Le syndrome des étudiants en médecine
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Gemmes
Les étudiants en médecine attrapent souvent les maladies qu’ils étudient. Comment cela fait-il?
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Le parcours de combattant des étudiants en médecine
En 2017, une enquête a estimé que sur 22’000 externes, internes et assistants, 66,2% souffraient d’anxiété, 27,7% de dépression et 23,7% luttaient contre des pensées suicidaires.
La pression qu’ils ont sur le dos est énorme: non seulement des études longues et difficiles, mais un cursus où ils sont sans cesse confrontés à la souffrance humaine.
Le milieu médical ayant une hiérarchie entre les médecins, internes et externes, certains se voient être interpellés par leur fonction ou que par leur prénom. Ils peuvent être relégués à faire des tâches subalternes au lieu d’apprendre leur métier comme il faut. Ils finissent par faire un peu de tout à cause du manque de moyens de l’hôpital au lieu de se préparer à leur futur métier. Les supérieurs étant débordés et manquant d’effectifs, leur encadrement est souvent insuffisant.
Au milieu de ce stress constant, les étudiants sont donc ballotés d’une fonction à une autre, sans recevoir une marque de considération de leurs supérieurs.
Le seul soutient qu’ont ces étudiants en médecine est de s’encourager mutuellement auprès de leurs amis et de se noyer dans les études pour sortir de ce tunnel. 10,8% d’entre eux déclarent subir des pressions psychologiques.
Se sentant isolés, de nombreux étudiants tombent malades, allant de la dépression à une réelle maladie.
C’est triste à dire, mais beaucoup de personnes peuvent s’identifier à ce constat dans leur branche professionnelle ou dans leur formation respective.
Le syndrome particulier de ces étudiants
Mais les étudiants en médecine peuvent être victimes d’un syndrome qui leur est propre: celui de finir par avoir les symptômes de maladies qu’ils étudient. Il ne s’agit en aucun cas d’une maladie qui circulait dans leur environnement. C’est un phénomène qui est surtout observé chez les étudiants en première année et qui les affecte moins les années suivantes.
Mais, est-ce vraiment étonnant lorsque l’on passe à lire, écouter, étudier, analyser des symptômes de maladies à longueur de journée?
Cela fait déjà plus d’un siècle que ce syndrome a été identifié et étudié. Le premier à le faire fut George Lincoln Walton, neurologue à Boston qui s’aperçu, avec de nombreux professeurs en médecine, que des étudiants venaient les consulter, craignant d’avoir attrapés les maladies qu’ils étudiaient. Il fit une étude qu’il publia dans son livre «Pourquoi s’inquiéter?» («why worry»).
Il s’est aperçu que les étudiants qui s’angoissaient de certains symptômes étaient enclins à attraper la maladie en question. Selon lui, si ces étudiants apprennent à ne pas tenir compte de ces symptômes, les effets peuvent s’estomper. Traiter ces étudiants d’hypocondrie serait les étiqueter de manières injustifiée face à des symptômes bien réels, voire même détruire leur confiance dans le médecin qui fait le diagnostic pouvant, dans l’extrême, à remettre en question leurs études de médecine.
Cela semble plutôt normal que des étudiants en première année soient très sensibles à leur ressenti lorsque l’on est confronté, pour la première fois, au milieu médical avec l’étude des maladies. Aucune étude future par la suite ne put donner un élément d’inquiétude sur ce sujet.
Alors, que faire?
Ce syndrome, quoique normal, ne doit pas, malgré tout, être pris à la légère. Les médecins et psychologues sont unanimes: rien de tel que de se reposer.
Il est important de se changer les idées en faisant un loisir différent de ses études même si on a l’impression d’ajouter encore une chose sur la pile des choses à faire!
Mieux vaut faire cela que de foncer dans les études et de se «griller» au bout!
Cette activité peut être un loisir chez soi ou à l’extérieur.
Il faut garder à l’esprit que les études, surtout longues, doivent être entreprises comme un marathon et non un sprint. C’est une vérité que l’on peut appliquer aussi à notre carrière.
Si on sent que le malaise nous ronge, alors il ne faut pas hésiter à faire une bonne coupure. Pourquoi ne pas faire une année sabbatique ou faire autre chose pendant quelques mois si c’est possible?
Il est aussi important de faire partie d’un groupe d’amis qui comprenne ce qui se passe. Des fois, le cercle familial ne saisit pas tout et il est souvent plus facile de se confier à un ami qu’à un membre de la famille.
Selon la Bible
La Bible parle de l’importance de ce que l’on met devant ses yeux et les oreilles.
La promesse imagée de Dieu à Abraham
Lorsque Dieu fit la promesse à Abraham qu’un jour il aurait un hériter et une descendance innombrable, Il utilisa deux images et un message audible :
Genèse 15 verset 5.
- Et après l’avoir conduit dehors, il dit: Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit: Telle sera ta postérité.
Genèse 22 versets 16-17.
- (…) Je le jure par moi-même, parole de l’Éternel! parce que tu as fais cela, et que tu n’as pas refusé ton fils, ton unique, je te bénirai et je multiplierai ta postérité, comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est sur le bord de la mer; et ta postérité possédera la porte de ses ennemis.
Chaque fois qu’Abraham regardait le ciel et voyait les étoiles, chaque fois qu’il sentait et voyait le sable qu’il foulait, c’était le moyen visible de se rappeler de la promesse de Dieu.
Dieu changea aussi son nom d’Abram («père élevé») en «Abraham» qui veut dire «Père d’une multitude»:
Genèse 17 versets 4-5.
- Voici mon alliance, que je fais avec toi. Tu deviendras père d’une multitude de nations.
On ne t’appellera plus Abram; mais ton nom sera Abraham, car je te rends père d’une multitude de nations.
Imaginez Abram, qui était jusque là sans enfant, sans héritier. Tout le monde autour de lui devait l’appeler «Père de multitudes!», «Père de multitudes», viens me voir!
Tout le monde devait rire et se moquer de lui derrière son dos, car Abraham avait plus de 90 ans et sa femme n’était plus en mesure d’avoir des enfants.
Mais tout autour d’Abraham lui rappelait la promesse que Dieu allait lui donner un jour un fils, et ce fut «Isaac». Mais avant que la promesse s’accomplisse, Abraham dut faire le choix de regarder aux étoiles et le sable au lieu de tenir compte des sarcasmes qui ont dû se faire autour de lui et qui devaient être humiliants.
La Bible insiste donc sur le principe de mettre de bonnes choses devant ses yeux et d’entendre de bonnes choses :
Proverbes 22 versets 3-4.
- Mon fils, que ces enseignements ne s’éloignent pas de tes yeux, Garde la sagesse et la réflexion: Elles seront la vie de ton âme, Et l’ornement de ton cou.
Proverbes 4 verset 1.
- Écoutez, mes fils, l’instruction d’un père, Et soyez attentifs, pour connaître la sagesse;
La Bible enseigne que ce que nous écoutons et regardons se «grave» dans notre cœur et rejaillit dans nos actions et paroles.
Proverbes 27 verset 19.
- Comme dans l’eau le visage répond au visage, Ainsi le cœur de l’homme répond au cœur de l’homme.
Matthieu 12 verset 34b.
- Car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle.
L’autre aspect que nous ne développerons pas dans cet article, car cela deviendrait trop long, c’est que la Bible enseigne sur l’importance de se reposer!
Que faut-il retenir ?
Les spécialistes qui ont étudié le syndrome de l’étudiant en médecine ne sont pas inquiets de ses répercussions. Il faut juste prendre certaines précautions pour que cela ne prenne pas d’ampleur dans sa vie.
La Bible nous enseigne que ce que nous mettons devant nos yeux et nos oreilles finit par se manifester dans notre vie au travers de nos actions et de ce que nous disons. Si nous passons notre temps à entendre et voir des choses négatives comme la maladie, il n’est donc pas étonnant de finir par ressentir des symptômes.
Alors nous avons deux possibilités: se reposer et, surtout, de méditer sur quelque chose qui mettra un baume sur notre cœur.
Lorsque l’on voit à quel point un message visuel (le sable, les étoiles) et audio (le nom d’Abraham) a changé la vie d’Abraham, il suffit de peu pour que notre vie arrête de se focaliser sur ce qui est négatif autour de nous.
D’ailleurs, les chrétiens sont encouragés à «regarder à Jésus, l’auteur de notre foi!», une foi qui «vient de ce que l’on entend, et ce qui vient de la Parole de Dieu!» Encore le message visuel (le regard) associé au message audio (la Parole qui vient de ce que l’on entend)!
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Ce que dit la Bible
Commentaires | Ecritures |
La foi vient de ce que l’on entend: AUDIO | Romains 10 verset 17. Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ. |
Certaines traductions disent «Jésus, l’auteur de notre foi». Avoir ses regards sur Jésus ou «Regarder à Jésus»: message VISUEL. | Hébreux 12 verset 2b. (…) ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi. |
Sources externes
Articles :
En Français
- Wikipédia (.fr) – Syndrome de l’étudiant en médecine
- Trendy by L’étudiant (.fr) – Au secours, mes études de médecine m’angoissent !
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- YouTube – Joseph Prince – Vivre sans stress
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