Les chambres d’inhalation en 1918

Gemmes

Saviez-vous qu’en 1918, des chambres d’inhalation furent mises en place en Nouvelle-Zélande pour que les gens puissent inhaler un gaz qui les protègerait de la grippe ?

L’histoire

En 1918, l’épidémie de la grippe espagnole faisait rage dans le monde entier.

La Nouvelle Zélande semblait jusque-là épargnée.

En novembre, la capitale se préparait activement à la préparation de la semaine de carnaval (Show Week) qui ne pouvait être annulée car un grand nombre de visiteurs était prévu depuis longtemps pour venir aux champs de courses et pour voir le salon agricole.

Malgré le nombre de cas qui augmentait partout dans le monde, personne voulu annuler cet événement planifié de longue date. Le 8 novembre, les festivités commencèrent en même temps que l’anniversaire de la fin de la première guerre mondiale. Le 12 novembre, des moments de célébrations et de parades se déroulèrent dans les rues de la ville, attirant un grand nombre de la population.

Une grande population venue des quatre coins de l’île sans parler des visiteurs venant hors de l’île : tous les facteurs qu’il faut pour répandre encore plus une pandémie vers d’autres régions de l’île voir même au-delà !

La capitale de la Nouvelle Zélande, Christchurch comptait déjà 462 cas de personnes mortes sur une population totale de 92’773 dès novembre.

Officiellement on attribue l’origine de cette épidémie lorsque des marins venant du bateau à vapeur de la compagnie Niagara arrivèrent à Auckland en octobre 1918 dans le Nord de l’île. Mais rien n’est sûr car il y avait aussi une douzaine de bateaux qui étaient arrivés d’Europe et d’Amérique du Nord.

Les chambres…

Le Dr Herbert Chesson eut l’idée d’utiliser l’inhalation de sulfate de zinc. Il avait un petit équipement qui permettait de faire des inhalations à la vapeur et qui fut envoyé à Lyttelton pour vaporiser les passagers qui descendaient du ferry des autres iles avec du sulfate de zinc.

Persuadé que c’était la bonne solution, il exigea la fermeture des écoles, des théâtres et autres lieux de loisirs publics et demanda le renforcement de la loi pour interdire les crachats dans les lieux publics.

Le gouvernement suivit les recommandations du docteur et pris la décision de mettre des chambres d’inhalation à disposition du peuple dans des bâtiments publics en guise de prévention.

Le premier centre d’inhalation fut établi dans la rue de Manchester, à l’étage du bâtiment du Département de l’Electricité. Mais le centre fut vite saturé. Un autre centre vit le jour rue Worcester dans le bâtiment du Gouvernement. Mais deux centres ne suffisent pas pour toute la population de la capitale. Il fut décidé de transformer six tramways en centres d’inhalation mobiles dès le 12 novembre. Le principe était simple : il suffisait d’entrer dans le wagon et de marcher à travers la vaporisation de sulfate de zinc. Le gouvernement finit par mettre à disposition 14 tramways pour atteindre la banlieue de la capitale. Les horaires d’ouvertures furent élargis pour que ces centres soient ouverts de 8h du matin jusqu’à 21h le soir.

Le 14 novembre, l’hôpital avait déjà admis 145 cas traitant les cas les plus sévères. Beaucoup d’infirmières furent contaminées et l’hôpital dû faire appel à des volontaires pour pallier au manque d’effectif. Sur les 722 patients qui furent admis à l’hôpital de Christchurch, 232 moururent.

Le 19 novembre, selon la presse, sur les 2’550 cas, 192 furent sévères.

Le Dr Chesson mis en œuvre un centre de convalescence hospitalier à Addington Trotting Ground qui reçut au plus fort de la crise 97 patients le 1^er décembre. Les agents hospitaliers n’hésitaient pas à coucher sur place pour s’occuper des victimes.

Les volontaires furent envoyés dans les maisons pour vérifier s’il n’y avait pas d’autres cas qui « couvaient ». Beaucoup de moyens (tramways, camionnettes, voitures privées etc.) mais aussi des locaux furent utilisés pour le transport médical et de nourriture en guise de solidarité. Les enfants qui avaient leurs parents malades furent regroupés dans des maisons pour faciliter leur prise en charge.

La science d’alors était persuadée que le sulfate de zinc était une bonne solution pour prémunir la population de cette épidémie de grippe. Pour inciter le plus grand nombre à utiliser ces chambres d’inhalation, le gouvernement, décréta que seuls ceux qui présentait la preuve d’avoir utilisé une chambre d’inhalation allaient avoir le droit d’utiliser les transports publics.

L’épidémie s’essouffle

Enfin l’épidémie s’essouffle. Le centre hospitalier le plus important ferme ses portes le 7 décembre et les moyens temporaires qui avaient été mis en œuvre dans les quinze jours qui suivirent.

Le résultat non escompté

Les chiffres officiels sur cette épidémie de 1918 – incluant aussi les troupes néo-zélandaises qui étaient hors du pays – donnent un total de 8’573 cas sur une population de 1’150 509.

Christchurch s’en tira mieux que les villes d’Auckland et de Wellington. Si on les compare, en moyenne Christchurch a eu 4,9 morts contre 7,6 morts pour Auckland et 7,9 pour Wellington pour 1’000 habitants.

Malheureusement, parmi les victimes, on compte 14 docteurs qui moururent de cette épidémie.

La science d’aujourd’hui remet en question l’utilisation du sulfate de zinc. En fait, cela aura fait plus de mal que de bien ! Si vous aviez un bon système immunitaire qui était prêt à vous prémunir de la grippe espagnole, après cette vaporisation de sulfate de zinc, vous étiez sûr de l’avoir !

Impossible de dire aujourd’hui si ceux qui sont morts l’ont été à cause de la grippe ou… du traitement !

Selon la Bible

Le roi David désobéi à Dieu en ordonnant un dénombrement de la population, chose interdite par la loi de Moïse.

Le prophète vint lui apporter une parole de la part de Dieu :  David devait choisir entre trois fléaux.

• Sept années de famine dans le pays,
• Trois mois de fuite devant ses ennemis qui le poursuivraient (donc gagneraient sur lui)
• Trois jours de peste dans le pays.

David, devant l’horreur de ces choix, opta de « tomber entre les mains de Dieu » car « ses compassions sont immenses » contrairement à celle des hommes.

Les hommes, en effet, sont bien plus cruels entre eux que Dieu ! Et cette histoire le prouva.

Le peuple d’Israël fut décimé par une peste. 70’000 personnes moururent de la peste mais Dieu se « repentit de ce mal » (verset 24).

Dieu ne voulait pas cette destruction. David, en désobéissant à Dieu, ouvra une porte au destructeur. C’est ce que Jésus confirme :

Jean 10 verset 10.

• Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance.

Alors Dieu, par le biais du prophète, lui donna la solution pour arrêter cette plaie :

2 Samuel 24 versets 18-19.

• Ce jour-là, Gad vint auprès de David, et lui dit: Monte, élève un autel à l’Éternel dans l’aire d’Aravna, le Jébusien. David monta, selon la parole de Gad, comme l’Éternel l’avait ordonné.

David acheta l’aire où l’autel du sacrifice devait être édifié et il fit le sacrifice demandé par Dieu :

2 Samuel 24 verset 25.

• David bâtit là un autel à l’Éternel, et il offrit des holocaustes et des sacrifices d’actions de grâces. Alors l’Éternel fut apaisé envers le pays, et la plaie se retira d’Israël.

Et vous savez quoi ? Cette aire que David acheta à prix d’argent, c’est le mont Sion où le Temple sera bâti !

Dieu annonçait le lieu du temple mais aussi l’alliance qu’Il allait faire avec nous par Son fils. Jésus est celui qui nous rachète de la « peste » du péché !

Le Mont Sion représente l’alliance faite avec la Jérusalem d’en haut !

Galates 4 versets 24-26.

• Ces choses sont allégoriques; car ces femmes sont deux alliances. L’une du mont Sinaï, enfantant pour la servitude, c’est Agar, -car Agar, c’est le mont Sinaï en Arabie, -et elle correspond à la Jérusalem actuelle, qui est dans la servitude avec ses enfants. Mais la Jérusalem d’en haut est libre, c’est notre mère;

Que faut-il retenir ?

On a tous tendance à se reposer « sur la science ». Seulement, la science continue de découvrir et de corriger des croyances qui se sont avérées « erronées ». Rien n’est acquis car nous connaissons « partiellement ».

Si vous êtes croyants, une seule source est fiable : celle de Dieu qui est prêt à vous secourir !

Lorsque nous traversons une épreuve, qu’elle soit physique, financière, émotionnelle ou autre, Dieu nous dirige toujours vers le Mont Sion, là où Jésus apporte la grâce !

De quoi le louer ! D’ailleurs, l’aire d’Aravna veut dire en hébreu « je crierai de joie ».

Ésaïe 26 verset 4.

• Confiez-vous en l’Éternel à perpétuité, Car l’Éternel, l’Éternel est le rocher des siècles.

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