Les miracles eucharistiques

Gemmes

Est-ce qu’il y aurait des miracles, de nos jours, qui soient considérés comme tels par l’église catholique et qui se manifestent lorsque les fidèles prennent la Communion ?

La réponse est « oui ». On les appelle les « miracles eucharistiques ».

Voulez-vous en savoir plus?

Ce que l’on raconte…

Les miracles eucharistiques sont des phénomènes considérés comme des « miracles » par l’église catholique.

L’eucharistie, est le moment où le prêtre présente l’hostie et le vin consacrés – qui représentent respectivement le corps et le sang de Jésus – pour qu’ils soient pris par les membres de l’église.

On parle de « miracle eucharistique » lorsque cette hostie et/ou vin se transforment pour prendre littéralement la forme de chair ou lorsque l’hostie saigne ou  lorsque des images apparaissent en prenant ces éléments.

Le premier miracle eucharistique reconnu par l’Église catholique est celui de Lanciano (Italie), vers l’an 700.

L’église, depuis ce premier miracle eucharistique, en a reconnu 136 de plus au cours des siècles.

En France ?

La France en compte plusieurs :

En 1254 A La Rochelle : un enfant muet a aussi retrouvé la parole en recevant l’Eucharistie.

A Douai, toujours en 1254 : Une hostie se soulève d’elle-même et se pose sur l’ostensoir, puis, le visage du Christ couronné d’épines apparaît.

En 1430 à Monaco, 1430 et à Dijon en 1461 : une hostie se met à saigner révélant le visage de Jésus.

Avons-nous des preuves scientifiques ?

Ce serait trop long de mentionner tous les miracles eucharistiques qui ont eu lieu dans le monde à travers les âges. Mais il est intéressant de se pencher sur ceux qui ont fait l’objet d’une enquête scientifique.

An 700, Lanciano – Italie

C’est à Lanciano que le premier miracle eucharistique fut reconnu par l’Église catholique.

Un moine doutait justement de la présence réelle de Jésus dans l’Eucharistie. Or, devant ses yeux, il vit le vin du calice se transformer en vin et le pain devenir de la chair.

Comme leurs reliques sont encore disponibles à ce jour, les scientifiques en ont profité pour les analyser récemment. Ils ont conclu qu’ils étaient bien constitués de tissus humains !

1996 – Buenos Aires

Le récit de ce miracle a été recueilli par l’Abbé Philippe Aymon et qui venait d’un des paroissiens.

Le 18 août 1996, la messe célébrée par le père Pezet semblait se dérouler comme à son habitude.

Mais une femme vint le trouver pour le prévenir que quelqu’un avait abandonné une hostie laissée par terre au fond de l’église. Quel sacrilège ! Comme elle n’est plus consommable mais toujours « sacrée », le prêtre s’empresse donc de la récupérer pour la mettre dans un petit récipient d’eau déposé dans le tabernacle de la chapelle du Saint Sacrement.

Seulement, après quelques jours, à la date du 26 août, en ouvrant le tabernacle – stupéfaction ! Au lieu d’une hostie, on n’y voyait à la place qu’une substance couverte de sang.

Que s’est-il passé ? L’hostie est-elle devenue « chair » ? Est-ce un miracle ?

Il va donc signaler cet événement atypique à son supérieur qui n’est nul autre que monseigneur Bergoglio — le futur pape François !

Ce dernier donne l’ordre que des photographes professionnels capturent immédiatement ce phénomène : ce fut chose faite le 6 septembre.

Et les photos ne mentent pas : on peut y voir une substance ressemblant à de la chair et bien plus grosse que l’hostie d’origine.

Trois années s’écoulèrent sans que l’affaire ne s’ébruite. Conservée dans un récipient d’eau déminéralisée, la chair de l’hostie ne s’est même pas décomposée ! Alors, Mgr Bergoglio prit la décision de la faire analyser par un laboratoire scientifique.

Le 5 octobre 1999, un échantillon fut prélevé et envoyé à un laboratoire américain de New York sans leur indiquer la provenance pour ne pas influencer le résultat.

Dans l’équipe de scientifique qui fit l’analyse, figure un cardiologue et pathologiste médico-légal de renom : le Dr Frederic Zugiba.

Sa conclusion est que la substance analysée est véritablement de la chair et du vrai sang humain. Voici ce qu’il a écrit :

• «La matière analysée est un fragment du muscle du cœur qui se trouve dans la paroi du ventricule gauche, près des valves. Ce muscle est responsable de la contraction du cœur. On doit se rappeler que le ventricule gauche du cœur agit comme une pompe qui envoie le sang à travers tout le corps. Le muscle cardiaque est dans un état d’inflammation et contient un nombre important de globules blancs. Ceci indique que le cœur était vivant au moment où l’échantillon a été prélevé. J’affirme que le cœur était vivant étant donné que les globules blancs meurent en dehors d’un organisme vivant. Ils ont besoin d’un organisme vivant pour les maintenir. Donc, leur présence indique que le cœur était vivant quand l’échantillon a été prélevé. Par ailleurs, ces globules blancs avaient pénétré les tissus, ce qui indique d’autant plus que le cœur avait été soumis à un stress intense, comme si son propriétaire avait été battu sévèrement au niveau de la poitrine.»

Autre fait troublant : l’échantillon ayant séjourné longtemps dans de l’eau, le Dr Zugiba dit que les globules blancs auraient dû cesser d’exister au bout de quelques minutes – ce qui n’est pas le cas.

Inutile de dire que le Dr Zugiba fut stupéfait d’apprendre d’où venait cette « chair » et de quelle manière elle fut conservée !

Serait-ce donc un miracle ?

Pour en avoir le cœur net, il n’y a qu’une seule chose à faire :  comparer ce résultat avec celui qui existe toujours à Lanciano.

C’est ainsi que le Dr Ricardo Castanon Gomez envoya un échantillon de l’hostie de Lanciano – toujours sans dire la provenance de cet échantillon.

Les deux échantillons furent donc comparés et analysés. Les tests révélèrent que ces deux échantillons provenaient d’une mÊme PERSONNE qui a un sang de type « AB » positif. Ils ajoutèrent que cet homme était né et aurait vécu au Moyen-Orient.

Selon la Bible

C’est Jésus en personne qui instaura la Communion (Eucharistie pour les catholiques).

C’est Jésus, en personne, qui instaura l’Eucharistie (« Communion » ou « Sainte Cène » pour les protestants).

Lors de Son dernier repas avec Ses disciples avant qu’Il ne soit arrêté et crucifié, il prit le pain et le vin, symboles de Son sacrifice à la Croix et marquant la Nouvelle Alliance entre Dieu et les hommes par Son sang.

Ce repas était celui de la Pâque. Pendant la Pâque, un agneau est immolé et son sang mis sur les linteaux et poteaux de la porte des maisons. Le sang protège de l’exterminateur.

De la même manière, Jésus allait être « immolé » : Jésus est « l’agneau Pascal » qui allait être punit à notre place pour qu’il n’y ait plus de séparation entre nous et Dieu. L’exterminateur (satan) ne peut plus rien contre nous (sauf ce que nous lui permettons de faire !).

Luc 22 versets 15-20.

• Il leur dit: J’ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir; car, je vous le dis, je ne la mangerai plus, jusqu’à ce qu’elle soit accomplie dans le royaume de Dieu.
  Et, ayant pris une coupe et rendu grâces, il dit: Prenez cette coupe, et distribuez-la entre vous;  car, je vous le dis, je ne boirai plus désormais du fruit de la vigne, jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu.
  Ensuite il prit du pain; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant: Ceci est mon corps, qui est donné pour vous; faites ceci en mémoire de moi.
  Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous.

Jésus a été clair : il faut se rappeler de Lui toutes les fois qu’on prend la coupe et le pain.

1 Corinthiens 11:24

• et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit: Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous; faites ceci en mémoire de moi.

1 Corinthiens 11 verset 25.

• De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez.

Une pratique cannibale ?

Mais pourquoi est-ce que Jésus dit de manger Son corps et boire Son sang ?

Même ses contemporains ont été choqué par Ses propos :

Voici les explications qu’Il donne à Ses disciples :

Jean 6 versets 50-

• C’est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c’est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde.
  Là-dessus, les Juifs disputaient entre eux, disant: Comment peut-il nous donner sa chair à manger?
  Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes.
  Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour.
  Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage.
  Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui.
  Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi.
  C’est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n’en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts: celui qui mange ce pain vivra éternellement.
  Jésus dit ces choses dans la synagogue, enseignant à Capernaüm.
  Plusieurs de ses disciples, après l’avoir entendu, dirent: Cette parole est dure; qui peut l’écouter?
  Jésus, sachant en lui-même que ses disciples murmuraient à ce sujet, leur dit: Cela vous scandalise-t-il?
  Et si vous voyez le Fils de l’homme monter où il était auparavant?…
  C’est l’esprit qui vivifie; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie.

Juste avant ces propos, Jésus a dit (v48-49):

• Je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts.

Alors ? Pourquoi dit-Il que l’on doit manger Sa chair et boire Son sang ?

Le pain, jusqu’il y a peu de temps, était l’aliment principal d’un repas alors que de nos jours, c’est une option. Le vin est un breuvage qui a une couleur qui rappelle celle du sang.

Lorsque l’on mange, la nourriture est assimilée par le corps et elle nous fournit de l’énergie. Si on ne mange pas et si on ne boit pas, on ne peut pas survivre : on mourra assez rapidement.

Jésus désire que l’on se nourrisse principalement de Lui – en méditant Sa parole quotidiennement – tout comme on prend un repas au minimum trois fois par jour !

Mais, « pas que ». Au verset 51, Il précise :

• Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c’est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde.

Prendre le pain et le vin implique aussi de saisir ce que Jésus a fait pour nous à la croix. Il a donné Sa vie pour que « Quiconque croit en Lui ne périsse point mais ait la vie éternelle ».

• Et la Vie éternelle, c’est connaître Dieu le Père ! (1)

Lorsque l’on prend le pain et le vin, on reçoit Sa vie car Il a payé le prix pour que nous soyons rachetés des effets des malédictions de la loi (2).

Il a déclaré qu’il est « le Pain de vie » (v.48) et que « Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi. (v.57).

Nous vivons par Son Esprit !

Les croyants de l’église primitive (les premières années de l’église) prenaient le pain et le vin quotidiennement (3).

Que faut-il retenir ?

Que l’on croie ou non à ces miracles n’est pas ce qui est le plus important car la Parole seule doit être le fondement de notre foi.

Mais serait-il étonnant que Dieu manifeste des signes de Son existence pour bousculer nos raisonnements ?

L’eucharistie – appelée « Communion » chez les Protestants, a été instaurée par Jésus en personne. Il nous a ordonné de le faire quotidiennement pour nous RAPPELER de ce qu’Il a fait pour nous et qu’Il vit en nous.

En prenant le pain et le vin, Jésus désire que l’on prenne conscience qu’Il est présent en nous. Ce n’est pas juste un acte symbolique !

C’est par la foi que nous croyons qu’Il vit en nous – à condition de l’avoir reçu dans notre vie !

Si Jésus n’est pas encore votre Seigneur, demandez-Lui de venir dans votre vie. Sinon, utilisez la prière qui se trouve sur notre site, dans le Menu Bonne Nouvelle !

Vous avez aimé cet article ?

Ne pas hésiter à laisser un commentaire, vous abonner pour recevoir une notification lorsqu’il y a un nouvel article, de partager sur les réseaux sociaux…

Vous trouverez plus de détails, les références et les sources dans la section ci-dessous « En savoir plus… ».