment.
La terre produit d’elle-même, d’abord l’herbe, puis l’épi, puis le grain tout formé dans l’épi; et, dès que le fruit est mûr, on y met la faucille, car la moisson est là.
Que faut-il retenir ?
Le motto de James Naysmith était :
- « Je désire quitter ce monde un peu mieux que dans l’état dans lequel je l’ai trouvé. »
Il entraîna de futurs coachs qui, à leur tour, marquèrent l’histoire du sport et changèrent la vie de jeunes en leur inculquant des valeurs sportives et éthiques.
Notre rôle est d’influencer et de donner l’exemple autour de nous tout en prêchant la Bonne Nouvelle !
Dieu peut vous inspirer une idée qui va jouer un rôle dans le monde…
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Ce que dit la Bible
Commentaires | Écritures |
Référence (1) | 1 Pierre 2 verset 21. |
Référence (2) Être modeste | Romains 12 verset 3. |
Référence (3) Ne pas mépriser les petits débuts | Zacharie 4 verset 10. Ruth, veuve, redémarra sa vie à zéro avec sa belle-mère au bas de l’échelle en Israël. David était berger avant de devenir roi d’Israël. 2 Samuel 7 verset 8. Jésus explique que tout commence avec une semence qui grandit (Luc 8)
Marc 4 versets Il dit encore: Il en est du royaume de Dieu comme quand un homme jette de la semence en terre; qu’il dorme ou qu’il veille, nuit et jour, la semence germe et croît sans qu’il sache comment. |
Référence (4) | Amos 7 verset 15. L’Éternel m’a pris derrière le troupeau, et l’Éternel m’a dit: Va, prophétise à mon peuple d’Israël. |
Sources externes
Articles:
En anglais
- springfield (.edu) page /about/birthplace-of-basketball
- lightmagazine (.ca) page /dr-james-naismith-basketball-missionary/
- investors (.com) page /news/management/leaders-and-success/james-naismith-put-his-faith-into-action-and-created-basketball/.
- mcgillathletics-ca page /honors/hall-of-fame/dr-james-naismith/.
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