Le miracle de l’escalier de la Chapelle Loretto

Gemmes

La Chapelle de Loretta, au Nouveau Mexique, est connue pour son escalier en colimaçon. Qu’a-t-il de particulier ?

Il paraît qu’il y a eu un miracle… Lequel ?

Voulez-vous en savoir plus ?

L’histoire

Tout commence en 1872 lorsque l’archevêque du diocèse catholique de Santa Fe, ordonne la construction d’une nouvelle chapelle pour le couvent qui devait être confié aux sœurs de Lorette.

C’est ainsi qu’une chapelle au style néogothique, conçue par l’architecte français Antoine Mouly, vit le jour. Cette petite chapelle, ne va pas faire parler d’elle à cause de son architecture inspirée de la Sainte-Chapelle de Paris, mais à cause de son escalier en colimaçon.

En effet, l’architecte mourut avant la fin des travaux et on découvrit un « hic ».

Une fois la chapelle érigée, on s’est aperçu qu’il n’était pas prévu, sur les plans, de faire un escalier qui permette de monter à la tribune située juste au-dessus de l’entrée de la chapelle.

Mince ! Que faire ? L’architecte est décédé !

Impossible d’y mettre un escalier « classique » à cause du manque d’espace.

Comment faire ? Les ouvriers ne voyaient pas de solution hormis celui de détruire le chœur !

Les religieuses se sont mises à prier pendant neuf jours consécutifs pour que Saint Joseph -patron des artisans- vienne à leur secours.

Au neuvième jour (la neuvaine), elles virent arriver un étranger, mal habillé, ayant voyagé sur le dos d’un âne.

« Je suis venu vous construire un escalier » leur expliqua-t’il.

Il exigea seulement une condition : qu’on le laisse totalement seul pour le faire. Il s’enferma dans la chapelle pendant 3 mois sans que personne ne vit ce qu’il était en train de faire.

Les sœurs voulurent payer ses services, mais cet homme – qui refusa de donner son identité – partit en déclinant l’offre.

Le mystérieux charpentier

Inutile de dire que des gens enquêtèrent pour savoir quel était ce mystérieux charpentier.Les sœurs décidèrent d’offrir une récompense à quiconque serait en mesure de l’identifier, mais personne ne vint. Ce qui fait, qu’officiellement, la construction de l’escalier a été attribuée à… Saint Joseph en personne !Un auteur, à la fin des années 1990, Mary Jean Straw Cook, fit une enquête pour son livre « Les sœurs et leur Chapelle de Santa Fé » (2002).Elle dit avoir retrouvé l’identité de ce charpentier mystère. Il s’agirait de François-Jean Rochas, un expert de nationalité française dans le travail du bois qui aurait vécu dans la région. Elle a même retrouvé une notice nécrologique datant de 1895 dans le journal « The New Mexican » qui donnait son nom comme étant le constructeur de l’escalier de la chapelle. Mais si on calcule son âge au moment de la construction de l’escalier, il aurait été âgé de 27 ans en 1878, alors que les sœurs affirment que l’homme qui est venu était… âgé !

Détails sur l’escalier

Cet escalier a plusieurs détails vraiment intéressants, voire troublants :

• L’escalier fait près de 6 mètres de haut avec deux tours complets autour de l’axe avant d’atteindre le chœur.
• L’escalier est construit avec un bois INTROUVABLE dans la région ! Il s’agit du bois d’épicéa. Mais, chose incroyable, personne n’est en mesure de préciser quel type d’épicéa il s’agit ni comment il a pu arriver jusque là !
• Il a 33 marches, comme l’âge du Christ lorsqu’il fut crucifié.
• De forme hélicoïdale (en colimaçon), il n’a pas de pilier central et n’a AUCUN clou ni vis ni colle. Des experts considèrent que ce n’est pas le seul escalier en colimaçon ayant cette particularité à condition d’avoir un ou plusieurs appuis « ailleurs ». Dans le cas présent, on peut considérer que le limon intérieur à faible rayon de courbure peut jouer ce rôle ; il prend aussi appui sur l’un des piliers qui soutient la tribune.
• Certains qualifient cette construction « d’impossible ». Ils ne comprennent pas comment il ne s’est pas écroulé dès sa première utilisation. A l’origine, il n’y avait aucune attache au mur avant qu’en 1887, soit 10 ans plus tard, on ajoute une rampe et que l’on fixe la spirale extérieure au pilier le plus proche.

Et qu’en pensent les compagnons charpentiers ?

Sur un de leur site (1), ils sont loin de s’extasier sur l’escalier. Une des réponses implique un technologue du bois répondant au nom de Forrest N. Easley qui reconnaît que l’escalier est « remarquable », mais qu’il « n’aurait rien de surnaturel ni de miraculeux ».

Un autre commentaire semble dénigrer la qualité de la construction.

Seulement, en voulant en savoir plus sur Forrest N. Easley, on découvre qu’il a écrit un livre sur ses mémoires intitulées « Easley », qui détaillent sa vie et l’histoire de sa famille. Le livre couvre les expériences d’immigration de ses parents et grands-parents et leur vie de pionniers en Amérique. Cependant, ce livre ne contiendrait aucune information spécifique sur les détails de son ethnologie selon la réponse IA via le navigateur Opéra !

Un article fantôme pour un charpentier « fantôme » !

Serait-ce pour dénigrer un miracle ?

Selon la Bible

La Bible a quelques personnes « mystères » qui font toujours l’objet de débats de nos jours.

Melchisédech : fut-il une personne qui a bien existée, ou est-il l’apparition de Jésus sous un titre ? Car en Hébreu, « Melchisédech » veut dire « Roi de Justice ».

Les deux futurs témoins du livre de l’Apocalypse : sont-ils des symboles ou de véritables personnes physiques qui vivront sur Terre, et/ou la réincarnation de Moïse, Eli ou Enoch ?

En fait, Dieu aime bien faire des choses « mystérieuses » de temps en temps qui défient notre logique trop cartésienne !

Considérez l’histoire de l’évangéliste Philippe dans le huitième chapitre du livre des Actes : le Saint Esprit amena Philippe sur un chemin où passait un char, avec à son bord un Éthiopien, eunuque et ministre de Candace, reine d’Éthiopie. Il revenait de Jérusalem où il était venu pour adorer Dieu. Il était en train de lire le livre du prophète Ésaïe mais butait sur un passage. Philippe proposa son aide pour l’éclairer. L’éthiopien accepta et reçu le message de la Bonne Nouvelle de l’évangile à partir de ce passage d’Esaïe.

Ayant accepté Jésus comme son sauveur, il ordonna que le char soit arrêté pour qu’il puisse être baptisé dans un courant d’eau se trouvant à proximité de la route.

Mais une chose incroyable arriva :

Actes 8 versets 39-40.

• Quand ils furent sortis de l’eau, l’Esprit du Seigneur enleva Philippe, et l’eunuque ne le vit plus. Tandis que, joyeux, il poursuivait sa route,
  Philippe se trouva dans Azot, d’où il alla jusqu’à Césarée, en évangélisant toutes les villes par lesquelles il passait.

Pouf ! Philippe disparu d’un seul coup ! Il se retrouva la seconde d’après dans la ville d’Azot.

Le prophète Eli s’est fait plusieurs fois enlevé par l’Esprit. Un chef de garde sommé par le roi de retrouver Eli fit une plaidoirie auprès d’Eli pour qu’il ne soit pas enlevé par l’Esprit, sinon le roi risquait de se retourner contre lui pour le mettre à mort. Voici ce qu’il dit :

1 rois 18 versets

• L’Éternel est vivant! il n’est ni nation ni royaume où mon maître n’ait envoyé pour te chercher; et quand on disait que tu n’y étais pas, il faisait jurer le royaume et la nation que l’on ne t’avait pas trouvé.
  Et maintenant tu dis: Va, dis à ton maître: Voici Élie!
  Puis, lorsque je t’aurai quitté l’esprit de l’Éternel te transportera je ne sais où; et j’irai informer Achab, qui ne te trouvera pas, et qui me tuera. Cependant ton serviteur craint l’Éternel dès sa jeunesse.
  
  

Avec tous les miracles que contient la Bible, que ce soit dans l’Ancien et le Nouveau Testament, qu’il y aurait-il d’étonnant à ce que Dieu envoie quelqu’un pour faire un escalier en colimaçon… dirons-nous, « assez particulier » ?

Que faut-il retenir ?

Il y a beaucoup de « coïncidences » dans cet escalier. Miracle ou non ? A chacun de décider.

Ce qui est important, c’est de ne pas s’enfermer dans une logique ou le miraculeux n’existe pas. La vie est pleine de surprises et de « coïncidences » ! Peut-être, qu’à force, vous finirez par vous demander s’il n’y a pas un Dieu derrière tout cela…

Nous vous laissons avec cette pensée :

Jérémie 32 verset 17.

• Ah! Seigneur Éternel, Voici, tu as fait les cieux et la terre Par ta grande puissance et par ton bras étendu: Rien n’est étonnant de ta part.

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